Wunderwaffen, tomes 1 à 5 : une BD de Richard D. Nolane et Maza (Soleil)

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Date de sortie : le 14 mai 2014

Auteurs : Richard D. Nolane (scénario) et Maza (dessin)

Prix : 14,50 € (56 pages)

 

Wunderwaffen est une uchronie de la seconde guerre mondiale écrite par Richard D. Nolane (20000 siècles sous les mers, Alchimie, Millénaire…) et illustrée par Maza (Lady Spitfire, Jour J…). A l’instar de Block 109, on revisite l’issu du débarquement de Normandie : ici, Hitler a contré l’offensive et repoussé les alliés. Le Reich poursuite donc son règne, en prenant soin d’avoir toujours une longueur d’avance sur ses ennemis. Le programme des armes miracles (Wunderwaffen) fait partie du plan… Le cinquième album paru la semaine dernière revient enfin sur le Disaster Day se consacrant aux évènements du 6 juin 1944. Comme un flash back sur le point zéro de la série.

Résumé de l’éditeur (tome 5) :

Si la guerre se poursuit toujours en 1947 avec un Reich ressoudé à défaut d’être conquérant, c’est notamment suite au revers majeur pour les Alliés que fut la catastrophe du 6 Juin 1944 en Normandie.
Ce jour, surnommé depuis dans le monde libre Disaster day.
Aux côtés de Murnau, jeune et déjà brillant officier de la Luftwaffe aux commandes de son chasseur Messerschmitt 262 à réaction, voici dans le feu d’une bataille apocalyptique le déroulement d’un désastre aux multiples raisons. Dont certaines restent mystérieuses aux yeux des Allemands eux-mêmes !
Mais quand le destin vous donne pareil coup de pouce, mieux vaut se poser des questions sur sa nature exacte et ses intentions réelles…

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L’essentiel de la série de Richard D. Nolane se passe en 1946 et met en scène les différents fronts occupés par les allemands (à l’est avec les russes, et ailleurs contre les alliés). Une vision proposée de l’intérieur, notamment à travers le regard d’un jeune pilote d’avions qui montera très vite au sommet de l’Etat fasciste grâce à sa capacité de trompe-la-mort. Au fil de la lecture, on se familiarise avec les différentes factions de l’armée du reich (la SS ayant un fonctionnement autonome, comprenant elle-même plusieurs branches occultes) et ses dirigeants (bien que ce ne soit pas toujours évident à suivre au début).

Mais Wunderwaffen se focalise avant tout sur les forces aériennes, en mettant en scène d’innombrables avions de guerres en pleine action. Le dernier album est bienvenu puisqu’il permet de retracer la genèse de la série : l’échec du débarquement. On y apprend donc comment tout cela s’est joué, toujours à travers d’intenses affrontements aériens.

Le scénario est dense et plutôt bien écrit, même si certains passages peuvent être délicats à suivre, surtout lors des échanges dans le ciel où il est parfois difficile de savoir qui est qui. La trame générale reste de belle qualité, avec des personnages complexes donc profonds et une construction habile du récit.

Le dessin de Maza est quant à lui très propre, avec toujours de magnifiques machines volantes, très variées. Le cadrage ne permet pas toujours une lisibilité optimale dans les scènes d’action. Mention spéciale aux impacts explosifs « joliment » dessinés (les corps explosent dans les débris des cockpits…).

Wunderwaffen est en conclusion une bonne série à suivre, et le cinquième album est bienvenu, avec son lot de réponses sur ses origines : le Disaster Day.

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