Date de sortie : le 21 octobre 2013
Voici quelques semaines déjà que cette pépite est sortie dans les bacs : Don’t rock the Jukebox est le premier album de Jukebox Champions, un duo aux origines que nous connaissons bien… Le premier, Fade, n’est autre que producteur/DJ du groupe ASM (A State Of Mind que l’on retrouve en feat. sur Fresh) rendu populaire pour leur collaboration avec Wax Tailor. Le second, Blanka, est membre de La Fine Equipe, groupe de beatmakers également très apprécié sous nos latitudes. Bref, des références qui nous parlent tant on vous en a déjà fait d’éloges.
Autant dire qu’en sortant la galette de son étui, la barre semblait haute.
[pull_quote_left]Si on avait une pièce en plus, on n’hésiterait pas à relancer la machine qui mériterait de ne jamais s’arrêter.[/pull_quote_left]
C’est écoutilles grandes ouvertes que l’on découvre la pièce glisser dans le Jukebox (Coin Slot Intro)…. Et surprise, on découvre un featuring improbable : Astrid Engberg, la voix si magique découverte dans l’excellent premier album de Berry Weight (que nous avions également chroniqué) et l’harmonica de Jean-Jacques Milteau. Un titre au style jusque là inconnu (un genre de street country revisité à la sauce hip hop) qui pulse et ouvre le bal en nous faisant nous lever dès les premières notes.
S’enchainent ensuite des titres aux couleurs très différentes, avec des sons tantôt reggae (Anthem), tantôt Funk (You can call me Joe Joe, Too hot for this shiit), tantôt Soul ou hip hop, accueillant de nombreux artistes (au final, seuls deux titres sont purs instrus). Gros coup de coeur pour Strange Fruit, avec le compagnon de route Mattic qui n’est jamais bien loin de la team (avait sorti l’excellent album Fantastic Planet avec La Fine Equipe que vous aviez eu l’occasion de gagner sur Publik’Art). Le titre aux confluents du Hip Hop et de la Soul, marque par sa netteté et son travail.
La fin de l’album, précédée d’un titre groovy avec une Marie M charmeuse (Au jour le jour), arrivera malheureusement trop vite, malgré ses douze titres (si l’on omet l’intro). Si on avait une pièce en plus, on n’hésiterait pas à relancer la machine qui mériterait de ne jamais s’arrêter.