Altaïr, tome 3
Après deux tomes enthousiasmants, Altaïr, de Kotono Kato, nous emmène en pleine guerre. Une guerre d’envergure à Phoenicia où l’univers de ce shonen prometteur murit un encore un peu plus, tout en s’assombrissant davantage.
Date de parution : 7 janvier 2015
Auteur : Kotono Kato (Scénario et Dessin)
Editeur : Glénat
Prix : 7,60 € (192 pages)
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Résumé de l’éditeur:
Dans le but de redevenir un pacha digne de ce nom, Mahmud s’est embarqué pour Phœnicia, la plaque tournante de la mer Centro. Mais il ne s’attendait pas à tomber en plein dans une guerre contre l’empire !! Or si Phœnicia tombe, la Türkiye se retrouvera dans une position délicate… Mahmud fait donc de son mieux pour mener les Phœniciens à la victoire. La tension est à son comble alors qu’éclate la première guerre de Phœnicia !
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Le point sur la série :
Ce nouveau tome d’Altaïr entame une nouvelle aventure pour notre jeune héros Mahmud, parti à la découverte du monde pour regagner son titre de Pacha le plus légitimement possible. Toujours relativement indépendant des tomes précédents, ce nouveau récit paraît plus sombre et plus sanglant. Les personnages secondaires sont nombreux, mais la plupart ne fera malheureusement pas long feu. Mahmud semble bien seul dans sa quête à travers le monde. Mais le scénario de Kotono Kato est plutôt bien pensé et déroule sa trame avec aisance, faisant réapparaître des figures ennemies désormais connues. On se plait dans cet univers riche, même si l’aventure est pour le moment vécue en solitaire. On aimerait toutefois une plus grand continuité entre les épisodes, qui sont encore trop détachés les uns des autres.
Le dessin de la mangaka est un gros point fort. Sa finesse d’exécution, sa fluidité et ses paysages variés sont des plus agréables.
En résumé, Altaïr développe son potentiel petit à petit. Un bon manga, à suivre.