Atef dévoile son second album très fort en émotion avec Les mots qui unissent, sortie le 7 novembre chez Song for you Production

Je ne connaissais pas du tout Atef, alors autant dire que l’écoute de l’album Les mots qui unissent est un vrai choc. Sorti le 7 novembre, je le découvre un peu en retard et la voix du bonhomme m’a littéralement transporté. D’une sensibilité et d’une justesse rare, le chanteur transmet un maximum d’émotions avec son instrument vocal. Accompagné d’invités prestigieux, il déroule le fil de son talent sans qu’aucun morceau ne soit en dessous des autres, c’est rare.

Une vraie belle découverte musicale

Le message porté par l’album Les mots qui unissent est simple et universel. Atef met en avant la diversité culturelle et l’unité musicale, chaque morceau est un étendard pour porter un message de bienveillance. Les mélodies sont belles, la voix est fascinante, c’est un beau moment d’évasion musicale et même philosophique. Dans un paysage musical contemporain où les morceaux perfides ou même simplement méchants ne manquent pas, cet album d’Atef est une belle lucarne ouverte sur la tolérance, de quoi mettre de côté l’opposition et les contrariétés. Avant la sortie de l’album, plusieurs titres avaient été révélés, Marseille pour une belle célébration de la cité phocéenne, Moi j’y crois pour souligner l’importance de la persévérance et de l’optimisme, Je le sens je le vois je le sais comme une ode à la confiance en nos intuitions et en nos émotions profondes. L’auditeur est comme transi à l’écoute des paroles dispensées par cette voix hors du commun. Des invités prestigieux participent, Daniel Lavoie (évidemment) et Daniel Deschenes sur le très beau Ils s’aiment, et des amis sur Je le sens je le vois je le sais pour un beau moment d’émotion adapté en français de O que tinha de ser. Le premier extrait de l’album était Naïf, tout un programme sur la force revendiquée de ne pas verser dans le cynisme ou le mépris, un mot que l’artiste revendique pour battre en brèche la dureté et la froideur de notre monde. Entendre un chanteur qu’il n’est nul besoin d’endurcir nos cœurs pour rester soi-même, ça fait plaisir. L’album a bénéficié de la participation de Louis Bertignac et de Levon Minassian, maître du doudouk arménien.

L’artiste auteur compositeur revendique garder une naïveté de l’enfance, il voit en elle une force et non une faiblesse. L’album est beau, il faut le découvrir, la chanson française est matinée d’influences du monde pour un résultat à découvrir en live lors d’un prochain concert, espérons le!

NOS NOTES ...
Qualité des morceaux
Plaisir de l'écoute
Stanislas Claude
Rédacteur ciné, théâtre, musique, BD, expos, parisien de vie, culturaddict de coeur. Fondateur et responsable du site Culturaddict, rédacteur sur le site lifestyle Gentleman moderne. Stanislas a le statut d'érudit sur Publik’Art.
atef-devoile-son-second-album-les-mots-qui-unissent-sortie-le-7-novembre-chez-song-for-you-production Je ne connaissais pas du tout Atef, alors autant dire que l'écoute de l'album Les mots qui unissent est un vrai choc. Sorti le 7 novembre, je le découvre un peu en retard et la voix du bonhomme m'a littéralement transporté. D'une sensibilité et...

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici