Finalisant des études de journalisme, elle déguste la vie et ses possibilités artistiques avec curiosité. Sans se lasser de relire "les classiques", elle ne crache pas sur un bon film de super-héros. Gribouille des peintures à ses heures perdues.
Dans Catherine et Christian (Fin de partie), la verve et la mise en avant de certains comédiens fait inévitablement ressortir la fadeur de certains autres.
Georgia Scalliet (Araminte) et Pierre-François Garel (Dorante) magnétisent ce Marivaux, où se révèlent entre esquive et intrigues les vertiges de l’amour, dans une mise en scène aussi subtile que fascinante d’Alain Françon.
Le théâtre de Marivaux est tout un art, l’art même du théâtre, où il est d’usage d’orchestrer des stratégies amoureuses avec sa part d’imprévu. Si le cœur est une forteresse, alors il faut déployer des trésors d’ingéniosité pour s’en emparer. Il y a dans ce goût du calcul et de l’improvisation, une certaine dose de mystification. Mais ce n’est qu’une étape nécessaire pour obtenir, à la fin, le cœur de celui (ou celle) qu’on convoite ardemment.