Ballets de Biarritz, Toulouse, Bordeaux, à la Gare du Midi, à Biarritz ce we du 5 et 6 juillet 2014.

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Week-End de ballets le 5 et 6 juillet 2014, à la Gare du Midi, à Biarritz.

Ce week-end, les ballets de l’Opéra national de Bordeaux, du Capitole de Toulouse et le Malandain Ballet Biarritz, sont en représentation à Biarritz, à La Gare du Midi, pour la première fois.

Le Week-end de Ballets à Biarritz est organisé dans le cadre du pôle de coopération chorégraphique du Grand Sud-Ouest, dirigé par Thierry Malandain, Charles Jude et Kader Belarbi, , soutenu par le ministère de la Culture et de la Communication.

Publik’Art a assisté à la soirée exceptionnelle du 5 juillet où les trois ballets étaient réunis sur scène.

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Don Quichotte (Acte III, scène 2)

En première partie, nous avons eu Don Quichotte (Acte III, scène 2), dansé par le Ballet du Capitole de Toulouse. Magnifique spectacle, danse classique. Superbes décors. Magnifiques costumes. Et surtout magnifiques danseurs. Bien sûr, deux danseurs étaient au centre de cette scène : Takafumi Watanabe qui interprétait le barbier Basilio. On aurait dit qu’il était aussi léger et gracieux qu’une plume !

Et Julie Charlet nous dévoilait une Kitri tout en élégance, souriante et pétillante. Difficile de parler de chacun des danseurs, mais quand ils étaient tous sur scène, c’était absolument sublime !

Une très belle prouesse dirigée Kader Belarbi, avec une chorégraphie signée Rudolf Noureev, sur une musique de Ludwig Minkus.

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Estro, Malandain Ballet Biarritz

En deuxième partie, le public biarrot a encouragé ses danseurs ! Publik’Art avait vu Estro, de Thierry Malandain, en mai, lors d’une soirée découverte (voir ici) et avait été sous le charme de cette avant-première pas encore terminée. Et voilà, c’est chose faite, hier soir, Estro a été joué pour la première fois, ici, en avant-première par les danseurs du Malandain Ballet Biarritz ! Une grande chance pour nous tous.

Sur une musique d’Antonio Vivaldi, avec une chorégraphie de Thierry Malandain, la vingtaine de danseurs nous a subjugués avec ce ballet très original. La danse classique côtoyait la danse contemporaine, avec beaucoup d’originalité. A travers cette danse, une communion profonde émergeait. On peut juste regretter les applaudissements du public au milieu du ballet, et ce, à plusieurs reprises. Quel dommage ! Il serait sans doute judicieux de demander au public, en début de spectacle, non seulement d’éteindre leur portable, mais également d’attendre la fin du ballet pour applaudir, pour ne pas « casser » l’ambiance !

Les costumes étaient très simples, tout de noir vêtus les danseurs n’étaient pas vraiment mis en valeur. On aurait aimé voir davantage leurs corps sublimes ! Mais c’était en accord avec le thème !

On a particulièrement apprécié le fait que tous les danseurs soient restés sur scène et aient beaucoup dansé tous ensemble, représentant des tableaux dignes des plus grands peintres ! Avec une élégance qui semblait toute naturelle !

Un moment absolument magique et longuement applaudi par le public !

La soirée s’est terminée par Carmina Burana avec le Ballet de l’Opéra national de Bordeaux, dirigé par Charles Jude, sur une superbe musique, très entrainante de Carl Orff, avec une chorégraphie très contemporaine de Mauricio Wainrot.

Cette fois-ci les costumes sont identiques pour les hommes et pour les femmes. Ils sont tous en jupe, torse nu pour les garçons et body couleur chair pour les filles. Vu de loin, difficile de différencier les uns des autres. On a aimé les voir se déshabiller tout au long des différentes scènes, mettant en valeur leurs corps parfaits ! Quel beau ballet avec des figures qui frisent l’acrobatie et qu’on aimerait garder gravées en nous pendant longtemps ! De véritables prouesses remplies de vie et d’énergie !

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Carmina Burana, le Ballet de l’Opéra national de Bordeaux

La soirée s’est achevée avec tous les danseurs sur scène, 90 danseurs, et leurs directeurs ! Le public les a ovationnés durant de longues minutes (là encore, on peut regretter que seule une partie du public se soit levée pour leur rendre hommage). Ce fut une très belle soirée, totalement réussie, car ces trois ballets étaient complémentaires et ne pouvaient  être comparés !

Un grand bravo à tous les danseurs de Toulouse, Biarritz et Bordeaux que l’on a hâte de retrouver très vite à la Gare du Midi à  Biarritz !

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Bénédicte de Loriol
En fonction depuis 2010, Bénédicte est notre directrice déléguée. Elle partage son expertise en de nombreux domaines. Elle dévore les livres comme d'autres dévorent le chocolat. Responsable des rubriques Littérature et Cinéma, elle gère aussi les opérations concours réalisées avec nos partenaires. Elle est notamment membre de l'Union des Journalistes de Cinéma (UJC).

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