Blanche Gardin, Benoit Solès, Thomas Ostermeier : le palmarès gagnant des Molières 2019
La 31e cérémonie des Molières s’est déroulée lundi 13 mai au théâtre des Folies Bergère, sous l’égide de l’humoriste belge Alex Vizorek. Blanche Gardin remporte le Molière de l’humour pour la deuxième fois. « La Machine de Turing » de et avec Benoit Solès est le grand gagnant de la soirée qui repart avec 4 Molières tandis que « La Nuit des rois » de Shakespeare, revisitée par Thomas Ostermeier à la Comédie-Française, obtient le Molière du Théâtre public.
Le maître de cérémonie a donc orchestré le show marqué par une entrée en matière assez réussie mais aussi perturbée par une intrusion surprise d’intermittents « gilets jaunes » (coupée lors de la diffusion sur France 2) qui ont dénoncé les coupes budgétaires dans la culture et sous les yeux du ministre.
« Le Molière du déshonneur incontestablement et à l’unanimité du jury, il revient à M. Macron et son gouvernement. M. Franck Riester, nous vous remettons le Molière du déshonneur parce que vous participez à cette grande fête et en même temps, vous coupez partout dans le budget de la culture« , a déclaré un des manifestants, en brandissant une statuette de Molière.
Tous les lauréats 2019
Molière du Théâtre privé :
– La Machine de Turing, de Benoit Solès, mise en scène Tristan Petitgirard, Théâtre Michel.
Molière du Théâtre public :
– La Nuit des rois ou Tout ce que vous voulez, de William Shakespeare, adaptation Thomas Ostermeier, mise en scène Thomas Ostermeier, Comédie-Française, Salle Richelieu.
Molière de la Comédie :
– La Dégustation, d’Ivan Calbérac, mise en scène Ivan Calbérac, Théâtre de la Renaissance.
Molière de la Création visuelle :
– Chapitre XIII, de Sébastien Azzopardi et Sacha Danino, mise en scène Sébastien Azzopardi, Théâtre Tristan Bernard.
Décors : Juliette Azzopardi – Scénographie : Père Alexandre et Pauline Gallot – Costumes : Pauline Yaoua Zurini – Lumière : Philippe Lacombe.
Molière du Spectacle musical :
– Chance !, de Hervé Devolder, mise en scène Hervé Devolder, Théâtre La Bruyère.
Molière de l’Humour :
– Blanche Gardin, dans Bonne Nuit Blanche, de Blanche Gardin, mise en scène Maïa Sandoz.
Molière du Jeune public :
– M comme Méliès, d’Élise Vigier et Marcial Di Fonzo Bo, mise en scène Élise Vigier et Marcial Di Fonzo Bo, Comédie de Caen / CDN de Normandie.
Molière du Seul/e en scène :
– Girls and Boys, avec Constance Dollé, de Denis Kelly, mise en scène Mélanie Leray, Théâtre du Petit Saint-Martin.
Molière du Comédien dans un spectacle de Théâtre privé :
– Benoit Solès, dans La Machine de Turing, de Benoit Solès, mise en scène Tristan Petitgirard.
Molière du Comédien dans un spectacle de Théâtre public :
– François Morel, dans J’ai des doutes, de Raymond Devos et François Morel, mise en scène François Morel.
Molière de la Comédienne dans un spectacle de Théâtre privé :
– Anne Bouvier, dans Mademoiselle Molière, de Gérard Savoisien, mise en scène Arnaud Denis.
Molière de la Comédienne dans un spectacle de Théâtre public :
– Marina Foïs, dans Les Idoles, de Christophe Honoré, mise en scène Christophe Honoré.
Molière du Comédien dans un second rôle :
– François Vincentelli, dans Le Canard à l’orange, de William Douglas Home, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Nicolas Briançon.
Molière de la Comédienne dans un second rôle :
– Ophélia Kolb, dans La Ménagerie de verre, de Tennessee Williams, mise en scène Charlotte Rondelez.
Molière de la Révélation masculine :
— Valentin de Carbonnières, dans 7 morts sur ordonnance, d’après Jacques Rouffio et Georges Conchon, adaptation Anne Bourgeois et Francis Lombrail, mise en scène Anne Bourgeois.
Molière de la Révélation féminine :
– Ariane Mourier, dans Le Banquet, de Mathilda May, mise en scène Mathilda May.
Molière de l’Auteur francophone vivant :
– Benoit Solès, pour La Machine de Turing.
Molière du Metteur en scène d’un spectacle de Théâtre privé :
– Tristan Petitgirard, pour La Machine de Turing, de Benoit Solès.
Molière du Metteur en scène d’un spectacle de Théâtre public :
– Mathilda May, pour Le Banquet, de Mathilda May.
Merci Amaury pour ce beau palmarès !