Après leur premier album Secret chroniqué sur Publik’Art en 2022, le duo Edgär est de retour avec ce Edgär is dead toujours aussi rock et vivifiant. Une tournée française de 35 dates a fait du bruit, ainsi que les premières parties pour des artistes reconnus comme Sting, Alice Cooper, Mika, Kyo ou Izia. Leur nouvel album ne lève pas le pied avec ses guitares vrombissantes qui donnent envie d’aller les acclamer en concert.
Du rock qui crache
Le duo pop-rock amiénois a sorti le single Time des plus pêchus. Grands fans des guitares saturées, EDGÄR garde la flamme pour distiller un rock puissant avec des harmonies pop entêtantes. Les singles se succèdent, Time, Russian Roulette, Summery land, It’s gonna be alright, et il n’y a pas de doute, le rock n’est pas (encore) mort. La pochette est rouge et noir, peut être est-ce un hommage au groupe des années 2000 friand des 2 mêmes couleurs, les White Stripes évidemment. Edgär is dead ressemble à un slogan lourd de sens, en anglais comme toujours, la langue du rock venue d’Angleterre et des States, forte en vibrations et en puissance. Le son de l’album rappelle les sonorités déjà euphorisantes des Strokes ou des Artic Monkeys, la vague rock des années 2000 a fait des émules. Les guitares saturées remplissent l’air et rappellent que la musique peut encore faire vibrer les synapses à grand coup de mélodies rock. La voix exige que vous repreniez les paroles, les harmonies sont entrainantes et donnent envie de sauter en rythme.
A l’écoute de cet album, il semble qu’Edgär ne soit pas vraiment mort, pas encore en tous cas, il bouge encore et fait trembler les fondations du rock.. Vivement un concert pour pouvoir communier avec les 2 mystérieux membres du groupe. La renaissance est belle, elle demande d’être admirée en live, c’est une certitude.
Concerts:
16/03: Zénith de Lille
29/03: Zénith d’Orléans
30/03: Arena Futuroscope
04/04: Nouveau Casino de Paris
25/04: Printemps de Bourges