Le 46e Festival Cinemed de Montpellier célèbre ses contemporains.

Ce qui attire l’œil du cinéphile indubitablement à la lecture du programme du 46e Festival Cinémed est l’omniprésence d’œuvre datant du XXIe siècle, allant clairement à contre courant de son essence même, soit une ôde au glorieux patrimoine du 7e Art méditerranéen à travers ses maestros Fellini, Chahine, Gatlif ou Saura. Un coup de vent digne des plus belles rafales du sirocco, et rendu possible grâce à la présence de nos étoiles contemporaines : l’insaisissable Alba Rohrwacher, l’inclassable Reda Kateb, mais aussi le perfectionniste Rodrigo Sorogoyen. Tous les 3 sont des têtes de gondole dans leur domaine.

Alba, véritable diamant brut sculpté sous nos yeux par les plus grands.

L’italienne illustre parfaitement la bonne santé d’un cinéma d’auteur transalpin protéiforme qui sait passer du rire aux larmes en un claquement de doigt sous les caméras virtuoses de Nanni Moretti, Luca Guadagnino, Chloé Mazlo ou tout simplement sa sœur, Alice.

Le plus charismatique d’entre tous sera au Cinemed : Reda Kateb !

Reda Kateb n’est pas en reste en étant tout simplement l’acteur français préféré de bons nombres de vos serviteurs chez Publik’Art. Une réputation forgée à la sueur d’un travail de titan monstre effectué aux quatre coins du cinéma hexagonal. Ses performances hors normes dans tous les genres possibles ou presque devraient suffire à vous faire monter dans le train et ne plus en descendre. Je vous cite pelle-mêle Hippocrate, Omar la Fraise, Django ou encore le trop sous-estimé, Les promesses. Petite séance coup de coeur, ne le loupez pas dans l’unique réalisation de Ryan Gosling : Lost River, véritable cauchemar éveillé entre Lynch et NRW. Il présentera au Cinemed son 1er film en tant que réalisateur : Sur un fil.

Maestro Sorogoyen nous dévoilera ses nouveaux projets.

Et que dire du retour de Rodrigo Sorogoyen, pour la 3e fois sur les terres montpelliéraines, mais cette fois sans bébé à défendre. Un pur et dur hommage à cet exceptionnel réalisateur qui en quelques années est passé du statut d’espoir à celui de chef de file des metteurs en scène du vieux continent. Une occasion unique de revisionner son œuvre déjà bien fournie, et surtout d’entrer dans le cerveau de ce génie, véritable roi du polar psychologique. Un immanquable, vous ne pourrez pas dire qu’on ne vous aura pas prévenu.

Le feu sacré du nouveau cinéma Marocain consumera le Corum durant une semaine.

Passé ces 3 grands noms, le Cinémed rend également hommage à cette nouvelle vague marocaine à l’énergie folle et communicative. On vous en avait parlé sur X (Twitter) avec grand enthousiasme d’Ismael El Iraki et son fantastique Burning Casablanca. Ce sera l’occasion d’échanger avec lui et bien d’autres autour de ce cinéma définitivement bien vivant et créatif.

Les régaleurs d’ARTUS hanteront une nouvelle fois les 2e parties de soirée montpelliéraine.

Côté avant-premières, nous verrons le retour des géants Robert Guédiguian ou Costa-Gavras, sans oublié le nouveau film de l’ultra plébiscité réalisateur de Pacifiction : Albert Serra. Et que dire de ces soirées ARTUS consacré au cinéma bis de qualité, avec la Trilogie du Vice de Sergio Martino, si ce n’est que Cinémed reste le festival qui gâte le plus l’amateur de 7e Art sous toutes ses formes.

Nouveau voyage onirique prévu aux côtés du Pinocchio de Luigi Comencini.

Evidemment, Cinémed ne serait pas ce qu’il est sans une rétrospective digne de ce nom, ici, celle consacrée à l’immense Luigi Comencini, cinéaste indéfinissable et papa de chef d’œuvres intemporels tel que Les aventures de Pinocchio ou encore L’incompris. D’ailleurs les réjouissances de cette 46e édition commencera par un Easter Eggs, à savoir la soirée d’ouverture consacrée à … sa fille Francesca Comencini, qui y présentera son premier film en avant-première, rendant hommage à … son père.

Une nouvelle boucle méditerranéenne bouclée du 18 au 26 octobre 2024 !

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