Le Presbytère, l’un des ballets les plus électriques de Maurice Béjart, est à Paris
Dès l’ouverture, l’émotion et la nostalgie sont là, les danseurs allongés dans leur linceul blanc s’animent sur la chanson « This Is A Beautiful Day », et nous emportent au son de la voix unique de Freddie Mercury, auquel ils donnent véritablement vie. Les 37 danseurs qui partagent la scène, habillés par les costumes de Gianni Versace, nous délivrent le temps d’un show de 108 minutes, une performance endiablée sur les chorégraphies de Béjart.
Maurice Béjart présentait le Presbytère en ces termes :« Mes ballets sont avant tout des rencontres : avec une musique, avec la vie, avec la mort, avec l’amour… avec des êtres dont le passé et l’œuvre se réincarnent en moi, de même que le danseur que je ne suis plus, se réincarne à chaque fois en des interprètes qui le dépassent. Coup de foudre pour la musique de Queen.
Invention, violence, humour, amour, tout est là. Je les aime, ils m’inspirent, ils me guident et, de temps en temps dans ce no man’s land où nous irons tous un jour, Freddie Mercury, j’en suis sûr, se met au piano avec Mozart. Un ballet sur la jeunesse et l’espoir puisque, indécrottable, optimiste, je crois aussi malgré tout que The Show Must Go On, comme le chante Queen. »
Réservations