Le Rédempteur, tome 1 : une BD de Stephen Desberg et Miguel Lalor (Dargaud)

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Le Rédempteur, tome 1

Le Rédempteur, tome 1

Nouveau justicier milliardaire, Le Rédempteur vient du monde de la finance d’où il s’est bâti un empire. Pendant son temps libre, il s’emploie à venger les enfants dont il entend les prières. Des enfants exploités par ce monde capitaliste, morts pour enrichir autrui. Une nouvelle saga créée par le scénariste Stephen Desberg (IR$, Empire USA, Cassio, Les Mille et autres Nuits, Golden Dogs, H.ELL…), accompagné de l’illustrateur Miguel Lalor (Le Dernier Templier).

Date de parution : le 22 mai 2015
Auteurs : Stephen Desberg (scénario) et Miguel Lalor (dessin)
Editions : Dargaud
Prix : 13,99 € (48 pages) 

Résumé de l’éditeur:

Premier album de la nouvelle série de Stephen Desberg et Miguel Lalor ! Un polar noir. Jean Ravelle, un Français installé au Brésil, a fait fortune dans les affaires. Plutôt que profiter d’une existence aisée et insouciante, il mène une double vie. Son obsession : combattre tous ceux qui s’en prennent aux enfants et qui les exploitent. Devenu une sorte de justicier milliardaire, il n’hésite pas à employer lui-même des méthodes radicales. Son passé explique d’ailleurs ses actes : hanté par des souvenirs, Jean Ravelle est celui qui « entend les prières des enfants morts ». Découvrez Le Rédempteur : la nouvelle série noire de Stephen Desberg et Miguel Lalor.

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Le point sur l’album :

Imaginant un scénario explosif, Stephen Desberg introduit son nouveau héros dans un premier épisode spectaculaire. Un sens de la mise en scène aiguisé qui propulse ce Jean Ravelle au rang de super-justicier social. Une sorte de vengeur masqué mais qui officierait sans véritable couverture et que le monde entier – ou presque – apprécierait plus mort que vivant. Car Le Rédempteur n’hésite jamais à appuyer sur la détente pour assouvir son besoin de vengeance, allant jusqu’à tenir une comptabilité des enfants victimes dont il se sent débiteur. Son état de milliardaire n’arrange rien non seulement à sa culpabilité mais aussi à ses poursuivants qui veulent mettre la main sur son héritage (après l’avoir tué). On vous l’avait dit, ce premier album ne vous donnera pas le temps de dire ouf !

Le dessin réaliste de Miguel Lalor est quant à lui d’une grande efficacité. S’il n’est pas particulièrement original, son trait incisif et précis offre une très belle fluidité aux nombreuses scènes d’action, dont la lisibilité est très nette.

Le Rédempteur est un best-seller en puissance à la façon d’un Largo Winch, dans une version légèrement plus sombre. Un divertissement à découvrir.

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