Date de sortie : 10 septembre 2014
Auteurs : Mars & Matz (scénario) et Gilles Mezzomo (dessin)
Prix : 13,90 € (48 pages)
Mexicana est une trilogie signée Mars et Matz (Le Tueur, Du Plomb dans la tête…) – deux amis qui se sont rencontrés à Ubisoft Paris en collaborant sur un jeu – et dessinée par Gilles Mezzomo (Nouveau Monde). Un polar où un flic est obligé de se salir les mains à la solde d’un baron du cartel local, de l’autre côté de la frontière des Etats-Unis, où « le soleil peut tuer ». Sauf que dans ce troisième et dernier volet, tout bascule.
Résumé de l’éditeur :
Rien ne résiste aux liens du sang. Aucun homme. Aucune loi. Aucun cartel. Emmett est à présent employé malgré lui par le truand Angel Moreno. Vétéran de larmée, en Irak et en Afghanistan, ses prouesses lui ont valu une solide réputation auprès des hommes du cartel et des campesinos du coin : tous le surnomment « El Gringo Loco ». Angel lui avait promis que, son dernier contrat effectué, il lui rendrait son fils. Mais il na pas lair de vouloir tenir parole… Emmett na plus quun seul objectif dans son viseur : retrouver son fils et le sortir de là, coûte que coûte. Laffrontement final approche, et il risque bien de se terminer en bain de sang…
Le scénario des deux premiers albums avait bien préparé le terrain (voir cette chronique). Le dénouement de ce polar chaud et moite rehausse la série d’un ton. Une tonalité noire où notre héros va devoir faire face à certains rebondissements de dernière minute. Ce dernier album est ainsi le plus haletant, parachevant l’ascension de violence qui couvait dans un véritable bain de sang. Un récit de gangster d’Amérique du Sud particulièrement bien découpé, surtout lors du grand final. Et l’effet est irrésistible : on lit ainsi très vite les quelques 46 planches dessinées par Gilles Mezzomo.
Un dessin au trait charismatique, qui donne à ces gros bras une sacré allure, en dehors de leurs carrures imposantes. Un univers virile qui sent la transpiration et le poil mal rasé. Tout ce qu’il faut pour un cocktail explosif.
Mexicana boucle sa boucle sur une belle impression. A découvrir.