Napoléon amoureux ou les amours de Napoléon dévoilées par Olivier Miquel (Rabelais)
La jolie collection éditée par les Editions Rabelais continue avec les amours de Napoléon, après celles de Victor Hugo et de Picasso. Encore un très beau livre avec de très belles illustrations (120 illustrations) de Napoléon, de ses batailles et de ses femmes.
Bien sûr, on connaît tous l’importance de Joséphine de Beauharnais pour Napoléon, aussi bien au niveau personnel qu’au niveau des nombreux intérêts de cette union. Joséphine a perdu son mari dont elle a eu deux enfants. Elle est donc veuve et Napoléon tombe fou amoureux d’elle. Mais leur gros problème : Joséphine ne lui donne pas d’enfant. Donc, Napoléon finira par la répudier, tout en la mettant complètement à l’abri au niveau financier.
Napoléon tomba amoureux de Marie Waleswska qui lui donnera un fils et influencera beaucoup Napoléon sur ses propres décisions. Ce qui rassure Napoléon : il n’est pas stérile !
Ensuite, et en même temps, il y eut la toute jeune Marie-Louise d’Autriche, 18 ans, qui accepte son sort avec dignité. Elle n’a pas choisi son mari. Son père l’a fait pour elle. Ce mariage de raison devient vite un mariage d’amour ; Marie-Louise apprend à aimer son mari et lui donne très vite un petit roi de Rome que Napoléon va chérir. Mais Napoléon ne restera pas longtemps près d’elle, il part combattre…
En fait, les amours de Napoléon ne lui seront pas fidèles et le rendront très malheureux. Car dans son infidélité, il reste très fidèle !
Mais je ne vais pas tout vous raconter et vous laisse découvrir la vie passionnante de Napoléon le conquérant que Olivier Miquel nous dévoile à travers ses femmes et surtout à travers ses combats.
L’image de Napoléon n’est pas associée à celle d’un amoureux. L’empreinte qu’il a laissée est celle d’un conquérant et d’un
administrateur. Les femmes, d’ailleurs, Napoléon n’en fait pas grand cas.
Il a même pour elles un mépris absolu, celui d’un homme de son temps, doublé d’un Corse, c’est-à-dire d’un Méditerranéen. Une femme, c’est une maîtresse de maison et le repos du guerrier. Et pourtant sa carrière doit beaucoup à celles qu’il a aimées. Et d’abord à Joséphine, qui, grâce à ses relations, permettra au petit Corse inconnu de devenir maître de la France. Mais il y eut aussi Marie Walewska, jetée dans le lit de l’Empereur par les patriotes polonais, et Marie-Louise, qui aurait pu sauver le régime après l’abdication de 1814. Beaucoup de ces femmes lui seront fidèles, et certaines d’entre elles l’accompagneront même jusque dans l’exil. Olivier Miquel leur rend justice. Car l’épopée napoléonienne est aussi une épopée amoureuse