Private Liberty, tome 1 : une BD de Nérac, Jean-Blaise Djian et Cyrille Ternon (Editions Vagabondages)

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Date de sortie : 23 avril 2014

Auteurs :   Nérac, Jean-Blaise Djian (scénario) et Cyrille Ternon (dessin)

Prix : 13,90 € (54 pages)

Private Liberty est une trilogie policière et fantastique écrite par Nérac (pour qui L’échelle de Kent est le premier album) et Jean-Blaise Djian (Les Quatre de Baker Street, Prospero, Le Grand Mort…) et illustrée par Cyrille Ternon (La conjuration des vengeurs). Le premier tome – L’échelle de Kent, sorti il y a peu – met en scène Jean Fanal, un journaliste qui enquête sur un crime aux allures surnaturelles : un homme écrasé par un 4×4 sur une plage de Normandie alors qu’aucune trace de pneu n’est décelée….

Résumé de l’éditeur :

Un homme est retrouvé mort sur la plage d’Omaha en Normandie, un 4X4 sur la tête : c’est le début de l’enquête surnaturelle que va mener le journaliste Jean Fanal. Son père a disparu et les cadavres de touristes pas comme les autres s’accumulent. C’est alors toute l’existence de ce reporter taciturne, cynique et attachant qui va se voir bouleversée. Du 6 juin 1944 à l’Amérique des années 20, Fanal découvrira qui est son père mais également qui il est lui-même, en exhumant l’histoire d’une guerre oubliée qui fait rage en secret depuis des siècles.

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Le scénario de Nérac et Djian offre un récit haletant à mi-chemin entre l’enquête policière réaliste et le comics de super-héros. Jean Fanal est un journaliste désabusé dont la vie privée semble plutôt chaotique. Un profil idéal pour en faire une sorte d’enquêteur acharné qui va vite découvrir que son père est lié à tous les mystères qui l’entourent. Un père aux capacités physiques hors normes (on retrouve un peu l’homme qui valait trois milliards) qui promet de dynamiter le rythme narratif. Course-poursuites, flash-backs et scènes d’action succèdent ainsi aux interrogations avec brio sans que le voile ne soit tout à fait lever, loin de là même.

La qualité du scénario est confortée par un dessin aux traits fins et légers dont le cadrage est souvent précis et dynamique.

Ce premier album réussi de Private Liberty promet une excellente suite qu’on attend de pied ferme.

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