Siberia 56 – tome 1, une BD de Christophe Bec et Alexis Sentenac (Glénat)

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Date de sortie : le 15 janvier 2014

Auteurs :   Christophe Bec (scénario) et Alexis Sentenac (dessin)

Prix unitaire : 13,90 € (48 pages)

Siberia 56 est une nouvelle série SF scénarisée par Christophe Bec (Bunker, Carthago, Doppelgänger, le double maléfique, Pandemonium, Sanctuaire, l’Aéropostale…), et illustrée par Alexis Sentenac (Les Hydres d’Arès). Ce premier album, La 13ème mission, annonce une série horrifique sombre et mystérieuse au milieu d’une planète plus hostile à l’homme qu’elle n’y paraît.

Résumé de l’éditeur :

Siberia est la 56e planète de précolonisation terrienne. Une planète entièrement recouverte de neige et de montagnes escarpées. Les pôles y atteignent des températures de – 200°C avec des vents glacials de 300 km/h. C’est dans ce véritable enfer que 5 scientifiques doivent rejoindre leur camp de base après un voyage de 80 millions d’années-lumières à travers l’espace. Mais, alors qu’ils descendent sur la planète, leur navette se retrouve malmenée par les vents violents et se crashe aussitôt ! Les survivants vont devoir parcourir les 250 kilomètres qui les séparent de la base… à pied. Autant dire qu’entre le froid mordant, les tempêtes et les redoutables prédateurs qui rôdent, leurs chances de survie sont proches du zéro absolu…

Avec Siberia 56, Christophe Bec nous livre son Sanctuaire de l’espace ! Un nouveau diptyque de SF au cœur d’un monde hostile mais fascinant, qui n’est pas sans nous rappeler quelques classiques du genre, superbement illustré par le dessin magistral d’Alexis Sentenac.

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L’atmosphère anxiogène développée dans le récit de Christophe Bec rappelle forcément celle de Sanctuaire ou Carthago, des séries cultes du même auteur (dans Sanctuaire, il était toutefois dessinateur, le scénario ayant été écrit par Xavier Dorison). Ici, l’histoire est également jonchée de morts troublantes et d’épais mystères autour de leurs explications. La différence, c’est que l’on est parachuté à l’autre bout de l’espace (plutôt brusquement !) sur une planète peu accueillante mais tout de même colonisée dans une moindre mesure par l’homme. On aimerait être rassuré mais le scénariste ne l’entend pas de cette oreille. Tout part à vau-l’eau. Et on se retrouve vite cloisonné dans de vieilles grottes avec des personnages en pleine crise d’angoisse. Christophe Bec a l’art de faire suffoquer, même au beau milieu de l’espace, il trouve toujours une solution claustrophobe. Une façon de rappeler que c’est lui qui tient les rênes. Une écriture remarquable.

S’ajoutent à cela les traits impeccables du dessin d’Alexis Sentenac. Un dessin digne de Christophe Bec sur Sanctuaire : sombre, fin et… simplement superbe. Un duo qui s’est bien trouvé.

Siberia 56 s’impose dès son premier album comme une série SF marquante, qui se lit d’une traite. A lire !

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