
De l’eau a coulé sous les ponts depuis les évènements funestes du 1 septembre 2001 (24 ans quand même), et tout le monde le sait, les Etats-Unis ont frappé fort pour punir les prétendus auteurs des attaques sur le sol américain. Les images ont fait le tour du monde et tout le monde se souvient de l’endroit et du moment où il a découvert ces images. Alors tout a été entrepris et une bonne poignée d’innocents a du probablement supporter des tortures accablantes sous prétexte que tout était permis pour venger les victimes. Le film est supporté par Amnesty International, et on comprend pourquoi. Le protagoniste principal Gamel est emmené, interrogé, tortuté et va certainement passer le reste de sa vie en détention. Est-il coupable? Est-il lié aux attentats? Il est en tous cas emmené loin d’Afghanistan pour être emmené à Guantanamo alias Gitmo. Le film n’élude aucun détail sur les souffrances physiques et psychologiques auxquelles le personnage doit faire face. Acculé, contraint au manque de sommeil, il tient bon et refuse d’avouer un crime qu’il n’a pas commis malgré les incessantes pressions. Le film est (un peu trop) long et montre le système carcéral américain sous tous les angles. Militaires qui ne laissent aucun répit, prisonniers contraints à l’isolement, affamés et privés de sommeil, installations insalubres, le film se regarde comme un documentaire éprouvant. Le monde entier a détourné le regard alors que des familles entières étaient touchées par la politique vengeresse du gouvernement américain, censé représenter la démocratie. Mais tout est justifiable avec de bons arguments détournés en sa faveur, la preuve en est…
Synopsis:
Durant la guerre contre le terrorisme déclenchée après le 11 septembre, Gamel est emmené de chez lui en Afghanistan, amené à la base aérienne de Bagram, puis à Guantanamo, Cuba pour être interrogé et torturé. Sa liberté dépend de John, un interrogateur militaire, chargé de son dossier.