Ce que la vie m’a appris, ou comment vivre heureux (Flammarion)

Perla Servan-Schreiber

Perla Servan-Schreiber

Ce que la vie m’a appris, ou comment vivre heureux (Flammarion)

Perla Servan-Schreiber nous livre dans son dernier livre, tout son héritage philosophique. S’il est vrai que Perla n’a pas eu d’enfants, elle ressent tout de même le besoin de transmettre ce qu’elle a appris de la vie, tout au long de sa propre vie.

Une certaine philosophie de vie

Perla Servan-Schreiber a 73 ans et nous dévoile les secrets de la vie. Elle parle d’elle, bien sûr, mais aussi des leçons transmises par la vie elle-même. Avec beaucoup de sérénité, Perla nous parle de la vie, de sa beauté, et du bonheur d’être vivante. Même si la mort ne lui fait pas peur, elle savoure chaque instant de sa vie. Pour être heureux, il faut déjà avoir confiance en soi, savoir se retrouver seul en face de soi-même, travailler sans se faire « bouffer » par son travail. Si on aime son travail, dit-elle, on n’a pas l’impression de travailler… Préserver son intimité, sa vie privée… Et surtout il faut acquérir assez de sagesse pour s’accepter tel que l’on est et accepter les évènements douloureux en prenant le temps de faire son deuil. Méditer, marcher, se retrouver seul pour se ressourcer…

Une belle vie

Perla Servan-Schreiber nous offre sa façon de voir la vie, très positive et emplie de sagesse. Mais elle ne nous dit pas pourquoi elle est toujours de blanc vêtu ! Perla Servan-Schreiber reste une femme belle, malgré son âge et qui a un regard qui reflète le bonheur. Elle a eu une belle vie de journaliste, a rencontré à 42 ans l’homme de sa vie, n’a pas eu d’enfants. Perla est une passionnée de cuisine et aime faire partager sa passion.
En lisant ce petit livre, on n’apprend rien de spécial si ce n’est que la vie est belle et qu’il est doux de ne pas pouvoir tout expliquer. Accepter dans la joie cette faiblesse et la vie en sera d’autant plus agréable. Voilà sa philosophie de vie ! Publik’Art a particulièrement apprécié les nombreuses références à Etty Hillesum qui a rédigé son journal intime absolument bouleversant alors qu’elle était à Auschwitz. (Une vie bouleversée, Seuil)

Quelques extraits :

Pourquoi travailler sa confiance ? Pour se simplifier la vie. Pour mieux vivre en société : si on ne se fait pas confiance, dur de faire confiance aux autres. P.56

[…] notre intimité ne dépend que de nous et de notre désir de la préserver. Elle constitue le socle de notre vie, de notre équilibre, de notre qualité humaine. Le plus rare est de rencontrer celle ou celui avec lequel nous aurons envie de créer et protéger cette intimité, à long terme. P.130

A quoi reconnaît-on, ce OUI entier, ni contraint, ni résigné ? Un jour on le ressent, tout simplement. L’attitude mentale de départ convie ensuite le cœur et les sens. Sinon, ça ne marche pas. Pas facile ? Une pratique est nécessaire, comme pour un muscle. Il s’agit d’ouvrir son cœur et ses bras au lieu de vivre les épaules rentrées. P.132

[vc_text_separator title= »RESUME DE L’EDITEUR ET INFOS » color= »custom » border_width= »5″ accent_color= »#1e73be »]

Ce que la vie m’a appris La grande affaire de ma vie est d’aimer. Apprentie à vie je suis.
Je sais peu de choses. J’en ai à peine compris. J’ai pourtant essayé, et si j’ai retiré quelque bénéfice de dix ans de psychanalyse, ces petits essentiels qui font les rencontres heureuses, le quotidien plus léger, seule la vie me les a appris. Je les ai ressentis plus que compris.
J’ai pris le risque, au fil de ces chapitres de traiter aussi bien du premier texto d’amour, de mon chat ou de la mort… Parce que la vie est ainsi faite, de clins d’oeil, de croche-pieds, etc.
L’école de la vie, en somme. Celle qui n’est enseignée nulle part. Avec la réserve consciente que toute expérience est unique ; mais l’observation réelle, que plus on dit son chemin, plus d’autres s’y reconnaissent ou s’en inspirent. Énigme de la transmission.
D’où ce livre, volontairement petit, sur un vaste sujet qui nous occupe tous : vivre. Ecrit à 73 ans, avec sincérité et tranquillité, celle de l’âge qui libère et autorise partage et transmission.
A butiner, peut-être à méditer, et qui sait, approcher l’unique condition des mortels que nous sommes  » l’acceptation joyeuse de la réalité ».

Date de parution : le 6 septembre 2017
Auteur : Perla Servan-Schreiber
Editeur : Flammarion
Prix : 14,90 € (204 pages)
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NOS NOTES ...
Originalité
Scénario
Qualité de l'écriture
Plaisir de lecture
Bénédicte de Loriol
En fonction depuis 2010, Bénédicte est notre directrice déléguée. Elle partage son expertise en de nombreux domaines. Elle dévore les livres comme d'autres dévorent le chocolat. Responsable des rubriques Littérature et Cinéma, elle gère aussi les opérations concours réalisées avec nos partenaires. Elle est notamment membre de l'Union des Journalistes de Cinéma (UJC).
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