Desperate Housemen, au Grand Point Virgule

Les desesperate housemen affiche
Trois mecs, un peu largués, au sens propre comme au sens figuré, se confessent. Il y aura des aveux, des mensonges, des regrets, des quiproquos, des retournements de situation… Bref c’est la vie des garçons… enfin celle que les filles ne connaissent pas…

Grand Point Virgule
Du mercredi au samedi à 19h45

Avec Jérôme Daran, Alexis Macquart et Stéphane Murat, mise en scène de Caroline Cichoz.

Globalement, Desperate Housemen raconte une histoire que tout le monde, plus ou moins, a déjà vécu. Une rupture, un nouveau couple, dix ans de mariage et une vie platonique… Trois hommes qui racontent leurs déboires amoureux et leur vision de la vie de couple autour d’un jus d’orange pas frais. Que dire à part : why not. C’est ce que nous nous sommes dit en allant voir ce spectacle : why not.

Sans être fan de Jérôme Daran, connu pour l’écriture des sketchs de Florence Foresti, nous avançons à reculons dans cette salle où la chaleur atteint des sommets. Et c’est Jérôme Daran qui ouvre le bal. Curieusement, ses répliques sont familières… Parce qu’en fait, elles ne sont que des bribes de son propre one-man show. L’intelligence du producteur du spectacle a donc été de mutualiser trois one-man show en un. Déception pour ceux qui ont déjà vu les trois spectacles : certaines scènes risquent d’être redondantes…

Qu’à cela ne tienne, Jérôme raconte son histoire (terminée) avec Sophie, Alexis et Stéphane eux, subissent les plaintes et racontent tour à tour leurs histoires de coeurs. Why not. Dans la salle, la gente féminine est en majorité, on comprend maintenant pourquoi. Une ribambelle de ricaneuses fêtent un enterrement de vie de jeune fille : why not. On esquisse des sourires, parfois même, on rigole bien. Quel dommage que le décor soit si statique et la mise en scène si « one-man show » : il y a quelques aller-retour des personnages, mais on sent bien que ces trois spécialistes du one-man peinent à faire le trio-man show. Dans ce huis-clos, on perçoit mal les interactions entre les personnages, et si le scénario se veut raconter une véritable histoire, la fluidité du récit n’est pas parfaite.

Alors, que dire ? Why not. Le spectacle est drôle, pas exceptionnel mais plus que ce que l’on attendait en voyant l’affiche kitschissime à l’effigie des trois desperate housewives…

 

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