L’homme de l’année 1848, une BD de Jean-Pierre Pécau, Benoît Dellac et Morgann Tanco (Delcourt)

Capture d’écran 2014-12-05 à 07.55.50L'homme de l'année 1848

L’homme de l’année 1848 – tome 9

Racontée par Jean-Pierre Pécau (L’Histoire secrète, Jour J, L’Homme de l’année, Paris Maléfices, Le Grand Jeu, Ligne de Front, Wonderball), et illustrée par Benoît Dellac (Missi Dominici, Les Princes d’Ambre, Marie Kingsley : la montagne des dieux), l’histoire de L’homme de l’année 1848 est celle du corsaire Jean Lafitte, qui aurait financé la publication du Manifeste du Parti Communiste de Karl Marx

Date de parution : le 20 mai 2015
Auteurs : Jean-Pierre Pécau (scénario), Benoît Dellac (dessin) et Morgann Tanco (couleurs)
Editions : Delcourt
Prix : 14,95 € (56 pages)

Résumé de l’éditeur :

1848. L’Europe s’embrase à l’idée de la démocratie. À Londres, un jeune philosophe du nom de Karl Marx travaille à la rédaction du Manifeste du Parti communiste. Mais comment faire éditer l’ouvrage ? Un homme étrange se présente alors pour payer l’imprimeur. Il dit venir des Amériques, s’appeler Jean Lafitte et être un ancien capitaine corsaire.

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Le point sur l’album :

Partant d’une hypothèse rejetée par la plupart des historiens selon laquelle Jean Lafitte serait le mystérieux soutien financier qui a permis l’impression du Manifeste de Karl MarxPécau prend quelques libertés avec l’Histoire et nous raconte le destin de ce corsaire de renom. Un scénario ponctué de flasch-backs sur les épisodes clés de la vie de cet aventurier de BaratariaRamené régulièrement à l’année 1848, le lecteur suit le corsaire expérimenté en mission de sauvetage pour récupérer Karl Marx, menacé d’arrestation, et lui faire quitter le territoire français. Une aventure de plus dans la longue vie de ce pirate qui ne dit pas son nom. Un scénario assez agréable à lire, malgré un découpage parfois abrupte entre les époques narratives.

Avec son dessin « à l’ancienne », Benoît Dellac ajoute son cachet à l’entreprise de Jean Lafitte. On voyage à travers les époques grâce au trait convaincant de l’artiste, qui ne manque pas de panache. Sa couleur directe ajoute quant à elle une authenticité bienvenue.

En résumé, ce neuvième album de L’homme de l’année célèbre Jean Lafitte assez flatteusement, à la hauteur de sa légende. A lire.

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