La Banque, tome 3 : une BD de Pierre Boisserie, Philippe Guillaume et Malo Kerfriden (Dargaud)

Capture-d’écran-2014-12-05-à-07.55.50La Banque tome 3

La Banque, tome 3 : 1857 – 1871 Deuxième Génération

Après un premier cycle des plus réussi, La Banque entame un nouveau diptyque, passant le flambeau à la deuxième génération. Nous sommes entre 1857 et 1871 et Paris est en train d’être entièrement rebâtie par le célèbre baron Haussmann, préfet de la ville. La grande saga financière et familiale a encore de beaux jours devant elle. Les scénaristes Pierre Boisserie (Dantès, Robin des BoisRoma…) et Philippe Guillaume (Dantès) s’associent cette fois au dessinateur Malo Kerfriden (Quaterback, KGB, Trafic, La rage, Otaku Blue), qui relève un challenge de taille en passant après Julien Maffre.

Date de parution : le 30 janvier 2015
Auteurs : Pierre Boisserie, Philippe Guillaume (scénario) et Malo Kerfriden (dessin)
Editions : Dargaud
Prix : 13,99 € (48 pages)

Résumé de l’éditeur :

La guerre familiale entre les Saint-Hubert se poursuit, mettant en scène les descendants de ceux qui ont animé les deux premiers épisodes de la série. Le contexte historique est toujours aussi passionnant puisque nous sommes maintenant au Second Empire, avec la reconstruction de Paris par le préfet Hausmann et, bien sûr, les énormes enjeux financiers liés à cette immense opération immobilière… Mêlant fiction et réalité, cette série est passionnante de bout en bout ! Premier volet du dyptique dessiné par Malo Kerfriden de cette chronique d’une saga familiale où l’argent et la finance régissent le monde.

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Le point sur l’album :

Après l’immense coup de coeur suscité par le premier cycle, la parution de ce nouvel album de La Banque est un bel évènement, en ce début d’année. Avec une petite surprise supplémentaire : la découverte du dessin de Malo Kerfriden dans cet univers.

Les scénaristes font une fois encore un excellent travail, donnant un nouveau souffle à leur saga. Le vieux couple fraternel, qui s’affronte désormais par l’intermédiaire des enfants, apprend à passer petit à petit le relais à ces derniers. Avec en toile de fond les enjeux financiers de la restauration de Paris par le Préfet Haussmann, la famille Saint-Hubert continue à se déchirer avec la même énergie destructrice. On assiste à la naissance d’une nouvelle intrigue, propre à cette deuxième génération qui semble prête à aller encore plus loin dans cette course folle. Une course après l’argent, certes, mais surtout celui qui se trouve dans le portefeuille de la famille rivale. Un scénario toujours aussi passionnant et haletant.

Avec une belle continuité, Malo Kerfriden a adopté l’univers de la série avec brio. On retrouve une belle finesse dans le trait, qui met en scène Paris en travaux sous des cadrages intéressants. Un dessin aux lignes claires et modernes, tout comme celui de son prédécesseur.

Au final, ce troisième tome de La Banque fait mouche. Le temps va être bien long en attendant son épilogue…

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