La nuit de l’Empereur, tome 1 : une BD de Patrice Ordas et Xavier Delaporte (Grand Angle)

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La Nuit de l'Empereur tome 1

La nuit de l’Empereur, tome 1

Revisitant l’Histoire à sa façon, Patrice Ordas (La Vénitienne, S.O.S Lusitania, Nous, Anastasia R, L’Ambulance 13, Moses Rose) propose un diptyque original avec La nuit de l’Empereur, où il met en scène Napoléon sur le front russe contraint à déjouer son assassinat. Un premier album qu’illustre un Xavier Delaporte (Chaabi, La Lignée) inégal.

Date de parution : le 1er avril 2015
Auteurs : Patrice Ordas (scénario) et Xavier Delaporte (dessin)
Editions : Grand Angle
Prix : 13,90 € (48 pages) 

Résumé de l’éditeur:

Alors que la Grande Armée fait retraite au travers de la steppe russe, Napoléon est certain que des comploteurs veulent l’assassiner. Martel, officier de sa garde rapprochée, propose de lui inventer un sosie attirant sur lui les coups destinés à sa Majesté. Pendant ce temps, l’empereur voyagera anonymement, escorté par une escouade de vétérans. Mais tandis que Napoléon et ses grognards sont assaillis par l’ennemi, le sosie est blessé puis enlevé…

La nuit de l'empereur tome 1 planche

Le point sur l’album :

C’est reclus dans une vieille ferme que Napoléon est obligé de vivre sa retraite de Russie. Une retraite anonyme puisque l’Empereur s’est fait remplacer par un sosie dans le but d’échapper à son propre assassinat. Une fuite manoeuvrée dans un froid glacial, traqué par les troupes adverses. Un épisode gouverné par l’action et les sacrifices, mis en scène par un spécialiste du récit historique. Ce dernier ponctue son scénario de multiples références et formules narratives de l’époque napoléonienne.

Ce premier album, intitulé Les Vieilles Moustaches, est à la fois dense et explosif, même s’il y a un léger déséquilibre entre un texte nourri et l’image parfois confuse (qui pousse donc à se raccrocher au texte).

Le dessin de Xavier Delaporte passe en effet parfois au second plan. Son graphisme chargé offre un spectacle digne de s’y attarder. On s’y oblige d’ailleurs souvent pour tenter de reconnaître les personnages pas toujours distinguables, ce qui est dommage. On regrette enfin une coloration hasardeuse, qui manque de cohérence.

Avec du bon et du moins bon, ce premier album de La nuit de l’Empereur aborde une fiction historique pertinente dont on se réservera de donner un jugement définitif avant d’en avoir lu l’épilogue. A suivre.

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