Le Temple du passé t. 2 : Envol
Adapté d’un roman de Stefan Wul, Le Temple du passé est un huis clos à ciel ouvert qui met en scène deux rescapés d’un naufrage spatial luttant pour quitter la planète inhospitalière sur laquelle ils ont échoué. Sur un scénario adapté par Hubert (Petit – Les ogres-dieux, Le Legs de l’Alchimiste, Les Yeux verts, La Sirène des Pompiers, Bestioles…) et et des illustrations signées Etienne Le Roux (Aménophis IV, Le dernier voyage d’Alexandre de Humbolt), ce second tome conclusif ne déçoit pas.
Date de parution : le 21 août 2015
Auteurs : Hubert (scénario) et Etienne Le Roux (dessin)
Editeur : Ankama
Prix : 14,90 € (64 pages)
Résumé de l’éditeur:
De tout un équipage, ils ne sont plus que deux… Échoués sur une planète inhospitalière, Jolt et Massir découvrent que leur vaisseau a été happé lors de son crash par une monstrueuse créature marine. Généticien de génie, Jolt lance le pari fou de faire muter la bête pour la contraindre à émerger. Mais si l’expérience fonctionne, que trouveront les deux hommes sur la terre ferme ? Qui captera leur signal de détresse, et quand ?
Le point sur l’album :
Après avoir surpris par sa capacité à prendre le contrepied des moeurs et des comportements de son époque (1957), Le Temple du passé opère son lâcher de ballons dans Envol, son second tome. S’amusant avec beaucoup de piquant avec l’attirance hétérosexuelle jugée comme contraire aux bonnes moeurs de cette dimension, le scénario met en scène ces deux hommes isolés de tout, qui vont chercher à se sortir de leur détresse spatiale. Pendant que l’un va faire naitre une nouvelle espèce télépathe redoutable, l’autre va remettre sur pied leur vaisseau. Des rôles bien répartis à l’exception de quelques détails afférents à l’affinité sexuelle.
Le temple du passé n’a pas manqué sa sortie. Un diptyque pertinent et abouti.
Mais l’auteur choisit surtout de mettre l’accent sur cette espèce créée par hasard, qui se nourrit de connaissances assimilées à grande vitesse… Ce qui pourrait bientôt représenter une menace pour nos deux spationautes. Ces derniers leur ont appris quelques rudiments, un peu comme le feu fut transmis à l’homme avant que ce dernier ne brûle la terre entière par les deux pôles.
Le scénario est particulièrement soigné dans son adaptation, méticuleux dans son découpage et sa construction, qui préparent un final réussi.
Les illustrations d’Etienne Le Roux sont réalisées avec finesse grâce à un trait d’une belle précision. La couleur met l’ensemble en valeur grâce à des contrastes assez esthétiques. On aime.
Le temple du passé n’a pas manqué sa sortie. Un diptyque pertinent et abouti.