Sherlock Holmes Society, t. 2 : Noires sont leurs âmes
Après avoir combattu une horde de zombies dans L’Affaire Keelodge, Sherlock Holmes entame le second volet de son enquête qu’il poursuit de sa propre initiative, à l’insu de son frère Mycroft. Tétralogie captivante écrite par Sylvain Cordurié (pour la collection 1800 des éditions Soleil), Sherlock Holmes Society est confiée à un dessinateur différent à chaque tome. Après Stéphane Bervas, c’est Eduard Torrents (Ramon Llull, la controverse juive, Le Convoi, Les Médicis) qui est cette fois chargé de nous effrayer.
Date de parution : le 26 août 2015
Auteurs : Sylvain Cordurié (scénario), Eduard Torrents (dessin) et Jean Bastide (couleurs)
Prix : 14,95 € (56 pages)
Editions : Soleil
Résumé de l’éditeur:
Bien décidé à découvrir les criminels qui se cachent derrière le drame de Keelodge, Sherlock, de retour à Londres, poursuit ses investigations. Comme son frère Mycroft l’a écarté de l’affaire, il ne dispose que de peu d’éléments pour faire avancer l’enquête. Elle prend toutefois un tournant décisif quand, remontant la piste du poison, le détective se retrouve face à un certain Edward Hyde, un petit homme répugnant, menacé de mort par ceux-là même qui ont condamné le village.
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Le point sur l’album :
En remontant la piste du poison utilisé à Keelodge, Sherlock Holmes croise rapidement la route d’un homme défiguré et violent, spécialisé dans les formules chimiques… Ce dernier n’est autre qu’Edward Hyde. Déterminé à élucider son affaire, le détective s’associe contre toute attente à cette brute hideuse qui profite de la protection de Sherlock Holmes pour échapper à des pourchassants plus que menaçants. Un intérêt commun qui va permettre de nouvelles révélations par des biais pas toujours pacifiques, et encore moins légaux.
Procurant de belles sensations, Sherlock Holmes Society séduit
Dans son scénario, Sylvain Cordurié propose ainsi de découvrir un Sherlock Holmes pas tout à fait innocent, qui prend quelques libertés avec la loi et la morale. Un récit haletant parfois freiné par une narration à la première personne un peu envahissante où le détective nous livre états d’âmes et réflexions sur l’enquête qui le préoccupe.
Côté dessin, Eduard Torrents a su adapter son trait pour assurer une certaine continuité avec celui du premier album, réalisé par Stéphane Bervas. Précis jusque dans les plus petites rides d’expression, il est élaboré en finesse, orné de jolis détails qui font la différence. Un dessin très bdgénique.
Procurant de belles sensations, Sherlock Holmes Society séduit non seulement par les alliances originales et inattendues consenties par le détective, mais aussi par son graphisme élégant et incisif. Un très bon divertissement.