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Une affaire de famille, écrit et réalisé par Kore-eda, notre coup de cœur (JC Lattès)
Publik’art suit de très près le réalisateur Hirokazu Kore-eda, qui reste un génie du XXIème siècle ! Après Tel père tel fils, et Notre petite sœur, voilà Une affaire de famille. Et cette fois-ci, ce sera son roman que nous sommes fiers de chroniquer ! C’est la toute première fois que Hirokazu Kore-eda écrit l’histoire de son film, Une affaire de famille, qui a reçu la Palme d’or au festival de Cannes 2018.
Thème favori de Kore-Eda
Kore-Eda est obnubilé par la famille, par les liens intrinsèques d’une famille. Et cette fois-ci, encore une fois, ce n’est pas n’importe quelle famille. Dès les premières pages du livre on est captivé par le quotidien peu banal de cette famille. Le père, Osamu, apprend au fils, Shöta, à voler dans les hypermarchés. La grand-mère, Hatsue, couche dans le même lit que sa petite-fille, et puis ils trouvent une petite fille de cinq ans et la ramènent dans cette maison insalubre de la grand-mère. Mais qui est Osamu ? Et la mère, Nobuyo, quel est son secret ? Et Aki qui gagne sa vie étonnamment ? Les liens du sang sont-ils indispensables à l’amour ?
Une famille très pauvre
Pas de beauté des cerisiers en fleurs dans ce livre, mais la pauvreté très assumée de cette famille unie. Même si le père et la mère n’ont pas l’air d’avoir des rapports normaux de couple, « ils sont au-dessus de ça « , une certaine chaleur règne dans cette maison misérable entourée d’immeubles. L’amour règne. Le fils lit dans un placard, il n’y a pas grand chose à manger. Mais que de la bienveillance. Ce qui n’a pas été le cas pour Juri, devenue Rin. la petite Rin s’intègre à toute vitesse dans cette famille bienveillante. Et sa « mère » l’aime comme si c’était vraiment sa fille. D’ailleurs en quelques mois, elle oubliera qu’elle ne l’a pas enfantée.
Pas de morale
Si les différents personnages n’ont guère de morale dans leur vie quotidienne, la leur est bien plus puissante, plus intimiste, plus profonde. Kore-Eda réalise et écrit une fable sociale à portée universelle, mettant en péril cette terrible société de consommation pour centrer son œuvre sur une humanité débordante d’amour. Comme à chacun de ses films.
Publik’Art ne pourrait que vous conseiller de lire le livre Une affaire de famille avant d’aller l’admirer dans les salles obscures (sortie le 12 décembre). Tout d’abord parce qu’il est très bien écrit. Très simplement. On découvre le style de l’auteur aussi épuré que ses films. Allant à l’essentiel qui peut se révéler étonnant pour nous et n’être que des détails… Mais des détails qui font la vie de cette famille. Et qui nous captivent dès la première page !
Cette affaire de famille va nous marquer pour très longtemps ! Ca c’est absolument certain ! Encore notre coup de cœur !