Parution fastueuse des carnets inédits d’Ingmar Bergman

Pour qui connait et apprécie Ingmar Bergman en le plaçant au panthéon du cinéma universel, la sortie de ses carnets est un évènement parfaitement immanquable. De quoi comprendre les intentions du génial réalisateur, ses passions, ses peurs aussi, moi je me lance dans cette lecture passionnante le plus tôt posssible!

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S’astreignant à une discipline d’écriture, Ingmar Bergman consignait dans ses carnets ses moindres réflexions, parfois de façon abrupte, cinglante ou, au contraire, en suivant patiemment les circonvolutions de sa pensée et de son désir, jusqu’à parvenir à leurs formulations exactes à travers des situations, des portraits, des dynamiques. Ici, c’est la germination même du travail créatif de Bergman qui s’offre au lecteur. Comment les idées jaillissent, s’interpénètrent, se font écho ou entrent en collision, se divisent et se nouent, pour aboutir à quelques-uns des plus grands films du XXème siècle.

Du Septième Sceau (1957) à Sarabande (2004), en passant par Persona (1966), Sonate d’automne (1978) ou Fanny et Alexandre (1982), ces Carnets inédits nous dévoilent les coulisses mentales de ses plus célèbres œuvres, mais aussi de projets de films jamais réalisés, au gré de dialogues, de scènes et d’anecdotes où la réalité et les souvenirs se mêlent à la fiction et au rêve.

On y voit Bergman vivre et évoluer avec ses personnages – peut-être même plus qu’avec ses contemporains. Il les découvre, les interpelle, les suit et les écoute, les laissant toujours libres de lui souffler la suite de leur histoire. Et c’est là l’un des aspects inattendus de ces Carnets : l’échange incessant de Bergman avec ses protagonistes, ses fantômes et ses démons, qui l’accompagnent dans ses réflexions les plus triviales comme ses plus ardentes prières.

Tour à tour journal intime et exploration du cœur palpitant de la création, ces Carnets nous livrent un autoportrait poignant, celui d’un artiste au quotidien, avec ses moments d’euphorie et d’abattement, à la recherche éperdue de la vérité enfouie, brute et intime, des êtres et des sentiments.

Traduction de Jean-Baptiste Bardin, note du traducteur, préfaces de Karl-Ove Knausgård et Dorthe Nors, postface de Jan Holmberg.

Ouvrage publié avec le soutien du Centre National du Livre, du Swedish Arts Council et du Fonds Descartes.

NOS NOTES ...
Qualité de l'ouvrage
Plaisir de la lecture
Stanislas Claude
Rédacteur ciné, théâtre, musique, BD, expos, parisien de vie, culturaddict de coeur. Fondateur et responsable du site Culturaddict, rédacteur sur le site lifestyle Gentleman moderne. Stanislas a le statut d'érudit sur Publik’Art.
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