Rédacteur ciné, théâtre, musique, BD, expos, parisien de vie, culturaddict de coeur. Fondateur et responsable du site Culturaddict, rédacteur sur le site lifestyle Gentleman moderne. Stanislas a le statut d'érudit sur Publik’Art.
Ce sont Les Films du Whippet qui proposent l'intégrale de Joe, personnage à qui le réalisateur slovaque Vladimír Pikalík (1928 - 2000) a donné vie. Le film contient 5...
Cergy-Pontoise est une ville nouvelle sortie de terre au début des années 70, comme certaines autres en banlieue parisienne. Tout le documentaire J'ai aimé...
L'évènement Les enfants écrivent leur monde d’après se déroule depuis le 24 septembre et jusqu'au 3 octobre à Paris dans le 16e arrondissement au 71 Avenue...
Ici présent propose une démarche vraiment originale pour faire profiter la personne de votre choix d'un large éventail de produits en provenance de toute...
Avec "Les petites filles modernes (titre provisoire)", Joël Pommerat poursuit son exploration de l’enfance et de l’adolescence, mais en en déplaçant nettement le centre de gravité.
Là où ses précédentes incursions s’attachaient à démonter les récits fondateurs ou à en révéler les failles, cette nouvelle création assume pleinement le surgissement du fantastique comme réponse à l’insuffisance du réel.
Après Blanche Neige et Roméo et Juliette, Angelin Preljocaj renoue avec le ballet narratif et son goût pour les histoires. Mêlant le chef-d’œuvre musical de Tchaïkovski à des arrangements plus contemporains comme il aime à le faire, il s’empare du mythe de la femme-cygne, et y ajoute des problématiques à la fois écologiques, psychologiques et politiques très actuelles. ransposition du conte donc dans le monde de l’industrie, du pouvoir et de la finance où les amours contrariées se vivent au milieu des gratte-ciels et de ses artifices entre moments de fêtes et d’hystérie collective. La première scène donne le ton : la danseuse qui incarne Odette, Théa Martin, est attrapée par plusieurs hommes en noir, et transformée, manu militari, en cygne. Cette métamorphose forcée, sur la musique inquiète de Tchaïkovski, annonce la radicalité du final qui verra les cygnes, en un moment suspendu, tomber ensemble au sol et dont la chute au regard de l’écosystème sacrifié, prend une dimension tragique.