Most recent articles by:

Stanislas Claude

Rédacteur ciné, théâtre, musique, BD, expos, parisien de vie, culturaddict de coeur. Fondateur et responsable du site Culturaddict, rédacteur sur le site lifestyle Gentleman moderne. Stanislas a le statut d'érudit sur Publik’Art.

Les innocentes : le récit sensible et pudique du film émeut

Dans les innocentes, rendez-vous avec une pépite comme le cinéma sait en produire. Pas d'effets superfétatoires, juste des acteurs qui touchent. C'est beau.

Clint Slate : un show rock au Théâtre Trévise

Clint Slate propose des morceaux plus aériens que dansants, introspectifs plus que déchainés. L'ambiance est au recueillement rock et à la réflexion.

Vinyl, série TV de Scorsese et Jagger : un rock plein de stupre et de sueur

Vinyl, la série de Martin Scorsese et Mick Jagger a enfin livré son pilote. Et il dépote. Scorsese poursuit son exploration du rêve américain par sa face trash.

Nikolaï Lugansky, un pianiste d’exception en concert au Théâtre des Champs Elysées

Nikolaï Lugansky est aujourd'hui un des pianistes majeurs du circuit pianistique mondial. Chacune de ses trop rares apparitions fait salle comble de la cave au plafond.

La Vache, film irrésistible de Mohamed Hamidi

La Vache sera le succès populaire du début de l'année 2016, c'est écrit et prévisible. Un film sans clinquant ni artifices au delà d'un casting de haut vol, réussi et enthousiasmant.

From Hell, le monument de Alan Moore et Eddie Campbell (Delcourt)

From Hell est maintenant compilé dans un énorme volume. Monstrueux, impressionnant, érudit, l'ouvrage impressionne par sa foisonnante somme documentaire.

Notre Sélection

Isabelle Carré, une « Serva amorosa » en majesté

Catherine Hiegel s’empare avec le talent qu’on lui connait, d’un grand rôle féminin en confiant à Isabelle Carré (exceptionnelle) le personnage de « La Serva amorosa », une femme libre et indépendante avant l’heure imaginée par Goldoni. Une femme stratège aussi qui, en usant de toutes les ruses, rétablira son maître, injustement déshérité, dans la place sociale qui lui revient. A travers cette farce mais pas que, Goldoni inverse le rapport de domination entre maîtres et valets. Il dessine des personnages à la fois inspirés de la commedia dell’arte mais aussi profondément humains, inspirés de l’observation de ses contemporains.