Les mangeurs de lapin ont plus d’un tour dans leur sac !
Lauréats du concours du Prix du public du Off d’Avignon 2014, les Mangeurs de lapin s’installent, pour quelques mois, à l’Alhambra. Sous le regard blasé d’un musicien stoïque, un trio animé d’une imagination délirante, tente désespérément d’éblouir le public par d’improbables numéros de cirque et de music-hall. Ces sympathiques escrocs, condamnés à rater tout ce qu’ils entreprennent, nous mènent en bateau, de l’Inde à l’Ecosse en passant par la savane et le Médoc.
Dates : du 15 octobre au 31 décembre 2015
Lieu : Alhambra (Paris)
Mise en scène : Alain Gautré
Un spectacle surréaliste, atypique par son côté déjanté et étonnant grâce à des comédiens qui ne se prennent pas au sérieux mais font preuve de virtuosité
Ils sont trois comédiens aux multiples talents et un musicien talentueux à l’air impassible. Les mangeurs de lapin étonnent et amusent. Ils jouent à la fois les piètres cornemusiers et les jongleurs virtuoses. Dans ce spectacle surréaliste et atypique, on assiste à la fois à une farce et à une performance. Atypique, par son côté déjanté et ses comédiens qui ne se prennent pas au sérieux. Surréaliste, car les mangeurs de lapin vous transportent dans leur univers à mi-chemin entre le cirque et le music-hall. Un univers bien à eux.
De dompteurs d’éléphants en fakirs, de danseurs étoiles en cacatoès de foire, les mangeurs de lapin sont de véritables transformistes. Si, de temps à autre, on se perd un peu dans ce farfelus mélange des genres, la surprise n’en est que plus agréable. Les trois personnages, en plus d’être adroits, sont attachants.
On aurait facilement pu tomber dans le grotesque : il n’en est rien. Cette joyeuse troupe réussit à façonner un show burlesque tout en élégance. Les costumes et accessoires (les éléphants !) sont particulièrement soignés, et les comédiens jouent avec finesse. Et le tout sur un fond musical parfaitement orchestré.
Un show burlesque tout en élégance
Les mangeurs de lapin séduiront petits et grands avec leur humour absurde et leurs multiples numéros. A l’Alhambra, la salle semble unanime : quel bon moment passé avec ce quatuor déjanté.
