Ocelot, le chat qui n’en était pas un
Album jeunesse sans prétention, Ocelot est aussi un félin imaginé par Jean-David Morvan (Sauvage, Zorn et Dirna, Nomad, Sillage, Spygames, Jaurès, Oms en série) et Séverine Tréfouël qui en signent le scénario (comme sur Youth United ou Magnum Photo). Un animal par ailleurs mis en image par Agnès Fouquart (Les chroniques de Sillage, tome 4).
Date de parution : le 19 août 2015
Auteurs : Jean-David Morvan, Séverine Tréfouël (scénario), Agnès Fouquart (dessin) et Magali Paillat (couleur)
Editeur : Delcourt
Prix : 12,50 € (48 pages)
Résumé de l’éditeur:
Ocelot est un magnifique félin qui parcourt le monde en compagnie de sa maîtresse, une jet-setteuse digne de Nabilla, afin de concourir aux plus importants concours de beauté animale. Mais au moment d’un transfert à Roissy, leurs routes se séparent et le voilà secouru par une curieuse bande de chats prêts à tout pour le ramener à son vrai domicile qu’il n’a jamais connu : la jungle sud-américaine.
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Notre avis sur la BD :
Ocelot est un petit félin perdu entre deux avions, récupéré par des bagagistes mal intentionnés, lorgnant sur la récompense qu’ils pourraient en tirer. Il faut dire que sa maîtresse est une célébrité populaire et qu’Ocelot a eu jusqu’ici une vie de luxe et de volupté. Parvenant à s’échapper des « griffes » de ses ravisseurs, il va devoir mener une vie de bohème malgré lui, et se faire rapidement des amis avec qui visiter les lieux mythiques de Paris.
Le scénario se révèle peu élaboré, sinon fade et téléphoné.
Les scénaristes nous font faire un petit tour en compagnie de ces petites boules de poils à travers un récit d’une grande légèreté. Une narration parfois coquine qui amuse sans faire d’étincelles. On regrette en effet le manque de suspens. Le scénario se révèle peu élaboré, sinon fade et téléphoné.
Question promenade, Agnès Fouquart maitrise son sujet. Elle réalise un dessin pétillant et coloré qui, sans être d’une grande sophistication, contribue largement au plaisir de cette petite sortie d’Ocelot.
Mais en dehors de cela, il n’y a pas grand chose à se mettre sous la dent dans cette BD pourtant si mignonne. Dommage.