Date de sortie : 20 août 2014
Auteurs : Nicolas Jarry (scénario) et Gwendal Lemercier (dessin)
Prix : 14,50 € (54 pages)
Le Petit roi est le troisième album de la série Oracle, regroupant 5 one shots différents pour 5 scénaristes et autant de dessinateurs dans un seul univers. Ici, c’est le scénariste Nicolas Jarry (Elfes, Tokyo Ghost, Nains !, Mercenaires, Troie) et l’illustrateur Gwendal Lemercier (Durandal, Charlemagne) qui s’y collent. Et autant dire que le Petit roi n’a de petit que le titre.
Résumé de l’éditeur :
Il est le roi du plus petit royaume de Grèce. Sa parole compte peu au regard de celle d’Athènes ou celle de Sparte. On le lui fait sentir, pire, on le lui dit. Il n’est rien qu’un grain de poussière grecque. Les Dieux ne lui accordent pas même l’ombre d’un regard. Il ne peut rivaliser dans l’art de la guerre. Mais il est d’autres arts. Ce roi, jeune, était un grand sculpteur avant que son talent se soit étouffé par son devoir envers son peuple.
Zeus va le mettre à l’épreuve… Il fera de ce minuscule royaume un havre de paix à condition que le petit roi parvienne à l’émouvoir. Le seigneur de l’olympe pleurera devant la plus belle statue qu’il ait jamais vue.
L’Oracle nous raconte donc le destin de ce Petit roi, qui a oublié son don d’artiste sculpteur, trop occupé à régner sur son peuple et partir en guerre au nom de son alliance avec Athènes… Mis à l’épreuve, il va devoir lancer un défi au Dieu de l’Olympe pour tenter de sauver les siens d’une guerre (et d’une mort) certaine. Et cela passera par la sculpture. Un récit original écrit par un Nicolas Jarry égal à lui même : un scénario simple et efficace. On voyage une nouvelle fois dans ce monde antique où les dieux et les oracles nous parlent. Un plaisir à chaque fois renouvelé à travers cette série qui réalise un sans faute jusqu’ici (voir les chroniques du tome 1 et du tome 2).
Le dessin de Gwendal Lemercier s’inscrit lui aussi dans la droite lignée de la série, dans un style réaliste soigné. Le trait est fin, nourrit de nombreux détails et la lumière omniprésente met brillamment l’ensemble en valeur.
Ce troisième album offre ainsi son lot de plaisirs visuels et scénaristiques !