
Déjà admiré à de nombreuses reprises, le groupe So Floyd est de retour pour une tournée 2025 à la hauteur des tournées triomphales 2024 et 2023. Les fans ne peuvent que se pâmer au milieu d’une salle archi comble, tous les classiques sont de sortie. Le concert débute sur un Sorrow tellurique puis un Learning to fly aérien et majestueux. Puis vient l’heure du premier classique, High Hopes, seul extrait de The Division Bell, acclamé comme il se doit. Quand le tic tac d’une horloge retentit, l’audience est en délire, c’est le moment de Time en particulier et The Dark Side of the Moon en général. Le solo de guitare est une splendeur avant que ne se fassent entendre The Great Gig in the Sky, Money, Us and Them, Brain Damage et Eclipse. Les puristes remarqueront que l’ordre des chansons de l’album n’est pas respecté mais personne ne s’en plaint, le saxophone, le piano, les choristes, tout le monde livre une prestation au diapason. Enfin vient l’heure de l’album Whish you were here avec le classique Shine on you crazy diamond et Have a cigar tandis que le morceau titre est gardé pour plus tard. Le chanteur se change pour chaque morceau emblématique, camisole de force pour Brain Damage, chapeau melon et valise sur Us en them, costume à ampoule comme un clin d’œil A Momentary lapse of reason sur Shine on, et surtout manteau de cuir fasciste et lunettes noires quand The Wall retentit avec l’intro mythique et rythmique de In the flesh? Les choristes sont en tenue paramilitaire, les drapeaux ciglés des célèbres marteaux défilent sur l’écran circulaire, l’imagerie dictatoriale fait toujours son petit effet. Le héros Pink a beau hurler que le mur est trop haut, il sombre dans un délire hyper graphique et abyssal. Hey you, Young Lust, Another Brick in the Wall part 2 et Part 3, Run like hell, c’est du délire. Le groupe connait ses partitions sur le bout des ongles et tous les interprètes donnent du cœur à l’ouvrage, basse, 2 batteries, 2 guitares, le public n’en perd pas une miette et s’abreuve à la source du Floyd. D’abord sagement assis, les spectateurs se lèvent à la moitié du concert pour participer activement aux hourras et aux ovations. Puis vient le moment des éternels rappels, l’émouvant Wish you were here à la guitare sèche devant un mur de portables allumés et la folie Comfortably Numb avec sa mise en scène flamboyante. So Floyd a fait plus que remplir le contrat, c’est un triomphe. Les dates de concert sont disponibles sur le site pour d’autres grands moments floydiens en perspective à travers toute la France.
Synopsis:
Deux heures de spectacle pour un hommage troublant qui promet un bond dans le temps et une approche originale de l’œuvre du plus grand groupe des années 70 !