Vietnam, tome 2 : une BD de Frédéric Brrémaud et Chico Pacheco (Treize étrange / Glénat)

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Vietman tome 2

Vietnam – le réveil du Bouddha

Vietnam se termine avec ce deuxième album où l’on va enfin pouvoir assister au réveil du bouddha. Un diptyque signé au scénario par Frédéric Brrémaud (Robin HoodAlienorSexy GunDaffodil, Kochka et Banana Fight, Love…) et au dessin par Chico Pacheco (Trop mortel). Pour en savoir plus, vous pouvez lire notre chronique du tome 1.

Date de parution : le 1er avril 2015
Auteurs : Frédéric Brrémaud (scénario) et Chico Pacheco (dessin)
Editeur : Glénat
Prix : 13,90 € (48 pages) 

Résumé de l’éditeur:

Vietnam, fin 1971. Revenu d’un voyage au bout de l’enfer, le capitaine Wesson parvient finalement à rejoindre sa compagnie. Il révèle au général Walter le destin funeste qu’a connu sa patrouille : forcés de retrouver un imposant Bouddha en bronze en pleine jungle, ils ont subi une embuscade dont lui seul est sorti vivant. Une statue qui semble l’objet de toutes les convoitises : des guerriers Viet-congs, un antiquaire véreux et même le FBI cherchent à s’en emparer ! Aussi intrigué qu’agacé, le général charge Wesson de repartir sur sa trace pour éclaircir l’affaire. Pour l’aider, il lui adjoint une équipe de vétérans de la guerre d’Algérie aux méthodes musclées : les gazelles.
Fin du diptyque signé Brrémaud et Chico Pacheco dans la jungle hostile du Vietnam, entre Platoon et Indiana Jones !

Vietman tome 2

Le point sur l’album :

Sain et sauf, le capitaine wesson va repartir à la recherche du Bouddha pour retrouver les malfrats à l’origine de la perte de toute sa patrouille. Et c’est en compagnie des gazelles que l’ordre de mission est exécuté. Une unité d’élite… sur le papier. Car ce second tome de Vietnam fait plutôt sourire en mettant en scène des soldats de tous bords totalement niais, qui se font exploser ou trouer comme des passoires à la moindre occasion. Des morts comme s’il en pleuvait. Comme une parodie d’un Platoon réalisé à l’arrache.

Dans ce Vietnam,  le scénario paraît grossier. Mais dans un esprit toujours rock’n roll. Les aficionados des récits de guerre ont là un terrain de jeu amusant. Mais sans plus.

Le dessin dynamique et moderne de Chico Pacheco est quant à lui légèrement mieux maîtrisé que dans le premier album où les cadrages manquaient parfois de pertinence.

En conclusion, le diptyque de Vietnam manque d’aboutissement et de précision, mais contient aussi un bonne dose de fun dans le ton et l’exécution.

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