12 rue royale ou les sept défis gourmands, une BD de Hervé Richez et Efix (Grand Angle)

12 rue royale ou les sept défis gourmands12 rue royale ou les sept défis gourmands, une BD de Hervé Richez et Efix (Grand Angle)

Nouvelle comédie culinaire, 12 rue royale ou les sept défis gourmands propose un programme gourmand pour les amoureux des belles tables. L’occasion d’entrer dans les cuisines de Mathieu Viannay, chef étoilé du célèbre restaurant La Mère Brazier à Lyon. Dans cet album BD de Hervé Richez (Sam Lawry, Le Messager, Groom Lake, Les Fondus, Mafia Tuno, Les Poulets du Kentucky) et Efix (Mon amie la poof, K, une jolie comète, Music Box), le chef se lance dans des défis impossibles pour pouvoir agrandir son restaurant.

Rendre une table heureuse, régaler ses convives d’un menu unique, séduire ou encore créer un souvenir : tels sont les exemples de défis que le chef doit relever pour convaincre son voisin de lui vendre sa propriété afin d’agrandir enfin son restaurant et refuser peut-être un peu moins de monde. Des challenges qui ont pour point commun l’émotion. L’émotion de l’instant, de la dégustation ; l’émotion dans le palais ou l’émotion qui reste ancrée en tête…

Apportant un zeste de fantaisie bien heureuse, le scénario de Hervé Richez peine à maintenir l’intérêt de la lecture. Le chapitrage de l’histoire en autant de défis lui donne une dimension de catalogue un peu maladroit. Ce qui n’empêche pas de partager le plaisir et un certain amour pour la gastronomie qui animent l’album. Le dessin noir et blanc de Efix est quant à lui bienvenu, donnant un vrai dynamisme sous un trait d’humour, avec l’utilisation de filtres où seule la nourriture est mise en couleur. Une idée toute simple qui fonctionne très bien.

En résumé, 12 rue royale ou les sept défis gourmands est une comédie qui manque un peu de substance, un comble pour un récit hautement gastro !

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Peut-on, par les seuls pouvoirs de la gastronomie, relever des challenges aussi fous qu’aider un convive atteint d’Alzheimer à retrouver la mémoire ou rendre amoureux deux êtres que tout oppose ? Tel est le défi que Mathieu Viannay, chef du célèbre restaurant lyonnais « La Mère Brazier », vient d’accepter. Plus qu’une mélodie, un hymne au sens et aux plaisirs de la table, servi par une galerie de personnages savoureux !

Date de parution : le 4 novembre 2015
Auteur : Hervé Richez (scénario) et Efix (dessin)
Genre : fantaisie culinaire
Editeur : Grand Angle
Prix : 18,90 € (78 pages)
Acheter sur : Amazon l BDFugue

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NOS NOTES ...
Originalité
Scénario
Dessin
Plaisir de lecture
Gaël
Gaël a créé Publik'Art en 2009. Notaire de formation, il est responsable de la rubrique BD et gère l'administration du site (webmaster). Il vit dans le sud de la France d'où il anime le webzine avec les membres de la rédaction, présente sur la majeure partie de l'hexagone : Paris, Bayonne, Montpellier, Lille, Lyon.
12-rue-royale-ou-les-sept-defis-gourmands-une-bd-de-herve-richez-grand-angle 12 rue royale ou les sept défis gourmands, une BD de Hervé Richez et Efix (Grand Angle) Nouvelle comédie culinaire, 12 rue royale ou les sept défis gourmands propose un programme gourmand pour les amoureux des belles tables. L'occasion d'entrer dans les cuisines de Mathieu Viannay, chef...

1 COMMENTAIRE

  1. Je ne trouve pas que l’aventure soit peu crédible ou perde de sa substance. Crédible ? Il y a deux crédibilités en art. Le réalisme : alors là, si l’aventure est peu probable, elle n’est pas impossible. Entre la difficulté de s’aggrandir d’un côté et la facilité à vendre de l’autre côté, on voit bien qu’il y a possibilité que les propriétaires en viennent à poser toutes sortes de conditions aux acheteurs. La suspension d’incrédulité acceptée compte aussi. Le dessin est loin d’être hyper-réaliste, si on l’accepte, on pousse plus volontiers du côté de la fantaisie. Les couleurs, enfin le noir et blanc et gris crémeux, vont dans ce sens… Enfin, ces épreuves servent d’épreuve pour… Je ne spoilerais pas, quelque chose d’important pour le propriétaire inventeur des épreuves.

    Enfin, il y a un retournement, une chute que j’aime bien à la fin.

    Donc j’encourage à lire voire à acheter cet album.

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