Most recent articles by:

Amaury Jacquet

Si le droit mène à tout à condition d'en sortir, la quête du graal pour ce juriste de formation - membre de l'association professionnelle de la critique de théâtre de musique et de danse - passe naturellement par le théâtre mais pas que où d'un regard éclectique, le rédac chef rend compte de l'actualité culturelle.

Le programme de la semaine 7 de La Comédie continue !

Pour cette septième semaine, la chaîne met à l'honneur : ► les grands dramaturges français que sont Anouilh (avec Antigone montée par Marc Paquien), Racine (et Britannicus notre critique ici par Stéphane Braunschweig), Molière (dont Hervé Pierre a mis en scène George Dandin et La Jalousie du barbouillé) ou encore Feydeau (vu par Lukas Hemleb avec Le Dindon) ► un spectacle qui fit événement lors de sa création Salle Richelieu en 1993, Bal masqué d'après Mikhaïl Lermontov mis en scène par Anatoli Vassiliev ► la série des Singulis Seuls-en-scène, où l'on pourra entendre les mots de Daniel Pennac dans Chagin d'école par Laurent Natrella, de Raymond Devos avec Les fous ne sont plus ce qu'ils étaient par Elliot Jenicot ou encore de Christine Montalbetti dans Le Bruiteur par Pierre Louis-Calixte ► l'art du ballet, avec la diffusion de La Source chorégraphiée par Jean-Guillaume Bart au Palais Garnier, qui réunit à son générique plusieurs membres ou fidèles de la Comédie-Française : Éric Ruf à la scénographie, Christian Lacroix aux costumes ou encore Clément Hervieu-Léger à la dramaturgie...

Le programme de la semaine 6 de La Comédie continue !

Cela fait un mois maintenant que La Comédie continue ! émet chaque jour pour un public toujours croissant : plus de 155 000 spectateurs ont déjà répondu à l’appel. Près de 350 programmes ont été composés spécialement pour la chaîne et 62 levers de rideaux diffusés.

Au monde, opéra de Philippe Boesmans sur un livret de Joël Pommerat pour une rencontre au sommet

Avec Au monde (créé en 2004), tout l’art de la mise en scène de Joël Pommerat se trouve là et annonciateur de son histoire de théâtre qui n’est pas seulement de raconter la société ou le politique mais aussi de concrétiser un univers sensible : Plateau dépouillé, utilisation de la lumière (d’où vient-elle et comment éclaire-t-elle ?), quasi- absence de couleurs (des contrastes), mise en valeur du corps de l’interprète dans l’espace scénique mais solitude de ces corps, utilisation du fonds de scène comme unique décor stylisé. On y devine le mystère, la solitude et le possible inaccompli de chacun des personnages.

La Comédie continue ! le programme de la semaine 5 du 27 avril au 3 mai 2020

En 24 jours de diffusion de La Comédie continue !, plus de 264 programmes inédits et 48 levers de rideau ont été proposés à un public toujours plus nombreux. Plus de 120 000 spectateurs ont déjà répondu à l'appel et l'on dénombre plus de 80 000 écoutes des programmes podcastables sur Soundcloud.

Les Marchands, la fable noire et puissante de Joël Pommerat

Tout l’art de la mise en scène de Joël Pommerat se trouve là, annonciateur de son histoire de théâtre qui n’est pas seulement de raconter la société ou le politique mais aussi de concrétiser un univers sensible : Plateau dépouillé, utilisation de la lumière (d’où vient-elle et comment éclaire-t-elle ?), quasi- absence de couleurs (des contrastes), mise en valeur du corps du comédien dans l’espace scénique mais solitude de ces corps, utilisation du fonds de scène comme unique décor stylisé. On y devine le mystère, la solitude et le possible inaccompli de chacun des personnages.

Notre Sélection

« I will survive » : rire nerveux et malaise garanti

Avec I Will Survive, Les Chiens de Navarre rappellent une vérité simple : quand la réalité devient trop absurde pour être racontée, il ne reste plus qu’à l’exagérer pour qu’elle redevienne audible. Jean-Christophe Meurisse l’a bien compris : l’outrance n’est pas une facilité, mais un outil — une loupe déformante pour mieux scruter les recoins les plus gênants de la société française. Et c’est justement parce qu’il observe si finement qu’il grossit si fort.

Une École de danse d’une troublante modernité à la Comédie-Française

Il arrive que le théâtre ressuscite des œuvres qu’on croyait promises à l’oubli. Avec "L’École de danse", Clément Hervieu-Léger réalise précisément cela : redonner souffle à une comédie que Goldoni retira de l’affiche après deux malheureuses représentations. Un naufrage originel, devenu aujourd’hui matière à renaissance.