Rédacteur ciné, théâtre, musique, BD, expos, parisien de vie, culturaddict de coeur. Fondateur et responsable du site Culturaddict, rédacteur sur le site lifestyle Gentleman moderne. Stanislas a le statut d'érudit sur Publik’Art.
Le musée de l’Orangerie met en regard deux peintres majeurs du XXe siècle, Soutine et De Kooning pour des réflexions parallèles sur leurs influences...
L'exposition Un.e Air.e de famille se tient au Musée d'art et d'histoire de Saint-Denis jusqu'au 8 novembre 2021. Elle complète d'autres évènements de la Saison...
Morgon 1920 cuvée 2020, c'est une référence à l’année de naissance du grand-père du producteur, Antoine, qui, il y a quelques décennies, cultivait déjà...
Le Musée Jacquemart André fait honneur à un artiste majeur du XVe siècle, abandonné pendant longtemps et redécouvert au XIXe siècle, Sandro Botticelli (1445...
Cette nouvelle appellation Belle des Vignes du Domaine Cauhapé réserve une très belle surprise avec ses aromes fruités qui tirent vers des arômes exotiques,...
Après Blanche Neige et Roméo et Juliette, Angelin Preljocaj renoue avec le ballet narratif et son goût pour les histoires. Mêlant le chef-d’œuvre musical de Tchaïkovski à des arrangements plus contemporains comme il aime à le faire, il s’empare du mythe de la femme-cygne, et y ajoute des problématiques à la fois écologiques, psychologiques et politiques très actuelles. ransposition du conte donc dans le monde de l’industrie, du pouvoir et de la finance où les amours contrariées se vivent au milieu des gratte-ciels et de ses artifices entre moments de fêtes et d’hystérie collective. La première scène donne le ton : la danseuse qui incarne Odette, Théa Martin, est attrapée par plusieurs hommes en noir, et transformée, manu militari, en cygne. Cette métamorphose forcée, sur la musique inquiète de Tchaïkovski, annonce la radicalité du final qui verra les cygnes, en un moment suspendu, tomber ensemble au sol et dont la chute au regard de l’écosystème sacrifié, prend une dimension tragique.
C'est sur la scène du célèbre cabaret de Pigalle "Madame Arthur" qu'est né ce spectacle. Sébastien Vion, alias Corinne, et ses copines Brenda Mour et Patachtouille s'emparent du répertoire d'Alain Bashung.
Une relecture à l’aune de leur univers fantasmagorique et drag-queen qui ne dénature jamais l’œuvre et sa flamboyance lunaire, bien au contraire, elle s’y colle.
On entre dans "Débandade" comme on débarque dans une fête où l’on ne sait ni qui a lancé l’invitation ni quel sera le premier toast porté à la masculinité.
Et c’est peut-être cela la vraie ambition de la pièce : ne pas traiter la masculinité comme un concept, mais la laisser surgir en désordre, en fragments, en éclats contradictoires, avec la même imprévisibilité que ces conversations qu’on a lorsqu’on ouvre un micro à des hommes interrogés sur le sujet.