Rédacteur ciné, théâtre, musique, BD, expos, parisien de vie, culturaddict de coeur. Fondateur et responsable du site Culturaddict, rédacteur sur le site lifestyle Gentleman moderne. Stanislas a le statut d'érudit sur Publik’Art.
Le fondateur du projet Nouvelle Vague, Marc Collin, encore dans toutes les mémoires pour sa musique gentiment easy listening avec ses reprises punk à...
En 1992, la planète ciné s'affolait sous les coups de boutoir d'un réalisateur néerlandais toujours friand de polémique. Des scènes explicites n'y allaient pas...
Après Blanche Neige et Roméo et Juliette, Angelin Preljocaj renoue avec le ballet narratif et son goût pour les histoires. Mêlant le chef-d’œuvre musical de Tchaïkovski à des arrangements plus contemporains comme il aime à le faire, il s’empare du mythe de la femme-cygne, et y ajoute des problématiques à la fois écologiques, psychologiques et politiques très actuelles. ransposition du conte donc dans le monde de l’industrie, du pouvoir et de la finance où les amours contrariées se vivent au milieu des gratte-ciels et de ses artifices entre moments de fêtes et d’hystérie collective. La première scène donne le ton : la danseuse qui incarne Odette, Théa Martin, est attrapée par plusieurs hommes en noir, et transformée, manu militari, en cygne. Cette métamorphose forcée, sur la musique inquiète de Tchaïkovski, annonce la radicalité du final qui verra les cygnes, en un moment suspendu, tomber ensemble au sol et dont la chute au regard de l’écosystème sacrifié, prend une dimension tragique.
C'est sur la scène du célèbre cabaret de Pigalle "Madame Arthur" qu'est né ce spectacle. Sébastien Vion, alias Corinne, et ses copines Brenda Mour et Patachtouille s'emparent du répertoire d'Alain Bashung.
Une relecture à l’aune de leur univers fantasmagorique et drag-queen qui ne dénature jamais l’œuvre et sa flamboyance lunaire, bien au contraire, elle s’y colle.
On entre dans "Débandade" comme on débarque dans une fête où l’on ne sait ni qui a lancé l’invitation ni quel sera le premier toast porté à la masculinité.
Et c’est peut-être cela la vraie ambition de la pièce : ne pas traiter la masculinité comme un concept, mais la laisser surgir en désordre, en fragments, en éclats contradictoires, avec la même imprévisibilité que ces conversations qu’on a lorsqu’on ouvre un micro à des hommes interrogés sur le sujet.
l fallait que La Cage aux folles retrouve un jour le Théâtre du Châtelet. La salle aime les éclats, et Olivier Py les défis.
Cette nouvelle production, portée par un Laurent Lafitte en état de grâce, assume parfaitement ce double héritage : celui d’un spectacle festif, et celui d’une œuvre dont la légèreté n’a jamais masqué l’aspiration à la liberté.