Olympia : une BD de Vivès, Ruppert et Mulot (Dupuis / Aire Libre)

Olympia - une BD de Vives, Ruppert et Mulot

Olympia : une BD de Vivès, Ruppert et Mulot (Dupuis / Aire Libre)

Après La Grande Odalisque, l’album Olympia nous donne rendez-vous avec nos trois drôles de dames préférées, spécialisées dans le vol de tableaux et autres objets d’arts. Réalisé à six mains, l’album est signé Florent RuppertJérôme Mulot (duo génial auteur de Panier de singe,  Le Royaume, La Grande OdalisqueLa technique du périnée) ainsi que Bastien Vivès (Amitié étroite, Elle(s), le Goût du chlore, Dans mes yeux).

Date de parution : le 16 octobre 2015
Auteurs : Bastien Vivès, Florent Ruppert et Jérome Mulot (scénario et dessin), Isabelle Merlet et Jean-Jacques Rouger (couleurs)
Editeur : Dupuis / Aire Libre
Prix : 20,50 € (140 pages)
Acheter sur : Amazon l BDFugue

[vc_custom_heading text= »Résumé de l’éditeur : » font_container= »tag:h6|text_align:left|color:%23337ebf » google_fonts= »font_family:Lobster%3Aregular|font_style:400%20regular%3A400%3Anormal »]

Alex, Sam et Carole sont les braqueuses les plus sexy que la terre (et la bande dessinée) ait portées. Drôles de dames des temps modernes, elles peuvent accomplir les plus grands coups et ne reculent devant aucun obstacle. Après « La Grande Odalisque », prix Landerneau 2012, les auteurs à succès Bastien Vivès (Polina, Last Man) et Ruppert & Mulot (« La technique du périnée ») redonnent vie à leurs héroïnes favorites. On les avait quittées en mauvaise posture après le périlleux cambriolage du Louvre et la disparition de Carole. Pour qu’elles reprennent du service, il leur faudra cette fois une mission incroyable ? ce sera le vol de trois tableaux, parmi lesquels l’Olympia de Manet, exceptionnellement exposé au Petit Palais, à Paris. La suite d’un univers créé à six mains avec un plaisir évident, au sein duquel le fantasme devient joyeuse série B, les dialogues truculents rythment l’action et où l’aventure se transforme en un récit moderne, dynamique et terriblement drôle.

[vc_custom_heading text= »Les planches de l’album : » font_container= »tag:h6|text_align:left|color:%23337ebf » google_fonts= »font_family:Lobster%3Aregular|font_style:400%20regular%3A400%3Anormal »]
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[vc_custom_heading text= »Notre avis sur l’album : » font_container= »tag:h6|text_align:left|color:%23337ebf » google_fonts= »font_family:Lobster%3Aregular|font_style:400%20regular%3A400%3Anormal »]

Alors qu’Alex et Sam croient Carole morte – comme le laissait entendre l’issue de leur dernier braquage dans La Grande Odalisque – les deux amies ont bien du mal à s’en sortir. Il faut dire qu’Alex a totalement perdu pied et n’est plus que l’ombre d’elle-même. Elle préfère les plans culs, l’alcool et la drogue à tout le reste (ce qui était déjà le cas avant, mais là on peut dire qu’elle atteint des sommets) tandis que Sam tente de monter des coups. Tombées entre les mains de la mafia, elles vont être forcées à commettre le vol de trois tableaux exposés au Petit Palais à Paris. C’est là que Carole refait surface, enceinte jusqu’au bout des ongles !

[U]n jeu de séduction original, en filigrane d’un récit à suspens qu’on ne lâche pas une seconde !

Jouissif ! C’est le premier mot qui vient quand on repense à la lecture d’Olympia. Ce récit d’action, acidulé par une narration aux tirades piquantes sinon d’une grossièreté amusante, est particulièrement rythmé. Audacieux et d’une modernité absolue, le scénario ne s’interdit rien. La lecture ne présage de rien, on peut s’attendre à tout et… tout arrive, justement. On est captivé de A à Z par cette périlleuse aventure à laquelle on ne résiste pas.

Ajoutez à cela la grande sensualité du dessin et vous aurez un album très abouti. Si le trait est irrégulier et assez imprécis, il est presque poétique et n’a aucun mal à nous emporter dans cet univers inattendu !

Olympia, comme La Grande Odalisque, nous fait succomber une nouvelle fois par un jeu de séduction original, en filigrane d’un récit à suspens qu’on ne lâche pas une seconde !

Vidéo : ils construisent une caravane en LEGO et établissent un record du monde !

caravane LEGO

Vidéo : ils construisent une caravane en LEGO et établissent un record du monde !

Douze semaines de travail et 215 158 pièces de LEGO, c’est ce qu’il a fallu à la bande de joyeux (mais sérieux aussi) lurons anglais qui se sont attaqués à un projet totalement loufoque et carrément ambitieux : construire une caravane en LEGO. Avec cette performance, ils ont battu le record du monde de la plus grande caravane du monde construite en LEGO.

Mise sur pieds grace au travail acharné de 12 professionnels de la construction de LEGO, la caravane affiche des mensurations de 2.2 m par 3.6 m de long. Et elle semble équipée avec tout ce qu’il faut pour vivre une expérience de camping hors normes !

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Tandis que je me dénude, un livre de Jessica L.Nelson (Belfond)

Tandis que je me dénude

Tandis que je me dénude, de Jessica L.Nelson

Jessica L.Nelson a sûrement donné beaucoup d’elle-même dans son dernier roman : Tandis que je me dénude. Ayant été elle-même conseillère littéraire et chroniqueuse sur TF1, elle connaît bien son sujet ! Tandis que je me dénude raconte l’histoire d’une auteure qui doit promouvoir son dernier livre à la TV durant 1h30 d’émission.

Date de parution : le 13 août 2015
Auteur : Jessica L.Nelson
Editeur : Editions Belfond
Prix : 16,50 € (237 pages)
Acheter sur : Amazon

[vc_custom_heading text= »4ème de couverture : » font_container= »tag:h5|text_align:left|color:%23337ebf » google_fonts= »font_family:Lobster%3Aregular|font_style:400%20regular%3A400%3Anormal »]

« Et si en revêtant un masque on en disait plus sur soi, parce que enfin on se sent libre ? »

Elle ne se dénude pas vraiment. Elle garde tous ses vêtements. Et pourtant, devant les caméras, cet auteur d’un premier roman aura l’impression d’être à découvert. Que tous – les invités du plateau, l’animateur, les téléspectateurs, le public ou encore son attachée de presse dans les coulisses – auront exploré la moindre parcelle de son corps et de son intimité, sans bienveillance aucune… Alors elle se fissure de l’intérieur, en direct. Et, tandis qu’elle s’effondre et se débat contre elle-même, consciente qu’elle est sans doute son pire ennemi, c’est son histoire qui se construit en un redoutable puzzle à mesure que se déconstruit son être.

[vc_custom_heading text= »Notre avis sur le livre : » font_container= »tag:h5|text_align:left|color:%23337ebf » google_fonts= »font_family:Lobster%3Aregular|font_style:400%20regular%3A400%3Anormal »]

Angelica, dite Angie, a écrit son premier roman : Bébés de brume. Un livre sur les ados. Elle est professeur de français, à Paris. Elle est invitée à la TV pour parler de son roman. Seulement la TV, ce n’est pas vraiment son truc. Son histoire pourrait être banale, mais elle ne l’est pas.

Des démons, des voix hantent Angie.

Dans son livre, les ados passent pour des monstres, des êtres violents voire extrêmes. Avec une toute puissance virtuelle. Et Angie n’invente rien. Tout ce qu’elle écrit, elle l’a vécu. Mais elle ne peut pas le dire. Elle ne veut pas. Sinon, elle ne le supporterait pas. En fait, tout est flou, cela a-t-il vraiment existé ou est-ce du virtuel ? Angie ne veut pas étaler son intimité. Ca ne les regarde pas. Elle-même ne sait plus…

Des démons, des voix hantent Angie. Elle se sent en permanence menacée. Mais ça, elle ne le dit à personne. Les regards des autres sont en train de la déconstruire. Son exposition médiatique, elle n’en voulait pas. Elle écrit et veut juste qu’on respecte son intimité, qu’on la laisse tranquille. Sur le plateau de télé, où elle fait la promotion de son livre, elle stresse, elle se liquéfie, littéralement. Tout remonte à la surface. Elle ne va pas pouvoir tenir l’émission. Ce n’est pas possible. Elle se sent comme dans des arènes où elle va être dévorée par des lions, par ceux qui l’entourent… Le Présentateur, l’Acteur, le Député, tous les invités de cette fichue émission, et même le public. Ils sont tous là pour lui faire du mal. Elle le sent… Elle se dénude, pas en réalité, mais au plus profond de son être. On ne l’écoute pas. On ne lui permet pas de s’expliquer sur son livre. La situation lui devient insupportable. Et le passé remonte à la surface. Celui qu’elle avait enfoui bien profond. Elle a peur de son image, peur de l’image que la TV lui renvoie. Elle ressent un profond décalage entre cette image et elle-même.

Le livre est très rythmé car il donne la parole à chaque participant de l’émission, y compris à ceux qui regardent l’émission chez eux, dans leur canapé. Mais ce sont souvent des remarques négatives qui émanent d’eux. Des remarques sur Angie. Le stress monte aussi chez le lecteur. L’écriture est en osmose complète avec les ressentis de l’auteure, saccadée, urgente, centrale. Directe.

Virtuelle ou réelle, qui est cette Angie ? Quel est donc son secret ? A vous de le découvrir en lisant le dernier livre de Jessica L.Nelson !