Moby Dick, livre second : une BD de Christophe Chabouté (Vents d’Ouest)

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Suite et fin de cette très belle adaptation de Moby Dick, célèbre roman de l’américain Herman Melville, scénarisée et illustrée en diptyque par le grand Christophe Chabouté (Un Îlot de Bonheur, La Bête, Landru, Construire un Feu, Construire un Feu, Terre Neuvas…). Un livre second qui offre son épilogue après une poursuite acharnée pour assouvir la vengeance maladive du Capitaine Achab.

Date de sortie : 29 octobre 2014
Auteur : Christophe Chabouté (Scénario et Dessin)
Prix : 18,50 € (136 pages) 

Résumé de l’éditeur :

Otage de l’obsession de son capitaine, le Pequod continue sa lente et inexorable mission. Car qu’importe le spermaceti, qu’importent l’huile et la richesse, Achab n’a qu’un seul objectif : traquer et tuer la bête qui lui arracha sa jambe.Moby Dick… un nom qui sonne comme une dangereuse légende. Un nom rempli d’effroi pour l’équipage et tous les baleiniers qu’ils croisent, forçats de la mer pourtant habitués aux périls de l’océan. Sur le sillage du cachalot blanc, les eaux sentent la mort… Consumé par sa soif de vengeance, Achab se décompose physiquement. Sa haine devient folie. Si bien que ses hommes s’interrogent : le réel danger est-il en mer ou à bord ? Fidèle au récit original et à l’esprit du roman d’Herman Melville, Chabouté conclut son adaptation magistrale de Moby Dick, reflétant plus que jamais la frontière étroite entre l’acharnement et la folie, baignant dans le sang, l’huile et la sueur d’un navire baleinier de la fin du XIXe siècle.

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Le point sur l’album :

Chabouté propose une adaptation fidèle à l’oeuvre d’Herman Melville, en plaçant le Capitaine Achab au coeur du récit. L’auteur met en perspective la folie de l’homme, littéralement habité par l’esprit de vengeance, au détriment du bon sens. Un capitaine qui précipitera son équipage en enfer, lorsque le fameux cachalot blanc viendra à sa rencontre pour en finir. Un scénario parfaitement découpé en petits chapitres, répartis sur ces deux tomes. Et l’épilogue est à la hauteur des espérances. Toujours plus fou, toujours plus loin, toujours plus sombre.

Un abîme magnifiquement illustré du trait noir et blanc qui fait la renommée de Chabouté. Un trait d’une grande finesse, véritable démonstration de précision et d’habileté.

En conclusion, ce Moby Dick est à lire les yeux grands ouverts (pour ne pas dire écarquillés).

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