La collectionneuse, un super album jeunesse (Sarbacane)
La collectionneuse est un très bel album jeunesse des éditions Sarbacane. L’autrice et illustratrice, Leire Salaberria est née au Pays Basque espagnol et habite à San Sébastian. Son travail a déjà été exposé dans le monde entier. Son album, La collectionneuse, est une petite merveille et chaque illustration fourmille de détails qui vont permettre au lecteur de se régaler. C’est l’histoire d’une petite souris, Jo, qui est collectionneuse. Elle vit chez Marguerite, ou plutôt elle se cache partout dans la maison de Marguerite. Il va falloir la trouver ! Et elle adore faire des collections. De tout et de n’importe quoi. Et à chaque collection, elle invente une histoire ! C’est tout simplement ravissant ! La collectionneuse est un très bel album à commander au Père Noël ! Il connaît bien Jo, la petite souris collectionneuse !
Pour ceux qui ne le connaissent pas, Samuel Strouk multiplie les casquettes. Guitariste, compositeur, arrangeur musical, directeur artistique, programmateur, réalisateur artistique, il a composé Le rêve de Maya et Ziv concerto. Le premier est un double concerto pour violoncelle, accordéon et orchestre, le second est un concerto pour clarinette et orchestre, de quoi apprécier la belle musicalité symphonique des 2 œuvres. Enregistré avec Vincent Peirani, François Salque, Florent Pujuila et l’Orchestre National de Bretagne, l’album propose 2 œuvres symphoniques qui détonnent dans le paysage musical actuel.
De la grande musique symphonique
Compositeur et instrumentiste, Samuel Strouk a étudié la guitare classique au C.N.R Paris et la musique de chambre au C.N.R Montpellier. Il est également directeur artistique du Maisons-Laffitte Festival et du Saint-Mandé Classic-Jazz Festival. Touche à tout à la curiosité insatiable, il a multiplié les voyages pour enrichir son langage musical avec des découvertes partout dans le monde. Il a composé très tôt des concertos pour guitare et cordes avant de dévoiler Le rêve de Maya en 2016, son double concerto pour violoncelle, accordéon et orchestre. Il a créé depuis de nombreuses autres œuvres marquées par des influences variées, du gypsy jazz avec Caravan Quartet, son premier combo dédié aux cordes avec le violoniste Mathias Levy, de la musique cubaine avec disque CarHabana, nominé aux victoires de la musique cubaine et des fusions des musiques écrites et improvisées. En 2019, il a été invité par le Moscow CitySymphony Russian Philarmonic pour présenter sa vision de la composition à travers Le rêve de Maya. Son album Silent Walk de 2017 proposait un quintet sans batterie entre jazz et musique classique, Loco Cello en 2019 lui permettait de marier jazz manouche et musique de chambre.
Ce nouvel album est une nouvelle preuve de la profusion artistique de Samuel Strouk, à découvrir dès le 8 novembre.
Le jardin des créatures, un album jeunesse (Casterman)
Les éditions Casterman nous proposent un très bel album : Le jardin des créatures.
L’auteure, Sheila Heti, n’a pas peur d’affronter le thème de la mort à travers cette histoire.
Il était une fois deux lapins et une chatte qui vivaient ensemble dans un jardin luxuriant. Hector, Crème et Léopoldine étaient heureux.
Mais un jour, Hector tomba malade et mourut. Alors, Crème se posa plein de questions.
Le jeune lecteur trouvera sans aucun doute des questions qu’il se pose lui-même et comprendra mieux que la mort est inévitable mais n’empêche pas l’amour.
Le jardin des créatures est un album, avec de belles illustrations, qui aborde la mort de façon simple et philosophique ! Une vraie réussite de l’auteure pour son premier album jeunesse !
Ma saison préférée, très bel album jeunesse (Sarbacane)
Ma saison préférée raconte une très jolie histoire. C’est le 1er janvier, l’anniversaire de l’Année, personnifiée par une petite fille. Les Heures lui demandent quelle est sa saison préférée.
Et au fil des pages, les douze mois, personnifiés par douze enfants, vont chacun à leur tour défendre leur saison. Et le lecteur va découvrir les trésors de la nature, au printemps, en été, en automne et en hiver.
A chaque saison, ses fruits, ses fleurs, ses merveilles, ses couleurs, ses animaux… Les illustrations sont superbes et ressemblent à des tableaux ! Le jeune lecteur va donc se régaler à les observer et à apprendre à différencier les secrets de la nature en fonction de la saison.
Ma saison préféréeest un album très poétique, aux illustrations magiques. Un livre à avoir dans sa bibliothèque !
Les éditions Sarbacane nous propose un très joli album qui est une réédition, très belle, dans un format qui convient aux tout-petits : Pour toi Bébé ! Tout en carton. SusieMorgenstern, l’auteure, nous offre ses plus beaux poèmes. On peut lire cet album à son bébé, dès le plus jeune âge. Il entend la musicalité des poèmes.
L’auteure a imaginé son album comme un cadeau de bienvenue sur notre Planète. Ses poèmes sont à la fois beaux, tendres, émouvants, plein de vie. C’est à la fois simple, doux et profond.
Les illustrations de Tiziana Romanin ressemblent à des aquarelles, aux tons très chauds.
Pour toi Bébé: une très belle idée de cadeau de naissance ! Un petit bijou !
Le nouveau Bourgogne Rouge 2022 des Orfèvres du vin se veut un bel hommage au terroir et aux traditions bourguignonnes. Ce millésime 2022 confirme la quête d’excellencedes Orfèvres du Vin avec une cuvée aux tanins harmonieux
Un vin du terroir
Ce Bourgogne Rouge est composé exclusivement de cépage Pinot Noir, sous les soins attentifs du Maître de Chais Amélie Thomas. Les parcelles sont situées sur les coteaux ensoleillés de Chevagny-lès-Chevrières, Hurigny, Charnay-lès-Mâcon et Prissé, avec une exposition optimale Est et Sud-Est. A l’œil, la robe de ce vin apparait d’un rouge rubis aux reflets grenat, est une invitation à la dégustation. Au nez et en le vin dévoile des arômes de sous-bois. En bouche, des notes de chocolat et de cerise à l’eau de vie se font ressentir. Les tanins sont harmonieux et apportent une structure élégante. Le final est persistant sur des fruits secs grillés. Le vin se marie idéalement avec un magret de canard aux épices, un filet mignon de porc ou des fromages de Bourgogne affinés. Le vin doit être servi entre 16 et 18°C et il peut être dégusté dès à présent ou dans les 4 à 5 prochaines années.
Ce vin est proposé au tarif de 8.80 euros la bouteille ou de 48.60 euros le carton de six bouteilles, soit 8.10 euros l’unité, une bonne raison pour le déguster et en apprécier ses qualités issues du terroir bourguignon.
Publireportage: Notre cave réunit depuis des décennies des viticulteurs passionnés par leur métier et par leurs produits. Les Orfèvres du vin ont ainsi su investir et proposer une gamme développée au fil des ans d’une quinzaine d’appellations représentatives de la Bourgogne du Sud ; appelée le Mâconnais. Nous, viticulteurs depuis de nombreuses générations, sommes fiers de vous présenter, parmi les fleurons des appellations de la Bourgogne, nos Pouilly-Fuissé, Saint-Véran, Viré-Clessé, Mâcon-Charnay Blanc, Bourgogne Aligoté mais également nos Bourgogne Pinot Noir, Mâcon-Charnay Rouge, Mâcon Rosé, Beaujolais Villages, Saint-Amour et Juliénas ou encore notre inimitable Crémant de Bourgogne. Ainsi nous vous proposons, en toute simplicité, une promenade authentique en Bourgogne du Sud.
Les Zatypiques, un livre de Claire Rio Petit (Drakkar Editions)
Publik’Art vous a déjà fait découvrir Claire Rio Petit avec son livre : Dans la tête d’un zèbre. Et pour les adolescents, Claire Rio Petit leur a écrit une super histoire où les enfants, pas tout à fait comme les autres se retrouveront : Les Zatypiques.
Les Zatypiques raconte l’histoire de 6 élèves d’un lycée. 6 élèves HPI, TDAH, DYS…
Une de leur professeur et une intervenante vont créer un atelier centré sur le thème de l’inclusion. Tous les 6 vont avoir un projet en commun avec cet atelier où ils vont, chacun à leur tour, se confier un peu, alors que ce n’est pas du tout dans leur nature. Raconter un peu leur quotidien, leurs difficultés en classe, leurs rapports avec leurs professeurs qui ne comprennent pas toujours leurs différences et exigent des comportements qui sont difficiles à gérer pour eux, voire impossibles.
Ce livre, Les Zatypiques, va être d’une aide formidable pour tous les jeunes qui sont atypiques, des « zèbres » qui sont diagnostiqués ou pas. Et cela peut aussi être une aide pour les parents qui vont reconnaître que leur enfant n’est pas tout seul à être un peu spécial. Mais en même temps, tellement riche !
Ariol, Le cheval à bascule, Tome 20 (Bayard Jeunesse)
Tout le monde connaît la bande dessinée Ariol! 20 tomes, déjà ! Et toujours le même succès ! On le retrouve au milieu de sa famille, ou de ses camarades de classe… Le jeune lecteur va pouvoir se régaler avec 12 nouvelles histoires d’Ariol, toutes plus drôles les unes que les autres avec : Ariol, Le cheval à bascule, Tome 20.
Les auteurs, Emmanuel Guibert, Grand prix de la ville d’Angoulême, membre de l’Académie des beaux-Arts, et Marc Boutavant, Grande Ourse à Montreuil, ont déjà vendu plus de 2 millions d’exemplaires.
Alors, si vous ne connaissez pas Ariol, démarrez vite au tome 1 ! Le tome 20 sort également en version collector : avec des pages supplémentaires et des cadeaux.
Ariol, Le cheval à bascule, Tome 20sort aujourd’hui ! Alors, régalez-vous avec ce super héros, indescriptible, qui sort aujourd’hui !
De douces vibrations électro pop minimalistes et robotiques (Kraftwerk, es-tu là?) parcourent l’album La Réserve. Stéphane Loisel est à la manœuvre avec ses textes remplis de clairvoyance et de désenchantement, trempés dans un élixir d’humour et accompagnés de synthés et boites à rythmes vintage.
Un album électro à l’ancienne
Enregistré au Studio 113 à Cherbourg avec Bruno Morisetti à la réalisation, La réserve exhibe des pavillons de banlieue sur sa pochette, comme pour rappeler les dangers de l’uniformisation à outrance et de la norme. Paris Orly choisit de parler de choses graves avec humour, que ce soit l’absurdité de notre époque capitaliste qui choisir de ne regarder que par le bout de la lorgnette l’urgence climatique et le danger de l’appart du gain prôné par le capitalisme. Les mélodies sont irrésistibles et sont marqués du sceau des années 80 en se référant constamment aux monuments des années 80, hexagonaux avec Taxi Girl, anglo-saxons avec Depeche Mode, Suicide ou New Order. Le premier single Il va falloir déménager annonce la couleur en confrontant la langueur des banlieues dortoirs avec les dangers qui guettent notre société. Le rythme est robotique, répétitif, il s’insinue dans la tête sans pouvoir s’en débarrasser, à moins de le repasser encore et encore pour mieux s’en imprégner. A l’origine de Paris Orly, la crise Covid et le confinement imposé ont motivé Stéphane Loisel à ressortir de la cave le synthétiseur Alpha Juno de 1986 et sa boîte à rythmes TR 707 pour tenter quelques expérimentations pour graver dans les beats ses idées musicales. Paris Orly est né en mars 2022 et les résultat fut un premier EP intitulé Dans les espaces intermédiaires sorti sur la pointe des pieds en autoproduction. Le succès d’estime motiva Stéphane à travailler sur un album, les synthétiseurs, séquenceurs et boîtes à rythme y sont rois, avec parfois l’ajout d’un harmonica surprise.
Paris Orly dévoile un album follement vintage à découvrir pour se plonger dans une belle tentative de faire du neuf avec des sonorités vintage du meilleur effet.
Domino Puzzle : La couleur des animaux (Père Castor)
Les éditions du Père Castor nous proposent un joli coffret : Domino Puzzle : La couleur des animaux. Des dominos illustrés par la célèbre Adeline Ruel !
Le jeune enfant devra bien observer les dominos pour reconnaître les dominos qui vont former le corps ou la tête de la tortue, ou du poisson, par exemple.
Les dominos mis bout à bout créent un joli puzzle ! Avec différents coloris !
Une jolie découverte des animaux pour l’enfant !
Domino Puzzle : La couleur des animauxest une idée de cadeau à commander au Père Noël !
Aujourd’hui, les auteures nous proposent une autre petite merveille : Tout sur les bébés. Très beau livre à la couverture cartonnée avec des illustrations rigolotes.
Si vous attendez un bébé, ce livre va énormément vous aider pour répondre aux questions des ainés. Qu’est-ce qu’un bébé ? Comment fait-on les bébés ? La grossesse, l’accouchement, la naissance, la vie des bébés, ce que l’on peut faire avec un bébé…
Tous les sujets sont abordés. Avec précision, en utilisant les bons termes, tout simplement.
Publik’Art décerne un point d’honneur aux auteures qui mettent l’accent sur la vérité, avec pudeur et respect. Aussi bien dans le texte que dans les illustrations.
Tout sur les bébés est un guide idéal, avec des chouettes illustrations, qui va aider autant les parents que les enfants ! Notre coup de cœur qui vient de sortir !
La petite maison dans la prairie, Livre 1 (Les Classiques Flammarion)
Les éditions Flammarion nous offrent une « édition collector » avec La petite maison dans la prairie.
Tout le monde connaît l’histoire fabuleuse de ce grand classique de la littérature américaine. C’est le récit autobiographique de l’auteure, Laura Ingalls Wilder.
Cette nouvelle édition est superbe avec une très belle couverture. Elle sort à l’occasion des 90 ans de la série culte ! Très joli livre !
Née aux Etats-Unis, en 1867, Laura Ingalls Wilder faisait partie d’une famille de pionniers. Et bien entendu durant leurs longs voyages, les aventures et mésaventures furent nombreuses.
Son enfance fut dure, violente et souvent douloureuse. Cela ne l’a pas empêchée de travailler dès l’âge de 11 ans.
Beaucoup plus tard, vers les années 1937, elle publie ses premiers romans de La petite maison dans la prairie.
Et aujourd’hui, une nouvelle édition, superbe, lui redonne ses lettres de noblesse !
La petite maison dans la prairie : une histoire qui va captiver vos petits de 7 à 12 ans. D’autres tomes vont bientôt sortir !
Le Théâtre des Champs-Elysées ose tout, quitte à provoquer la controverse. Habituellement très conventionnel avec 3 performances en parallèle, chacun dans leur coin avec choeur, orchestre et interprètes principaux, La Passion selon Saint Jean a vécu une vraie révolution rappelant le scandale provoqué le 29 mai 1913 avec la première représentation du Sacre du Printemps. Une frange significative du public s’est indignée des choix de la chorégraphe berlinoise Sasha Waltz avec des huées et une jolie bronca, de quoi conforter au contraire l’immense majorité de l’audience sur la justesse de la proposition scénique. L’oeuvre de Bach est superbement revisitée, augmentée, actualisée.
Un spectacle superbement clivant
Composée et jouée en 1724, La Passion selon Saint Jean relate et commente la Passion du Christ d’après l’évangile de Jean. Arrestation jugement, crucifixion, le livret et la musique accompagnent le calvaire d’un homme qui s’est soulevé contre le pouvoir de l’envahisseur romain et de ses partisans. L’oeuvre est une alternance de récitatifs et de chœurs relatant la Passion, dans laquelle viennent s’insérer des arioso(s), des aria(s) et des chorals venant apporter des commentaires ou des réflexions théologiques aux événements. Musicalement, la performance fut acclamée avec force le soir du 4 novembre. La direction de Leonardo García-Alarcón, la performance des sopranos, barytons, ténors et contre-ténors, l’ensemble Cappella Mediterranea, le Chœur de chambre de Namur, le Chœur de l’Opéra de Dijon, difficile d’imaginer performance plus respectueuse de Bach. Le public attendait un drame musical vibrant, il ne fut pas déçu. La controverse se situe plutôt du côté de la performance de la Compagnie Sasha Waltz & Guests. Faire accompagner une oeuvre purement musicale par un spectacle de danse peut faire réagir, voire jaser, surtout quand le choix de présenter des danseurs nus et d’intercaler un passage sonore électroacoustique de Diego Noguera ne peut laisser personne indifférent, bien au contraire. Nombreux sont ceux qui y ont vu une proposition détonnante, dans la lignée de Stravinsky en 1913, certains ne l’ont pas supporté. Et pourtant, les plus de 2h15 de spectacle ont vu se multiplier les morceaux de bravoure. Interprètes parcourant la salle au milieu des spectateurs, jeux de lumière figurant les souffrances et l’agonie du Christ, et surtout spectacle de danse innovant. Là où les performances artistiques pour d’autres spectacles musicaux comme pour Wagner et son Ring sont souvent unanimement acclamés, c’est moins bien passé pour Bach et sa Passion. Recroquevillée dans la tradition séculaire, une frange du public a manifesté sa désapprobation devant une proposition véritablement clivante voire révolutionnaire (à son niveau).
Un spectacle qui casse les habitudes
Tout semble avoir été fait pour désarçonner le public et le sortir de sa zone de confort. L’orchestre habituellement caché des regards n’est pas dans sa fosse mais de part et d’autre de l’avant-scène en position resserrée. Le chef d’orchestre n’est pas planté dos au public mais est positionné au coeur de sa formation. Les chanteurs et les danseurs traversent toutes les parties de la salle en toute liberté, sans aucune entrave à leurs mouvements. Le mot d’ordre semble justement la liberté, personne n’est contraint, même les violonistes participent à la chorégraphie avec des mouvements fluides et libérés au milieu des danseurs. Ils jouent, dansent, se meuvent, pas de barrière ni d’entrave. Les différents corps artistiques font corps dans une même unité fluide et harmonieuse pour proposer une revisite vibrante de la Passionselon Saint Jean. Le spectacle ne fait plus vibrer uniquement les oreilles mais attise l’oeil et le coeur, propageant des ondes d’allégresse au coeur de la salle centenaire du vénérable Théâtre des Champs Elysées. Le public n’est plus appelé à être simplement un observateur attentif mais fatalement inactif, ses sens sont en éveil et l’expérience devient interactive, comme si les huées avaient été sciemment provoquées pour augmenter encore un peu plus le moment de spectacle.
Rarement oeuvre classique n’a paru autant d’actualité à l’heure où une jeune étudiante iranienne s’est soulevée contre le régime des Mollahs en se dévêtant, au risque de l’emprisonnement, de la torture et de la mort. La crucifixion du Christ n’est-elle également un appel à la désobéissance civile devant l’inanité d’un pouvoir archaïque et liberticide? De là à penser que Sasha Waltz a vu juste et a fait preuve d’une belle clairvoyance, il n’y a qu’un pas. Une autre représentation de la Passion selon Saint Jean a lieu le mardi 5 novembre, il ne faut pas la manquer pour s’en rendre compte…
Détails:
Pour les 300 ans de la création de l’œuvre, la chorégraphe Sasha Waltz, habituée à l’univers lyrique, en propose sa version en complicité avec Leonardo García-Alarcón à la tête de son Ensemble Cappella Mediterranea et le double chœur de Namur et de l’Opéra de Dijon, où la pièce voit le jour fin mars 2024. Connue pour ses choix esthétiques radicaux et innovants aux gestes puissants, Sasha Waltz se saisit de cette page hors normes où la ferveur la plus inspirée s’accorde avec théâtralité, afin de raconter les souffrances ultimes du Fils de l’Homme. Michel Franck avait fait le choix d’inaugurer son premier mandat en 2010 avec Passion de Pascal Dusapin, et en avait confié la réalisation scénique à la chorégraphe berlinoise Sasha Waltz. Cela donnait le ton des chemins de traverse qu’il souhaitait emprunter en matière de répertoire et de compagnonnage artistique. C’est aussi à elle qu’il confia de célébrer le centenaire du Sacre du printemps en 2013, invitation à laquelle elle répondit avec brio. La retrouver en ouverture de sa dernière saison résonne en parfait écho au chemin qu’il a choisi de tracer depuis 2010.
Production Opéra de Dijon Coproduction Compagnie Sasha Waltz & Guests | Théâtre des Champs-Elysées Décors réalisés par les ateliers de l’Opéra de Dijon et la compagnie Sasha Waltz & Guests Costumes réalisés par les ateliers de l’Opéra de Dijon et de Manja Beneke
Distribution:
Leonardo García-Alarcón | direction Sasha Waltz | mise en scène, chorégraphie Bernd Skodzig | costumes Heike Schuppelius | décors David Finn | lumières Diego Noguera | intervention sonore électroacoustique
Sophie Junker | soprano Georg Nigl | baryton (Pilate) Christian Immler | baryton-basse (Jésus) Benno Schachtner | contre-ténor Valerio Contaldo | ténor (L’Evangéliste) Mark Milhofer | ténor Estelle Lefort* | soprano (Ancilla) Camille Hubert* | soprano Logan Lopez Gonzalez* | contre-ténor Augustin Laudet* | ténor (Servus) Rafael Galaz Ramirez* | basse (Pierre) * artiste lyrique du Chœur de chambre de Namur
Rosa Dicuonzo, Yuya Fujinami, Tian Gao, Eva Georgitsopoulou, Hwanhee Hwang, Annapaola Leso, Jaan Männima, Margaux Marielle-Tréhoüart, Virgis Puodziunas, Orlando Rodriguez, Joel Suárez Gómez | danseurs
Compagnie Sasha Waltz & Guests Ensemble Cappella Mediterranea Chœur de chambre de Namur, Chœur de l’Opéra de Dijon | direction Anass Ismat
I feel fine pourrait être un teen movie de plus scrutant cette jeunesse américaine insouciante se perdant dans les substances et les fêtes décadentes. Bien au contraire, les réalisateurs Austin Spicer et Hailey Spicer prennent les spectateurs par surprise en auscultant le malaise d’un personnage adolescent atteint d’un syndrome proche de la bipolarité ou du trouble obsessionnel compulsif et sans cesse attiré par les abysses. Son sourire est permanent et son malaise persistant. Entre le dehors et le dedans, le fossé est grandissant, laissant le spectateur désemparé devant cette obsession constante pour le suicide et cette impossibilité de sortir de ce cercle morbide. Le parti pris est perturbant et le jeune Elijah Passmore crève l’écran dans le rôle titre.
Un détournement des codes salvateur
Le film débute avec une voiture filant à toute berzingue sur une route en pleine nuit, comme tant de films américains l’ont déjà fait. 3 amis rient à gorges déployées, chahutent bruyamment, l’american way of life se manifeste dans toute sa joliesse. Ozzy est l’un d’eux, pas le moins fanfaron, rien de dissemblable en apparence avec ses camarades. Sa gueule d’ange lui permet d’envisager l’avenir avec sérénité, il s’éprend d’une jolie camarade, les poncifs habituels sont là, jusque dans le titre du film qui clame qu’il va bien. Pourtant, il rumine et ressasse toujours la même obsession morbide, mettre fin à son expérience terrestre comme un mantra quotidiennement répété. Comme expliqué sur le net, le trouble obsessionnel compulsif est un trouble psychique caractérisé par l’apparition répétée de pensées intrusives — les obsessions — produisant de l’inconfort, de l’inquiétude, de la peur. Loin de toute volonté délibérée d’entretenir ce trouble, Ozzy est en est victime. Le traitement de cette pathologie est habituellement pris en charge par la médecine, avec un suivi et une médication appropriée, pour des résultats souvent satisfaisants. Le film en livre une version différente, laissant au jeune héros toute lattitude pour décider d’y remédier ou de se laisser aller. Malgré la famille aimante, les amis présents et la copine en tous points parfaite, sa psyché reste toujours tournée vers une issue fatale. Les réalisateurs n’engoncent pas le film dans un traitement uniquement malaisant, leur version du personnage principal est subtil et plein d’empathie, le rapprochant d’un James Dean à la mort peut-être pas complètement accidentelle, comme si lui aussi avait été attiré par les abysses.
I feel fine est une vraie belle surprise cinématographique issue d’un cinéma indépendant américain habitué à prendre le spectateur à rebrousse poil pour le faire réagir. Le teen movie se change en réflexion sur la fragilité de l’existence, ballotée autant par les évènements que par la psyché. Un film vraiment subtil et attirant.
Synopsis: Ozzy Taylor a tout pour être heureux mais il souffre d’un trouble obsessionnel compulsif. Entouré d’amis en or et de parents aimants, il affronte son obsession du suicide avec une joie de vivre indéniable.
Les grandes questions des petits curieux (Casterman)
Publik’Art se régale avec cet album : Les grandes questions des petits curieux. Il y en a pour tous les goûts ! L’autrice répond aux pourquoi et aux comment de tous les bambins. Pour avoir la bonne réponse, le jeune lecteur devra soulever le rabat. Ça, il adore ! Et partir ainsi à la découverte du corps, de la nature, des animaux, de la vie au quotidien, de la ville, de la Terre et de l’Espace. Les questions sont simples et les réponses sont précises et parfaites. Un vrai cours de sciences ! C’est quoi la pollution ? Pourquoi appelle-t-on notre Planète, la Planète bleue ? Pourquoi ne faut-il pas trop regarder les écrans ? C’est quoi être amoureux ? C’est quoi le pipi et le caca ? A tous les coups, votre enfant va adorer découvrir toutes ces réponses ! Car il est curieux votre petit ! Les grandes questions des petits curieux : un album, avec des illustrations gaies et colorées, et toutes les pages cartonnées ! A garder à vie dans votre bibliothèque !
Mon Ariel à moi raconte une étonnante histoire. Ariel est un ami imaginaire du héros de l’histoire. Il n’est ni fille, ni garçon. Il est toujours là quand le petit garçon en a besoin car c’est son meilleur ami. Un ami imaginaire, mais un ami quand même. Alors quand on a envie qu’il apparaisse, on bouge la feuille calque ! et hop, le voilà, Ariel ! Il arrive toujours au bon moment !
En plus, Ariel, est très compréhensif, il comprend mieux que les parents ! Il est toujours là pour le petit garçon ! Une sorte de doudou, mais en mieux !
Susie Morgenstern a coécrit ce bel album avec sa fille, Aliyah. Une belle réussite !
Mon Ariel à moidévoile la complexité du tout jeune enfant, avec tendresse.
Les Cavaliers, The Horse Soldiers en VO, fait parie des westerns de John Ford passés à la postérité pour leur souffle lyrique et héroïque. En prenant pour toile de fond la tragédie américaine que fut la guerre de Sècession, le réalisateur s’essaye à la thèse psychologique en brossant une opposition très fordienne entre devoir militaire et devoir humain. L’action est au rendez-vous avec une scène de bataille homérique entre nordistes et sudistes tandis que 2 personnages s’opposent avec brio. John Wayne et William Holden composent les 2 faces d’une même réalité, John Wayne est dur et brave, le second campe un médecin généreux, les caracyères sont apparemment opposés et irrécondiliables. Le film est basé sur des faits véridiques survenus pendant le raid de Grierson, du 17 avril au 2 mai 1863, qui permit à au général Grant d’investir la place forte sudiste de Vicksburg dans le Mississippi. Le film raconte l’histoire d’un détachement de cavalerie de l’Union, dirigé par le colonel John Marlowe (John Wayne), qui est envoyé derrière les lignes ennemies pour détruire des voies de chemin de fer. La troupe est menée par le rude colonel qui est accompagné par un médecin-major (William Holden), deux hommes qui sont plutôt opposés dans leur manière d’agir. De plus, une belle sudiste (Constance Towers) est forcée de les accompagner, après avoir été prise à espionner l’état-major du colonel quand ils occupaient momentanément sa demeure. Le réalisateur exprime dans ce film sa loyauté envers l’Union et son respect de la discipline militaire, tout en rappelant sa sympathie pour le panache des gens du Sud. Le film est à découvrir en blu-Ray à partir du 6 novembre pour un bon moment de western à l’ancienne.
Synopsis: Durant la guerre de Sécession, un détachement de cavalerie nordiste, sous les ordres du colonel Marlowe, est envoyé derrière les lignes ennemies, pour détruire les voies de chemin de fer. A ses côtés, le major Kendall. Les deux hommes, que tout oppose, sont contraints d’emmener avec eux Hannah Hunter, une aristocrate sudiste.
« La vie est une fête » et quelle fête !!! avec Les Chiens de Navarre, à Antibes
Depuis quinze ans, l’insolente compagnie Les Chiens de Navarre use habilement du rire pour explorer les travers de notre société. Le metteur en scène Jean-Christophe Meurisse n’a pas son pareil pour transformer des faits qui l’indignent en satires expiatoires. Le collectif n’épargne personne et n’a cure du politiquement correct.
Après avoir ausculté le thème de l’identité nationale dans ”Jusque dans vos bras”, après avoir assisté à un Noël en famille qui tourne au cauchemar dans ”Tout le monde ne peut pas être orphelin”, Les Chiens de Navarre se demandent désormais comment les « micro folies » de notre siècle ne nous rendent pas fous.
Car tout va trop vite et plutôt mal. Pris dans la marche très inquiétante du monde, chacun d’entre nous est au bord du gouffre. C’est l’hypothèse de La vie est une fête : l’hôpital psychiatrique donc comme passage obligé, là où explose sans vergogne la réalité du monde et son humanité pour mieux en révéler ses turpitudes et son esprit de résistance. Un pur régal !
À travers des situations universellement évocatrices, mettant en œuvre la technique désormais éprouvée d’une écriture guidée par des improvisations au plateau, les Chiens de Navarre partent d’un constat qu’ils étirent et transforment en séquences burlesques.
Tout commence déjà avant le début de la représentation. En prenant place sur les gradins, les spectateurs (députés anonymes) sont d’emblée immergés dans la cacophonie d’une séance de l’Assemblée Nationale. Sous les incessants rappels à l’ordre d’un Président juché sur son perchoir, se succèdent les discours sur le bienfondé ou non de la proposition du jour : la retraite à 72 ans ! Où mascarade, pugiltat, postures et effets de manche sont à l’œuvre.
Et de la folie, il y en a, dans ce théâtre indiscipliné, indomptable, irrévérencieux. De la caricature aussi, nourrie d’une observation incisive qui fait mouche sans sous-estimer le pouvoir de dénonciation qu’elle charrie. Nous voici donc face à un instantané d’humanité où se croisent et se percutent toutes les ambiguïtés, toutes les absurdités, toutes les dérives politiques, intimes, et sociales, propices à l’explosion.
Société malade mais vivante
On observe un politicien revenu sur la scène qui profère des propos de plus en plus extrémistes et qui était déjà intervenu au début en séance parlementaire. Il est amené manu militari au service des urgence psychiatrique où un médecin stoïque l’écoute avant de le stopper net, dans un geste aussi radical que libérateur.
Nous sommes alors ensuite propulsés au cœur d’une salle commune de soignants qui s’occupent davantage des cagnottes entre collègues et du distributeur en panne que des patients sous leur responsabilité.
Aux détours de ces couloirs, on pourra croiser une quadragénaire complexée, traumatisée par sa gynéco et son chirurgien esthétique, une fan obsessionnelle de Christophe en dépression depuis la mort du chanteur, le fondateur d’une entreprise de tech évincé de sa propre boîte par deux jeunes startuppeurs en hoverboard à travers un discours managérial bourré d’anglicismes et aussi cynique que fumeux.
Un sas d’humanité
Autant de symptômes d’une société malade d’elle-même et qui fait alors basculer la représentation dans un univers surréaliste et explosif avec une galerie de personnages prêts à en découdre. On croise alors un monstre sanguinaire en slip, un flic et un manifestant tout aussi enragés ou encore le Joker de Joaquin Phoenix dont le charisme n’est plus à démontrer !
Une embardée donc aussi cathartique que corrosive sur la folie de notre époque en pleine perdition que le collectif de haut vol constitué de Delphine Baril, Lula Hugot, Charlotte Laemmel, Anthony Paliotti, Gaëtan Peau, Ivandros Serodios, Fred Tousch porte à son paroxysme. On assiste aussi à une humanité traquée mais révélée dans toute sa vulnérabilité et sa quête de sens.
La mise en scène cadrée et rythmée de Jean-Christophe Meurisse accompagne de concert cette embardée à l’énergie jusqu’auboutiste et galvanisante. Le tout illustré d’une bande-son aux petits oignons dans le pur esprit de la satire et de son œuvre salutaire.
Date : Le 8 novembre 2024 – Lieu : Anthéa Antipolis Théâtre (Antibes) Mise en scène : Jean-Christophe Meurisse
Les éditions du Père Castor nous propose un album très poétique : Les loups des quatre saisons.
C’est l’histoire d’une belle louve blanche, Neige, qui a eu trois petits louveteaux : Vif-Argent, Soleil-d’Or et feu-Roux. Ils découvrent la neige et jouent avec ! Un jour leur maman dit à l’un d’eux, Vif-Argent, qui a bien grandi, d’aller chercher le Printemps ! Puis c’est au tour de Soleil-d’Or de ramener l’été !
La nature est si belle ! Feu-Roux veut aussi partir… Mais il est trop tôt pour lui, lui dit sa maman. Il faut qu’il apprenne à aimer…
Les loups des quatre saisons est un très joli album aux illustrations lumineuses. Il permet au jeune lecteur de découvrir les quatre saisons et d’admirer la nature.
La faiseuse d’étoiles, roman de Mélissa Da Costa (Albin Michel)
Mélissa Da Costa nous touche encore en plein cœur avec son dernier roman, La faiseuse d’étoiles. Après nous avoir tenu en haleine avec Tenir debout, voilà un roman qui va nous émouvoir profondément.
C’est l’histoire d’Arthur. Il a cinq ans. C’est le Trésor de sa maman. Il adore quand elle lui raconte des histoires, le soir, dans son lit, avant de s’endormir. Et puis, un jour, elle lui dévoile un grand secret. Mais il ne doit le partager à personne. Sauf avec son père, sa tante et ses grands-parents. Sa Maman doit partir en mission, prochainement, très très loin, sur Uranus. Une mission vraiment très spéciale. Une mission qui va durer très longtemps. Au fil des pages, la maman de Victor décrit sa mission. Une description très poétique sur la Planète Uranus qui « possède vingt-sept lunes ! ». Et sur cette planète tout y est merveilleux : les animaux, les plantes, même s’il n’y en pas beaucoup car c’est surtout une planète de glace ! Chaque jour, Uranus embellit ! A tel point qu’Arthur a hâte que sa maman parte faire sa mission secrète. Mélissa Da Costa a le don pour raconter des histoires, une imagination débordante qui nous ravit ! On aimerait tant croire à son histoire, comme le petit Arthur. Tout est tellement poétique. Simple et beau. D’une pureté d’enfance. On rêverait tous d’avoir une maman comme celle d’Arthur. La faiseuse d’étoiles, le dernier roman de Mélissa Da Costa, nous a captivés. L’auteure a su aborder des sujets importants, comme la mort, tout en racontant des histoires invraisemblables qui nous ont fait rêver ! Très beau roman ! La couverture, magnifique, nous a emballés autant que la plume de l’auteure ! Il sort aujourd’hui !
Le livre de la nature, Poèmes de jeunesse de Marcel Pagnol (Michel Lafon)
Les éditions Michel Lafon nous proposent un très joli album, avec de superbes illustrations, et de merveilleux poèmes inédits de Marcel Pagnol ! Il les aurait écrits quand il avait 15 ans, l’année où il a perdu sa maman, Augustine !
Marcel Pagnol est né à Aubagne en 1895. En 1946 il est élu à l’Académie française. Il était écrivain, dramaturge, cinéaste et producteur français. Il a eu beaucoup de succès avec ses Souvenirs d’enfance, La gloire de mon père,Le château de ma mère, Le temps des secrets…
17 poèmes composent Le livre de la nature, tous plus délicats les uns que les autres. Des poèmes écrits durant son adolescence, qui n’ont jamais été publiés. Ils sont magnifiquement illustrés par Barbara Brun. On dirait un ancien cahier de poésie ! Un cahier qu’on ne se lasse pas de lire et de relire ! Un cahier où la nature a toute sa place.
Voilà quelques titres très évocateurs :
L’Aurore, Le Chêne, La chanson du vent, La chanson du grillon, Le Printemps, La Cigale, La Moisson…
Chaque poème de ce très beau livre, Le livre de la nature, pourrait être appris à l’école tellement ils sont beaux ! Il sort aujourd’hui !
Les bandelettes de Momie Molette (Glénat Jeunesse)
A l’approche d’Halloween, les éditions Glénat jeunesse nous proposent une drôle d’histoire : Les bandelettes de Momie Molette.
Ils préparent tous la fête d’Halloween dans le Manoir Frayeur et sortent leur plus beau costume !
Momie Molette ne veut pas aller à la fête du village, au grand Bal de la Citrouille. Finalement, elle y va avec ses amis. Mais très vite, des villageois vont se moquer de son apparence. Et bien malgré elle, elle va être prise en photo.
Elle rentre au Manoir, dépitée. Mais le lendemain matin, elle va découvrir une chose totalement inimaginable…
Les bandelettes de Momie Molette: une histoire qui a une morale : ne pas se fier aux apparences et surtout pas à la mode ! Seule l’amitié compte !
Bonne fête d’Halloween à tous nos lecteurs, de la part de Momie Molette !
L’homme qui n’a pas marché sur la Lune, une histoire vraie (Glénat jeunesse)
Les éditions Glénat Jeunesse nous propose un très bel album qui raconte l’histoire vraie de la mission Apollon 11 en 1969 : L’homme qui n’a pas marché sur la Lune.
Ils étaient trois hommes pour la mission Apollo 11 : Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Michaël Collins. Sans et Michaël Collins, la mission de marcher sur la Lune aurait été impossible. Et Michaël Collins est l’homme qui n’a pas marché sur la Lune mais c’est celui grâce à qui cela a pu se réaliser. Sans lui, mission impossible. Il est l’homme de l’ombre, mais l’homme indispensable ! On découvre à travers cet album, la vraie vie de Michaël Collins.
Cet album est superbe avec des illustrations étonnantes. Grand format, pantagone argenté, grand dépliant.
L’homme qui n’a pas marché sur la Lune nous rappelle la fantastique mission d’Apollo 11 et l’importance de chacun pour réaliser cette mission. Cela réhabilite le rôle primordial du troisième homme : Michaël Collins.
Dans la tête d’un zèbre, une histoire vraie de Claire Rio Petit (Drakkar Editions)
Dans son livre, Dans la tête d’un zèbre, Claire Rio Petit nous raconte sa propre histoire. Une histoire peu commune.
Claire a un cerveau complexe, depuis toujours, mais ne l’a découvert que récemment. En 2021, Claire vit une période difficile. Une sorte de burn-out. Elle consulte un psy et découvre qu’elle est un zèbre. Mais qu’est-ce qu’un zèbre ?
En fait, depuis toujours, elle se sentait différente. Et après cette découverte, tout devient plus clair. Elle n’est pas tout à fait comme tout le monde. La psy la déclare « haut potentiel, HPI ».
Alors, bien sûr, à partir de ce jour-là, Claire, très curieuse, part à la recherche de tout article qui parle de ce cas très précis. Et elle nous partage le fruit de ses recherches scientifiques. Surdoué, haut-potentiel, zèbre… Ils veulent tous dire la même chose : la personne a une intelligence hors-norme, un cerveau très complexe. Ce qui ne simplifie pas sa vie au quotidien ni son rapport aux autres. Mais en découvrant le mécanisme de son cerveau, il est plus facile de vivre avec !
Son livre est très bien fait. Il va permettre aux personnes touchées par ce « petit plus » de mieux comprendre leur façon de penser, donc de réagir. Même si chaque cas est particulier, les personnes vont se reconnaître à travers l’histoire de l’auteure. Et peut-être que ce livre va permettre à certains de s’identifier « zèbre » et donc de consulter. Car, il faut se faire aider. Etre zèbre est épuisant ! Aussi bien pour la personne que pour son entourage. Toujours en décalage avec les autres. Le cerveau toujours en ébullition. Avec une hypersensibilité extrême !
A travers sa propre histoire, l’auteure nous donne les clés pour se sentir mieux dans sa tête, dans son corps et trouver un équilibre en soi et avec les autres.
Claire Rio Petit a persévéré malgré sa peur et nous a transmis les clés pour qu’à notre tour nous comprenions mieux les personnes qui sont touchées par ce petit truc en plus et que nous puissions nous mettre Dans la tête d’un zèbre. Un très beau livre !
Le grand livre de tout ce que j’aime (Bayard Jeunesse)
Les éditions Bayard Jeunesse nous proposent un grand livre qui va nous rappeler les livres de notre enfance : Le grand livre de tout ce que j’aime.
S’il est conseillé aux enfants dès l’âge de 3 ans, il est génial pour les jeunes débutant en lecture.
Le scénario est simple et facile à comprendre. Les illustrations, charmantes, nous font penser à nos premiers livres de lecture !
L’auteure raconte le quotidien des enfants. Tout ce qu’ils aiment : jouer sous la pluie, ramasser les coquillages, marcher dans la boue, courir, se regarder dans le miroir, jouer avec ses doudous, faire la fête… 16 thèmes sont abordés avec beaucoup de tendresse.
Le grand livre de tout ce que j’aime est un très bel album, de très belle qualité, avec une belle couverture cartonnée. Une chouette idée de cadeau pour le Père Noël !