Les éditions Glénat jeunesse nous proposent un album tout doux pour nos tout-petits : Tout petit. Tout bébé pourra très vite tenir ce petit livre tout souple, en tissu tout doux et découvrir chaque page avec ravissement. Non seulement, les illustrations sont charmantes, le texte charmant, mais chaque page révèle sa surprise : velours, papier crissant, grelot, couleurs vives, rubans… Une merveille à tripoter ! Ce joli livre en tissu est très joliment présenté dans un coffret, à moitié ouvert, en carton recyclable. Tout petit est un très chouette album tout doux, idéal pour un cadeau de naissance !
Les éditions Milan nous proposent un magnifique album jeunesse, aux illustrations sublimes : Contes et merveilles d’Afrique de l’Ouest.
9 contes inédits sont racontés sur les plateformes (grâce à un QR code), et sont lues sur cet album superbe. Ils sont tous issus de la tradition orale d’Afrique de l’Ouest, écrits et mis en musique par Souleymane Mbodj.
Des histoires de toutes sortes, touchant aussi bien les hommes, les enfants que les animaux. Des histoires empreintes de sagesse, voire même de philosophie. Avec à chaque fois, une petite phrase à la fin de l’histoire, qui incite à la méditation. On retrouve les valeurs importantes pour l’auteur : la solidarité, le partage, la justice, la liberté, l’amour, le respect. Un scénario très riche, dans tous les sens du terme. Et les illustrations de Qu Lan sont empreintes de magie ! Elle sont tout simplement chatoyantes, lumineuses et colorées.
Contes et merveilles d’Afrique de l’Ouest est un véritable coup de coeur ! Il vient de sortir ! Un album de contes qui peut être lu pour les plus petits et les plus grands !
DNVR fait partie de la scène Néo-Soul française avec une belle fusion des grooves sensuels des années 60, des vibrations enivrantes de la mythique Motown et avec en sus le sens de l’improvisation du jazz. Ce sont pas moins de 7 musiciens qui composent la formation forts de leur passion totale pour la musique. La musique est à la fois inscrite dans le passé et la modernité avec tous les éléments fondateurs de cette musique chaude et puissante. Cuivres flamboyants, rythmiques envoûtantes et voix chaleureuse s’entrelacent pour un résultat qui fait au cœur et à l’âme.
Une musique qui secoue
La formation DNVR a déjà une solide réputation grâce à ses prestations scéniques enflammées. Avec déjà une trentaine de concerts à son actif et des premières parties pour Faada Freddy et The Brooks, DNVR a également remporté plusieurs tremplins et dispositifs de soutien à l’émergence tels que Blues de Traverse, INKUBB, GO et Pop-Up. La musique est à la croisée des genres et un appel au voyage entre des racines soul profondes et une belle modernité. Le premier album est un saut en avant. Sorti en vinyle et sur les plateformes, il a été mixé par Arnaud Fradin, leader du groupe nantais Malted Milk et masterisé à Los Angeles par Gerard Albo, ingénieur du son ayant travaillé notamment avec Amy Winehouse. Une tournée de lancement est en préparation pour confirmer la notoriété scénique déjà installée du groupe. Le groupe collabore avec le réalisateur Yvan Cahagne pour capturer l’essence de leur musique et la retranscrire le plus fidèlement possible. Les live sessions ont été tournées à la Gare aux Musiques pour mettre en lumière l’énergie brute du groupe en live.
DNVR est un groupe de Néo-Soul à suivre avec un collectif qui est porteur d’une belle passion pour la musique.
Les bancs voyageurs, de Marion Desjardins (Cité des livres)
Marion Desjardins a décidé de nous faire voyager, avec elle, sans quitter Grandville, avec son livre : Les bancs voyageurs. Elle va faire une pause sur différents bancs de Grandville. 60 bancs ! Et à chaque banc, l’auteure nous partage son ressenti. Et si chaque banc a sa place dans la ville, l’histoire de Marion Desjardins nous entraine parfois très loin de ce banc sur lequel elle est assise, et très loin de Grandville !
Ce sont comme 60 petites nouvelles. 60 petits trésors qu’elle nous livre avec beaucoup de pureté et de poésie. Une plume très belle, à la fois légère et profonde !
Les bancs voyageursnous révèlent les pensées de Marion Desjardins et met l’accent sur le fait qu’il n’est pas besoin de partir à l’autre bout de la planète pour voyager ! Nous pourrions tous essayer ce voyage incroyable !
La BD Tirésias plonge dans les temps mythologiques pour offrir une perspective particulière sur notre époque. Le héros est un jeune berger qui rencontre la déesse Athéna, rencontre involontaire mais aux conséquences immenses pour lui, car la déesse le transforme en femme pour avoir brisé un interdit. L’expérience dure 7 ans et la jeune femme va connaitre toutes les expériences vécues par ses semblables, les joies et les peines, la maternité et puis redeviendra un homme L’auteur Camille Bordes puise à la source des mythes pour offrir une historie pleine de sagesse, de quoi peut être inspirer notre époque avec un dessin réaliste et surnaturel.
Synopsis: Avant de devenir le plus grand devin de la Grèce Antique, Tirésias a connu diverses expériences, comme celle de la féminité. Le mythe de Tirésias, à la lumière de notre époque.
Sur les flancs du mont Cyllène vit un berger du nom de Tirésias. Alors qu’il fait paître son troupeau, le jeune homme découvre la déesse Athéna qui se baigne nue dans une rivière. Tirésias ne le sait pas mais son destin est en passe d’être bouleversé. En effet, il n’est pas permis aux mortels de voir les dieux, et ces derniers, en réaction, le transforment en femme.
Ainsi, durant sept années, Tirésias fera l’expérience de la féminité : ses joies, ses peines ; mais aussi l’amour et la maternité avant d’être à nouveau changé en homme.
De cette expérience, le jeune berger tirera connaissance et sagesse… À un tel point que les Olympiens ont désormais un nouveau projet pour Tirésias : en faire le plus célèbre devin de la Grèce Antique…
Pour son premier album, Camille Bordes s’empare du mythe de Tirésias. Elle le revisite avec douceur et poésie et y porte un regard résolument contemporain.
Deluxe est connu pour être un groupe de scène aux influences multiples du côté de la pop, de la funk et duhip-hop. Composé de 6 musiciens avec une chanteuse, tous se sont connus dans les rues d’Aix-en-Provence. Le signe distinctif de la formation tient à cette moustache arborée par la chanteuse sur sa jupe. Le nouvel album Ca fait plaisir trace le sillon d’une musique dansante et rythmée.
De la musique entrainante
La formation Deluxe actuelle a été ressemblée en 2010 mais tout a débuté en 1994. Il n’y a pas si longtemps, Kaya à la basse et Kilo à la batterie sont devenus amis pour la vie à l’âge de 6 ans. Puis Kilo a rencontré le guitariste et pianiste Pietre sur les bancs du collège et tous deux ont commencé à jouer ensemble. Kaya a rencontré le saxophoniste et multi-instrumentiste Pépé au conservatoire Darius Milhaud et le percussionniste, photographe et vidéaste Soubri en classe d’arts appliqués au lycée. A partir de 2007, les 5 natifs d’Aix décident d’arrêter leurs études pour vivre tous ensemble de leur musique. Répétitions le matin dans le jardin des parents de Kaya et concerts l’après-midi dans les rues d’Aix leur ont permis de reprendre des thèmes de jazz et des mélodies punk pour aboutir à un style unique et reconnaissable. En parallèle, ils fondent l’association Deluxe événements et l’histoire ne fait que commencer alors qu’ils rencontrent en 2010 l’étudiante aux Beaux-Arts et baby-sitteuse Liliboy. Ils enregistrent ensemble le titre electro-swing Pony avec lequel ils passent dans l’émission télé musicale Taratata. Ils rencontrent alors le collectif marseillais Chinese Man. Ils accompagnent le jeune groupe et produisent l’EP qui va faire connaitre Deluxe au public en 2011, Polishing Peanuts. La suite se fait avec des concerts dans des bars, des clubs et des festivals. Le premier LP The Deluxe Family Show parait en 2013 et puis ils fondent leur propre label NANANA Production en 2015. Suit en 2016 Stachelight avec les participations de M, IAM et Nneka. En 2019, Deluxe signe Boys & Girl en licence chez Polydor (Universal). Deluxe en confinement en 2020 et Moustache Gracias en 2021 suivent, et les moustachus ont lancé le tout premier Super Moustache Festival à Aix-en-Provence pour célébrer la musique live avec une programmation éclectique. 15 000 festivaliers ont participé sur le complexe sportif du Val de l’Arc les 13 et 14 septembre.
Le groupe est de retour en 2025 avec leur 7e album 100 % autoproduit, enregistré dans leur studio de répétition entre Aix et Marseille pour une musique aui chatouille les neurones et donne envie de se déhancher.
Je suis en maternelle chez les grands : Mes jeux pour les vacances (Flammarion Jeunesse)
Les éditions Flammarion jeunesse nous proposent un super bloc pour les vacances de nos grands en section de maternelle : Je suis en maternelle chez les grands : Mes jeux pour les vacances.
Les grandes vacances ne sont plus si loin ! Et surtout, pour ne pas oublier tout ce que les enfants ont appris à l’école, les éditions Flammarion nous proposent des outils uniques pour perfectionner le graphisme des petits, améliorer leur logique… Avec Mes jeux pour les vacances, bloc créé par une enseignante, 50 activités sont proposés à l’enfant : des coloriages magiques, des dessins, des points à relier, des labyrinthes, des jeux, des devinettes, des dominos… Tout pour apprendre en s’amusant !
Je suis en maternelle chez les grands : Mes jeux pour les vacances est un cahier d’activités-bloc, à réserver dès maintenant !
Le TCE propose une adaptation du Chevalier à la Rose de Richard Strauss entre le 21 mai et le 5 juin pour 5 représentations exceptionnelles. Der Rosenkavalier est un opéra en 3 actes composé en 1911 sur un livret de Hugo von Hofmannsthal d’après Les Amours du chevalier de Faublas de Jean-Baptiste Louvet « de Couvray ». Le grand rôle de la Maréchale est tenu par Véronique Gens avec une mise en scène de Krzysztof Warlikowski. L’opéra se situe à Vienne, au milieu du XVIIIe siècle, durant les premières années de règne de Marie-Thérèse d’Autriche, impératrice du Saint-Empire romain germanique et suggère une questionnement moral qui anticipe la fin d’un âge d’or, chacun continue de donner le change à coup de bonnes manières tandis que les consciences sont affectées par les changements inéluctables à venir. Initialement pressentie dans le rôle d’Octavian, Marina Viotti est remplacée au pied levé par Niamh O’Sullivan. C’est le moment de réserver votre place pour assister à une des 5 représentations!
Synopsis: Bien que l’on sache que Gabriel Astruc avait envisagé de présenter au public parisien Le Chevalier à la rose dès la saison d’ouverture au printemps 1913, ce vœu initial fit les frais de la programmation dispendieuse du fondateur qui dut finalement y renoncer. L’ouvrage n’y apparaîtra qu’en 1937 avec les forces de l’Opéra de Berlin sous la direction de Clemens Kraus et avec Viorica Ursuleac, l’une des interprètes favorites du compositeur, en Maréchale. L’ouvrage marque un tournant dans la carrière de Strauss. Après les « errances et fureurs » de Salomé et Elektra, Le Chevalier revient à la tradition viennoise de l’opéra de caractère. A l’origine, le personnage de La Maréchale, qu’Octavian délaisse pour Sophie, n’y jouait qu’un rôle secondaire mais progressivement, il prit une telle importante qu’il devint présent tout au long du premier acte et finit par dominer, même absent, l’ouvrage tout entier. On est ainsi passé d’une allègre comédie de mœurs à une réflexion sur le temps et sur le caractère éphémère des sentiments. Le Chevalier incarne le désarroi moral d’une époque qui se sait agonisante malgré ses sourires et ses bonnes manières. Quelques décennies plus tard, Capriccio empruntera le même chemin nostalgique du XVIIIe siècle, véritable Olympe du musicien. Ne doutons pas que Krzysztof Warlikowski apportera sa vision dramaturgique unique à ce chef-d’œuvre du répertoire lyrique du XXe siècle et que l’Orchestre National de France sous la baguette de Henrik Nánási portera haut toute la somptuosité des couleurs straussiennes.
La Maison Christophe Pichon et Fils propose une cuvée exceptionnelle issue d’un domaine d’un hectare seulement. Le vin est le fruit de la rencontre entre le sol granitique, le cépage Syrah et l’expertise passionnée de Christophe et CorentinPichon. Allégorie arbore une structure équilibrée et puissante, pour un résultat des plus gourmands. Composé à 100 % de Syrah issu de vignes logées à 300 mètres d’altitude, le vin se dévoile à l’oeil avec une belle robe rubis profond. Le nez est fin, frais et intense, minéral, tabac blond, avec des touches de fruits noirs (mûre) et de poivre noir-muscade. La bouche est ronde, mûre, fraîche, les tanins sont fondus, longue sur le chocolat, la cerise noire, minérale en finale. Pour déguster idéalement ce vin, il faut se diriger vers une salade chèvre et lardons, un carpaccio d’avocat et magret de canard fumé, un carré d’agneau aux herbes, du chili con carne ou un coulant au chocolat noir aux éclats de noix. Distribué en vente directe, CHR, et cavistes, le prix de vente en ligne de ce vin s’élève à 44 euros, un prix juste pour une qualité exceptionnelle, tout en douceur et en élégance.
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Passer la porte du DomaineChristophe Pichon, c’est sauter à pieds joints dans l’histoire des vignobles millénaires du nord de la vallée du Rhône. Les paysages grandioses en terrasse de Côte-Rôtie, Condrieu et Saint-Joseph semblent avoir été imaginés par des géants de pierre comme un escalier monumental façonné pour aller toucher le ciel. Niché au bas de ces coteaux escarpés sur la commune de Chavanay, le domaine raconte la vie de trois générations qui, chacune à leur tour, ont contribué à faire connaître ces terroirs magiques et continuent à mettre en valeur ce patrimoine agricole historique exceptionnel. Christophe, infatigable ambassadeur des vins du Rhône septentrional, a repris les vignes de Philippe, son père, ardent défenseur du cépage Viognier et pionnier de la renaissance de l’appellation Condrieu dès le début des années 60. L’histoire continue aujourd’hui avec Corentin, troisième génération à la tête du domaine, aidé par Laetitia son épouse et par la fratrie Pichon, Alexis et Victor en tête, toujours disposés à mettre la main à la pâte. D’une petite exploitation agricole et viticole, la Maison Christophe Pichon est devenue un incontournable, collectionnant les plus grands terroirs et les appellations prestigieuses sur un peu plus de 30 hectares. Conscients de l’importance des échanges et de l’intérêt croissant des amateurs pour l’œnotourisme, la famille Pichon dispose aujourd’hui d’un nouveau lieu multiforme qui regroupe une cave ultra moderne et un lieu d’accueil chaleureux, ouvert aux particuliers ou professionnels désireux de mieux comprendre les grands vins de la région. Il y aura toujours un membre de la famille pour vous recevoir, proposer une visite de cave et une dégustation gratuite, l’envie de partager la passion du vin étant inscrite dans leur ADN. La générosité s’exprime ici un verre à la main, en toute simplicité. Vous aurez la chance de découvrir le style Pichon, fait de finesse et d’élégance et d’appréhender la complexité des terroirs en vous promenant d’une cuvée parcellaire à l’autre. Vous pouvez également acheter et vous faire livrer à domicile tous les vins de la Maison Pichon en vous connectant à la boutique en ligne du domaine.
C’est l’heure du goûter, Mon carnet de recettes (Editions du Rocher)
Jean-François Feuillette n’est pas un boulanger ordinaire. Après avoir eu son Brevet de maîtrise pâtisserie, il est allé se perfectionner, chez les plus grands. Et puis, il a eu l’idée de faire de chaque magasin un salon de thé chic et chaleureux. Aujourd’hui, il est à la tête de 80 boulangeries-Pâtisseries, en France. Et ce n’est pas fini !
Mais ce qui nous intéresse c’est son livre de recettes, qui vient de sortir : C’est l’heure du goûter, Mon carnet de recettes.
Il est juste fabuleux ! Quand on le feuillette (sans jeu de mots !), on hallucine et on a envie de tout faire et surtout de tout goûter !
Il y a des recettes plus ou moins simples. Mais toutes sont vraiment à la portée de chacun !
Allez, juste pour vous faire envie, Publik’Art vous donne quelques titres de recettes : Gâteau basque au chocolat Cannelés Frédélian Barquettes du café Feuillette Praliné pistache Profiteroles de chez Lucette… C’est l’heure du goûter est un très beau cadeau à offrir à vos hôtes, ou à votre famille. Un moyen sûr de se régaler à la prochaine invitation !
En 1991 sortait dans les salles In Bed with Madonna. Présenté comme un documentaire, le film arbore un titre intime qui invite le spectateur à partager la couche de Madonna. Le sous-entendu est volontairement coquin, In bed with Madonna ne se contente pas d’exposer la tournée mondiale de 1991, il oriente le propos sur la Queen of Pop avec des scènes à la limite de la mie en scène, avec toujours la star au centre de l’attention, la freak control herself.
Le reflet d’une époque
La tournée mondiale de 1991 The blond ambition tour a marqué son époque avec ses chorégraphies aguicheuses et ses tenues vintage. Tout le monde se souvient d’un Jacques Chirac émoustillé en présence de Madonna, toute une époque donc. La vie pendant la tournée sert de fil rouge avec des chansons live en couleur entrecoupées avec le reste de la pellicule filmé en N&B. Le personnage se dévoile avec parcimonie, les scènes montrées ont été scrupuleusement sélectionnées, Madonna n’a pas régné sur la culture pop pour rien. Sa discographie à l’époque était déjà riche et aucun trou d’air n’était à l’horizon, ce qui finit par arriver en 1994 avant le come back réussi de Ray of Light en 1998. Le film fait plonger dans le début des années 90, celui des années Prince et Michael Jackson. A l’époque, le dernier disque en date de Madonna est Like a prayer sorti en 1989. Le film invite la star à la confession de la star avec des dires sur la religion, la culture catholique et l’image de la femme fatale libérée qu’elle incarnait avec force. Mais la consécration ne va pas sans scandales, Madonna battait en brèche une certaine Amérique puritaine, ce qui a causé quelques dégâts sur sa carrière entre 1994 et 1998. L’épisode de la chanteuse interprétant Like a virgin sur scène avec des gestes explicites sur son entrejambe est abordé en long et en large, au risque de l’emprisonnement, elle montre qu’elle n’en avait rien à faire, est-ce du marketing ou de la sincérité, le spectateur jugera. Les scènes avec soutif conique et décors classieux montrent le soin pris à la scénographie, tout pour construire une légende. La star aborde sa vie privée et fait entrer les caméras dans les coulisses, il est possible de douter de l’authenticité de la démarche. Les stars défilent, Antonio Banderas, Warren Beatty, Pedro Almodovar, Kevin Costner, les règlements de comptes se succèdent contre le Vatican, la police, son papa, tout pour montrer la star sous un jour très humain.
La jaquette arbore des faux airs d’attitude cool et relax, mais le film semble très très contrôlé sous tous les aspects. Madonna continue aujourd’hui de se réinventer, le documentaire de 1991 commençait le travail, c’est le moment de le redécouvrir en version collector dès le 14 mai.
Synopsis: Plongée très intime dans l’univers de la chanteuse Madonna, à travers les différentes étapes de tournée mondiale « The Blonde ambition tour » de 1990.
« Last Work » d’Ohad Naharin : la danse intranquille et impétueuse en étendard
Dès la première seconde, « Last Work » d’Ohad Naharin nous immerge dans un espace où la danse devient urgence, où chaque geste semble être le dernier, comme si la scène était le seul endroit où l’on pouvait encore respirer.
Sur le tapis roulant, une femme court, inlassablement, indifférente à la tempête chorégraphique qui gronde autour d’elle. Cette runner, fil rouge silencieux, incarne le temps qui file, l’individu qui résiste, la vie qui s’obstine.
18 autres danseurs du Ballet de l’Opéra de Lyon investissent l’espace et donnent corps au langage gestuel si caractéristique au chorégraphe qui dirige depuis 1990 la Batsheva Dance Company, basée à Tel Aviv.
Un langage du corps viscéral et organique
Naharin crée un langage, le fameux « gaga », qui permet aux danseurs d’explorer des territoires physiques insoupçonnés. À l’abri d’une expressivité du geste guidée autant par la sensation que l’imaginaire ou encore l’improvisation de l’interprète, porteuse d’une résonance émotionnelle percutante, cette gestuelle nous habite longtemps.
Ici, les corps se tordent, rampent, oscillent, se contorsionnent entre animalité et abstraction. On sent dans chaque articulation, chaque ondulation, une tension entre la liberté et l’enfermement, entre l’élan et la menace qui plane.
Les danseurs, maîtres de cette grammaire exutoire, semblent parfois désarticulés, parfois d’une cohésion troublante, comme une meute qui hésite entre fusion et éclatement.
« Last Work » impose cette dualité entre euphorie et repli, entre l’exultation d’un groupe qui pulse à l’unisson et la gravité solitaire d’un monde en crise.
Les tableaux aux visions surréalistes se succèdent entre fête, oppression, guerre, résistance, méditation, imploration, introspection, le tout propice à des duos, des scènes de groupe ou des individualités hypnotiques.
Un traité d’humanité brute
Les bras se tendent vers le ciel, les jambes martèlent le sol, les regards cherchent une issue. On est saisi par cette liesse intranquille et cette énergie qui refuse de plier, même quand tout vacille autour.
Ce ballet est un traité de géométrie humaine, de fracas sensoriels, d’espoir et de résistance dans un monde brutal. Les identités se brouillent, les genres s’effacent, les interprètes s’individualisent tout en revenant au groupe
La musique électro du DJ allemand Grischa Lichtenberger scande cette traversée de manière quasi cinématographique. Les motifs sonores tout en contraste découpent les scènes où se succèdent les métaphores esquissées.
Onirique, crépusculaire et foisonnant, le vocabulaire dense convoque des images où passe l’ombre des conflits au Moyen-Orient.
Un manifeste où la danse ne lâche rien, résiste et dénonce envers et contre tout.
Dates : du 14 au 16 mai 2025 – Lieu : La Villette (Paris) Chorégraphe : Ohad Naharin
Vous serez ma reine, d’Anne-Marie Desplat-Duc (Editions Jeanne & Juliette)
Les éditions Jeanne & Juliette nous proposent des sagas historiques et romanesques comme, Vous serez ma reine. Virginie Bégaudeau nous offre une belle collection avec la création de cette nouvelle édition, Jeanne & Juliette, qui proposent des romans aux notes contemporaines qui subliment l’Histoire. « Allier modernité, passion et qualité, c’est l’ambition des éditions Jeanne & Juliette. »
Aujourd’hui, c’est une histoire incroyable que nous conte Anne-Marie Desplat-Duc : la vie de Marie Mancini, Vous serez ma reine. Nous voilà plongés au XVII siècle ! Marie Mancini est une nièce du cardinal Mazarin. Elle n’est pas jolie comme ses sœurs, mais elle est intelligente et vive. Le cardinal l’a fait venir de Rome à la cour de France. Très vite, elle devient amie avec le roi Louis XIV, alors qu’elle n’est qu’une adolescente.
Et le roi lui promet qu’un jour, elle sera sa reine. Marie a vraiment été son 1er amour. Toute sa vie, Marie va espérer que le roi va revenir vers elle… Elle va subir de terribles injustices, durant toute sa vie, et de nombreux séjours au couvent ! Marie était une femme en avance sur son temps, qui n’a jamais supporté être si mal considérée. C’était une rebelle, et elle n’avait peur de rien ! Une femme hautement intelligente et cultivée.
Avec Vous serez ma reine, Anne-Marie Desplat-Duc donne la parole à Marie, avec une plume unique, pour qu’enfin la vérité soit dévoilée sur sa vie. « Ma voix est celle d’une femme que l’on a brimée, opprimée, bâillonnée ». La vie des femmes à cette époque était vraiment terrible !
Babygirl déconstruit le mythe de la relation amoureuse avec une héroïne travailleuse compulsive et perfectionniste obsessionnelle à la tête d’une success story spécialisée dans le stockage et les entrepôts hyper connectés. Romy Mathis (Nicole Kidman) a tout de la wonder woman, à la tête de son entreprise, mère comblée de 2 adolescentes épanouies et femme follement aimée de son mari (Antonio Banderas). Elle est pourtant intérieurement déchirée par une névrose inexprimable qui la fait rencontrer Samuel (Harris Dickinson), un stagiaire avec qui elle parvient à se libérer. Si le pitch peut sembler cousu de fil blanc, son déroulé tient en haleine avec une évolution du personnage assez intéressante.
Une femme manipulatrice? Ou manipulée?
Entre les promesses de libération de la femme mûre et les ébats promis entre elle et un jeune bellâtre, le film peut faire froncer a priori les sourcils. Pourtant Nicole Kidman donne de sa personne – au sens propre comme au sens figuré – pour donner de la profondeur à ce film. Interdit aux moins de 12 ans, le film ne verse pourtant jamais dans la vulgarité, mais il y a tout de même des scènes de nu frontal. Si le sexe est le sujet principal des discussions, la jeune réalisatrice néerlandaise Halina Reijn évite le voyeurisme gratuit et la complaisance. L’héroïne semble tourmentée presque tout du long, comme si une force intérieure la poussait à faire des choix un peu surprenants. Babygirl va bien au-delà de son pitch a priori racoleur, la relation adultère est traitée comme une thérapie pleine de complexité. Dans la Milf se cache la névrose d’une femme d’âge mûr à la croisée des chemins.Pa
Pas de latex ni de fouet dans un film qui traite l’attirance irrépressible, d’une femme pour un individu qui pourrait lui permettre de retrouver son équilibre. L’indécision est la norme dans un film qui multiplie les scènes de tâtonnements ou de revirement.
Synopsis: Romy, PDG d’une grande entreprise, a tout pour être heureuse : un mari aimant, deux filles épanouies et une carrière réussie. Mais un jour, elle rencontre un jeune stagiaire dans la société qu’elle dirige à New York. Elle entame avec lui une liaison torride, quitte à tout risquer pour réaliser ses fantasmes les plus enfouis…
Si le titre pourrait faire penser au célèbre ouvrage de Jean-Paul Sartre, il n’en est aucunement question ici. Le livre se déroule en Australie avec un road trip à la découverte de la nature. Lukas quitte la ville pour se diriger vers son destin. Il rencontre Paul, à l’apparence solaire mais intérieurement instable, de quoi titiller Lukas et l’aider à mieux se découvrir. La BD est pleine d’enseignement, dans une atmosphère douce et apaisante, propice à la rêverie et à l’introspection.
Synopsis:
Un road-trip introspectif et poétique dans l’outback australien, la rencontre fascinante de deux hommes dans leur fragilité, dans une ambiance contemplative.
Lukas a 25 ans. Depuis tout petit, il se passionne pour la photographie. Alors qu’il termine ses études d’art à Sydney, il entreprend un voyage le long de la côte australienne pour préparer son examen final. De nature solitaire, c’est l’occasion de laisser la grande ville derrière lui, de prendre du recul ainsi que quelques clichés de nature un peu particulière puisqu’il photographie des cadavres d’animaux… Sur la route, il rencontre Paul, un jeune homme parti rejoindre des amis à l’autre bout du pays. Être solaire, brûlant la vie par les deux bouts, Paul se révèle pourtant aussi fragile qu’instable. Mais ce jeune bohème dégage malgré lui une poésie déconcertante qui fascine tout autant qu’elle interpelle Lukas. Au fil de ce road trip qui les conduira en plein cœur du désert, les deux hommes apprendront à se découvrir et à entrevoir des pans de leur personnalité qu’ils ne soupçonnaient pas… L’histoire d’une fuite en avant, une quête de soi empreinte d’une mélancolie aussi douce que poétique.
Les éditions Vent d’Ouest nous proposent une série fabuleuse consacrée au mythe de Perceval : La légende oubliée de Perceval. Le tome 1 est sorti en 2022. Et aujourd’hui sort le tome 2 de cette incroyable saga. Perceval n’est pas encore chevalier, mais déjà un enfant héros. Il est toujours accompagné de sa petite fée Noisette, et de l’hermine ! Drôle d’équipage ! Perceval doit rencontrer le roi au plus vite pour le prévenir d’un futur envahissement. Va-t-il y parvenir ? Et le roi entendra-t-il la voix de cet enfant ? Sans cheval et sans armure, rien ne sera simple pour Perceval… Les illustrations sont tout simplement éblouissantes ! Féérique ! A la hauteur de Noisette ! La légende oubliée de Percevalest une très belle saga aussi bien au niveau du scénario que des illustrations !
Atmosphère très sombre pour ce film fantastique dont l’histoire se déroule en Roumanie en 1941. Des troupes nazies découvrent une mystérieuse forteresse noire et ne se doutent pas qu’ils sont sur le point de libérer une force maléfique enfermée entre ses 4 murs. La Forteresse noire est un film maudit, charcuté de ses 3h30 initiales pour devenir un film d’1h30 u peu kitsch au potentiel tué dans l’œuf. Les effets spéciaux sont marqués par les années 80, le film manque de cohérence, c’est un vrai document d’époque dont la Director’s Cut se fait toujours attendre, à découvrir en salles le 14 mai.
Un obscur film fantastique, dans tous les sens du terme
Une atmosphère sombre, brumeuse et hypnotique empreint le film des les premières images. Michael Mann entoure les lieux d’une nimbe mystérieuse qui cache bien des choses. Le contexte de l’histoire et les nazis qui maraudent en Roumanie donnent tout de suite un indice, des forces maléfiques semblent être tapies dans l’ombre. Le film avance et le mystère s’épaissit, la cohérence sur l’origine des différents personnages manque de clarté. Un vieux professeur et sa fille, un nazi retors, un sauveur sorti d’on ne sait où, le film épaissit le mystère et l’intrigue se retrouve tout d’un coup réduit à une sorte d’escape game, sur fond de lutte entre le bien et le mal, le tout sur fond de musique électronique signée Tangerine Dream, rappelant furieusement d’autres musiques d’époque comme dans Scarface ou Midnight Express à base de synthétiseurs et de batteries synthétiques. Le casting, porté par Scott Glenn, Gabriel Byrne et Ian McKellen est de qualité et permet de donner de l’épaisseur au film. Si le film est aujourd’hui renié par Michael Mann, c’est a priori à cause du travail de sabotage du studio à la base d’un montage un peu amateur. Ce deuxième long-métrage réalisé en 1983 se base sur des codes de films d’horreur pour accoucher d’une réflexion oppressante sur la nature humaine et les forces qui se combattent en chacun de nous.
Tiré d’un célèbre roman de Francis Paul Wilson, le film est une vraie curiosité à découvrir en version restaurée 4K pour un vrai shoot estampillé années 80.
Synopsis: 1941, au coeur des Carpates roumaines. Une unité de soldats nazis prend possession d’une mystérieuse forteresse isolée, malgré les avertissements du gardien local. Bientôt, des morts inexplicables frappent les occupants, révélant la présence d’une entité maléfique scellée dans les murs du sombre édifice. Alors qu’un furieux officier allemand cherche à percer l’énigme de ce lieu maudit, un érudit juif et sa fille, arrachés aux camps, se retrouvent contraints de devoir collaborer avec leurs tortionnaires pour élucider ce mystère…
Le Château de France adresse régulièrement à Publik’Art des cuvées pour dégustation, comme pour des évènements bistronomiques organisés dans quelques restaurants tels Pasco et Essens’all pour découvrir des vins rouges et des vins blancs Pessac Léognan aux caractères marqués et à la variété saisissante. Ce Château Coquillas 2024AOP Pessac Léognan de Château de France se compose de 80 % de cépage Sauvignon et 20 % de cépage Sémillon. A l’œil, sa robe est doré clair et lumineuse. Le nez est vif, frais et mûr, floral, fruité poire, abricot et lychee avec une touche d’épices douces poivre gris cannelle. La bouche est fondue, fraîche et gourmande, citronnée et poivrée, longue sur le fruit, minérale saline en finale. Le vin accompagne idéalement une tapenade d’olives vertes, un carpaccio de saumon, des aumonières aux noix de Saint-Jacques, des filets de rouget, un fondant au citron, une salade d’agrumes ou des sorbets. Distribué en vente directe, en CHR ou chez les cavistes, son prix TTC de vente au Château est 17,00 euros. Un vin blanc à découvrir pour vos évènements gastronomiques familiaux ou avec des amis.
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La famille Thomassin fait partie des plus anciens propriétaires de l’appellation Pessac-Léognan. Le Château de France, qui avait été repris en 1971 par Bernard THOMASSIN, est conseillé depuis 1996 par le laboratoire ROLLAND, et Arnaud THOMASSIN en assure la direction. Cette propriété familiale de 40 hectares en AOC Pessac-Léognan inclut 36 hectares de Cabernet sauvignon et de Merlot pour la production de vin rouge et 4 hectares de Sauvignon et de Sémillon pour la production de vin blanc. Le Château de France rouge et le Château de France blanc se partagent les reconnaissances mondiales. Un domaine qui dispose d’un terroir original : le lieu-dit Ferbos typique de cette région des Graves et – plus confidentiel – une parcelle bien-nommée “Coquillat” qui est truffée de fossiles remontant à 19 millions d’années !
Le Malade Imaginaire plus actuel que jamais sous le regard affûté de Tigran Mekhitarian
Comme pour son adaptation des Fourberies de Scapin, Tigran Mekhitarian a choisi de transposer son Malade Imaginaire, à notre époque. Dans cette appropriation singulière de la langue moliéresque, Tigran Mekhitarian conserve le texte original, mais l’enrichi de séquences personnelles toujours justes (chant, danse, rap) et d’un phrasé nerveux, qui l’ancre pleinement dans l’aujourd’hui et au plus près de son humanité : une réussite.
Contradictions, faiblesses, aveuglement, faux-semblants, coups de théâtre, ironie dramatique, sont à l’œuvre dans ce théâtre qui déborde de toute part et dont l’excès s’accorde à dépeindre les ressorts de l’âme humaine. Car Molière ne parle que des Hommes, de leurs vices et de leurs vertus.
Dans ce chef d’œuvre comique, la croyance en la médecine est de l’ordre de la foi et les machinations burlesques une religion. Cette foi le pousse à adopter des comportements qui choquent autant les mœurs que la raison. Sa fille épousera un médecin, a-t-il décidé, et la pauvre Angélique n’aura pas trop des trois actes de la pièce pour se défaire de ce projet funeste.
Mais la crédulité d’Argan ne se limite pas à sa soumission totale aux préceptes de la médecine. Elle s’étend également aux fausses marques d’affection de sa seconde épouse, qui convoite son héritage, et qui sera démasquée par un subterfuge. Elle trouve enfin un point culminant dans le crédit qu’il accorde à une cérémonie factice qui, au dénouement, le promeut solennellement à la dignité de médecin.
Une langue désacralisée
Mais la satire sait également faire vibrer la corde sentimentale et advenir une forme de résilience a travers l’amour filial, les échanges amoureux, le sursaut libérateur.
Dans la mise en scène de Tigran Mekhitarian, Argan est un dépressif. C’est là sa seule maladie. Il a la sensation qu’on ne l’aime pas, qu’on ne l’écoute pas. Il se sent seul et n’a pas les mots pour exprimer ce qu’il ressent. Tel un enfant colérique, il attire l’attention par ses caprices, la rage, la haine et la frustration. Dépendant des antidépresseurs qu’on lui prescrit, il est sujet à des perturbations radicales et excessives de l’humeur, et réclame de l’aide en se jouant de lui et des autres.
La modernité de ton qui désacralise le texte, frappe juste et fort. Dans une restitution très actuelle et rythmée, elle fait entendre et résonner comme jamais la solitude intime d’Argan, la rébellion féministe d’Angélique, l’amour inconditionnel de Cléante, l’humanité de Toinette, la perfidie de Béline, la protection de Béralde. Le tout à travers un jeu, des intentions, des images, des chants, un chœur, des scènes rapportées et/ou chorégraphiées qui revisitent le texte et en explore toute sa dimension dramaturgique.
Une vision de l’œuvre servie par des comédiens au diapason et en osmose totale avec ce conte aussi urbain qu’impétueux.
Dates : du 9 au 22 mai 2025 – Lieu : Théâtre de la Concorde (Paris) Mise en scène et adaptation : Tigran Mekhitarian
Les éditions Milan nous proposent un très bel album : J’ai un ami.
C’est l’histoire d’un enfant, sur la plage, au bord de l’océan. Il a un ami, partout où il va… On ne le voit pas son ami. C’est un ami imaginaire ! Mais cela n’est pas grave, il a un ami. Et voilà sa force !
Les illustrations de Lili Wood sont emplies de poésie et accentue le mystère.
Le lecteur pourra interpréter comme il le veut cette jolie histoire d’amitié.
J’ai un amiest un très bel album à offrir dès l’âge de 3 ans ! Il sort aujourd’hui !
Zélie et Siméon, Amis en toute saison (Bayard Jeunesse)
Les éditions Bayard jeunesse nous proposent un nouvel album, dans la collection « môme » : Zélie et Siméon, Amis en toute saison.
Zélie et Siméon sont les meilleurs amis du monde. Et pourtant, ils ne se ressemblent pas ! Zélie est un écureuil. Elle adore bricoler. Siméon est un lapin. Il adore dessiner.
Ils décident de faire une pyjama party. Mais Siméon a peur du noir… Va-t-il réussir à gérer ses angoisses ?
Un autre jour, ils décident de construire une cabane. Mais ce ne sera pas si facile que ça… Ils vont » se prendre la tête » !
Même les meilleurs amis du monde peuvent avoir des disputes et des déceptions… L’essentiel est de pardonner et de rester amis !
Zélie et Siméon, Amis en toute saison, est un très joli album, à la couverture cartonnée, avec un marque-page intégré, centré sur le thème de l’amitié, avec de belles illustrations.
L’un des films les plus connus du cinéma italien a fait l’objet d’une restauration intégrale en 4K. La Strada a fait connaitre Federico Fellini au monde entier lors de sa sortie en 1954. Les 2 héros interprétés par Anthony Quinn et Giulietta Masina, le saltimbanque bourru Zampano et la pauvre enfant vendue par ses parents, Gelsomina, semblent exprimer toute la générosité du monde intérieur du réalisateur, se démarquant ainsi du style néo-réaliste qui était la norme à cette époque, le dépassant pour aboutir à une trajectoire des plus originales.
Un film monde
Le forain ambulant et robuste est une sorte d’ogre qui enserre la jeune et frêle Giulietta Masina dans un carcan où loin de s’enfermer, elle va plutôt s’épanouir. La beauté des vues, l’inoubliable thème intrumental de Nino Rota joué à la trompette, la beauté des paysages italiens, tout concourt à faire du film une fable humaniste et lyrique, un film nostalgie sur une époque révolue. Une pluie de récompenses s’abattît sur le film, Lion d’argent à Venise en 1954, Oscar du meilleur film étranger en 1957, confirmant ainsi la consécration mondiale du réalisateur et de ses 2 interprètes. Les personnages issus de milieux populaires et marginaux manquent de tout mais parviennent à habiller la grisaille environnante d’espoir et de sourires avec humilité et sincérité. Parti sur les bases formelles du néo réalisme avec des tournages dans la rue, des décors authentiques, des acteurs pour la plupart non professionnels, Fellini parvient à capter toute tout la crudité du monde avec une belle authenticité dans cette fable où l’innocence enfantine parvient à avoir raison de la cruauté du monde.
L’édition 2 blu-ray contient également le film Fellini, Je suis un grand menteur et 2h30 de bonus supplémentaires pour s’immerger complètement dans l’univers d’un film qui a marqué l’univers cinématographique universel.
Synopsis:Gelsomina a été vendue par sa mère a Zampano, qui la brutalise et ne cesse de la tromper. Ils partent ensemble sur les routes, vivant misérablement du numéro de saltimbanque de Zampano. Surgit Il Matto (le fou), violoniste et poète, qui seul sait parler à Gelsomina.
Les éditions Bayard jeunesse nous proposent une nouvelle série : Patty télépathe.
C’est l’histoire d’une petite fille qui a un don incroyable : elle peut lire dans les pensées des autres ! C’est un pouvoir assez incroyable ! Et cela aide vraiment pour obtenir les réponses à une interro en classe ! Et elle peut aussi protéger les autres… Elle découvre que la dame de la cantine déteste les enfants et tant de pensées indiscrètes !
Chaque page nous fait rire ! Et on envie Patty, la télépathe aux cheveux bleus ! On adore les dessins tellement parlants !
Pathy télépathe, On ne peut rien lui cacher, tome 1, vient de sortir ! On attend déjà avec impatience le tome 2 !
Le duo de The Bousculaires, anciennement appelé Anatomie Bousculaire s’est mis au travail pour dévoile leur premier album nommé LeSourire de Véga. Anecdote croquignolette, le groupe s’est formé au Pulp, célèbre club lesbien de la capitale. Comme de bien entendu, l’album est parfait pour de belles nuits blanches musicales passées à se déhancher.
Un album qui déchire
Anatomie Bousculaire était plutôt orienté rock alternatif, ce que les nombreux fans ont pu apprécier pendant 10 ans de carrière parsemé de plus de 400 concerts en France et dans toute l’Europe. Les 2 membres du groupe Cécile et Alice ont décidé de devenir TheBousculaires pour promouvoir un son neuf porté par une belle énergie. Information de la plus grande importance, Alex Gopher officie au mastering, on comprend mieux l’origine des rythmiques imparables et des mélodies qui hypnotisent. Dixit The Bousculaires elles-mêmes, l’album est idéal pour danser, se lâcher, s’emballer, se toucher, s’embrasser, se rouler dans la boue et se raconter des histoires. Cécile et Alice mettent l’auditeur dans l’ambiances des clubs Pulp ou Rex, la musique est très orientée électro indé avec un univers qui mélange rock, new wave et punk pour le plus grand bonheur des heureux acquéreurs de l’album. Le duo aime à dire qu’elles se réclament de glorieuses ainées comme Rebeka Warrior, Léonie Pernet et Maud Geffray. Même si les boites de nuit ne sont plus vraiment à la mode depuis la crise sanitaire du Covid, les plus anciens se souviendront des années 90 avec ses illustres lieux de la nuit, avec le Queen en tête, impossible de ne pas avoir une furieuse envie de danser à l’écoute de l’album.
The Bousculaires enchaine les concerts pour promouvoir leur premier album, d’abord au Luxembourg et en Allemagne avant de retrouver la France prochainement. Jetez y un coup d’oreille, ça vaut le coup!
« Les Fausses Confidences » sous la magie d’Alain Françon
Georgia Scalliet (Araminte) et Pierre-François Garel (Dorante) magnétisent ce Marivaux, où se révèlent entre esquive et intrigues les vertiges de l’amour, dans une mise en scène aussi subtile que fascinante d’Alain Françon.
Le théâtre de Marivaux est tout un art, l’art même du théâtre, où il est d’usage d’orchestrer des stratégies amoureuses avec sa part d’imprévu. Si le cœur est une forteresse, alors il faut déployer des trésors d’ingéniosité pour s’en emparer. Il y a dans ce goût du calcul et de l’improvisation, une certaine dose de mystification. Mais ce n’est qu’une étape nécessaire pour obtenir, à la fin, le cœur de celui (ou celle) qu’on convoite ardemment.
La riche veuve, très convoitée, est ici une femme libre et intrépide, d’une infinie modernité sous le regard d’Alain Françon, qui n’entend pas se faire dicter ses émotions et sa vie, là où le poids des conventions et de son statut social ne sauraient pourtant l’éloigner des intérêts de sa condition. Mais c’est sans compter sur Dorante, désargenté, prêt à séduire la belle dont il est fou amoureux et aidé en cela par son ancien valet, Dubois (Gilles Privat), grand manipulateur et propagateur de confidences, vraies ou fausses, afin d’arriver à ses fins.
Entre-temps ce sera savamment explorée la confusion des sentiments à l’abri de multiples malentendus, machinations diverses, révélations et dissimulations, émois et aveux, mettant à l’épreuve les personnages dans un processus chaotique et initiatique avant qu’ils ne puissent se révéler à eux-mêmes.
La langue polie, experte, de Marivaux, délestée ici de toute emphase, porte à son paroxysme le sous-entendu, le double registre, les non-dits et la manipulation, insufflant un décalage constant entre ce qui est montré ou dit et ce qui se trame à l’intérieur des protagonistes.
Car elle ne laisse jamais oublier qu’à tout moment la musique intranquille des sentiments peut tourner à la cacophonie, voire au chaos.
Une parole donc qui constitue l’intrigue et se trouve au centre du dispositif. Mais aussi de la lecture limpide, cristalline, d’Alain Françon, qui fait entendre toutes les impulsions et gradations de la passion humaine.
Un magicien de la scène
Alain Françon est un magicien de la scène. Sa direction d’acteurs, sa précision de tous les instants, son imaginaire au service du texte, assorti d’une gestuelle clownesque et céleste des comédiens, mobilisent complètement le spectateur, propice à un questionnement de l’âme et de ses affres existentielles.
La mise en scène fluide, chorégraphique, captivante d’Alain Françon scrute avec grâce et légèreté, les soubresauts de la passion naissante, intrigante et enivrante.
Dans un décor faussement classique à l’épure abstraite, sur fond de musique rock entre les actes, il se charge du poids des mots et du langage, cristallisant ainsi la force et la diablerie de cette comédie piquante.
Georgia Scalliet, héroïne affranchie, est éblouissante aux prises avec son vertige amoureux qui la voit se laisser attirer par un homme socialement inférieur, en échappant aux bienséances et au règles sociales prédestinées, dans un jeu en perpétuel réinvention. Tandis que Pierre-François Garel (excellent) est cet amoureux sentimental, transi, et décalé. Une mention spéciale aussi pour les seconds rôles dont la mère, Madame Argante, (Dominique Valadié) est hilarante en maîtresse femme et dame de fer.