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L’ Art et la manière d’Alex Vizorek : ad vitam aeternam

L'art et la manière d'Alex Vizorek : ad vitam aeternam
AlexVizorek – Ad Vitam – preview (c) Laura Gilli

L’ Art et la manière d’Alex Vizorek : ad vitam aeternam

Dernières dates parisiennes pour le dernier spectacle d’Alex Vizorek dont on se souvient qu’il avait tourné pendant presque 10 ans avec son premier opus « Alex Vizorek est une œuvre d’art ». En discourant sur le monde de l’Art, il avait tout de suite imposé sa marque : une élégance déconcertante et un sens de l’absurde très singulier. Car avec Vizorek, on rit mais on réfléchit aussi. Il fallait donc à nouveau un sujet qui soit matière à son érudition et à son espièglerie qui vont de paire.

En entrant dans le théâtre, on découvre des citations qui défilent sur un grand écran du plateau : « Ne nous prenons pas au sérieux, il n’y aura aucun survivant » (Alphonse Allais), « Tous les jours vont à la mort, le dernier y arrive » (Montaigne), « Quand on est mort, c’est pour longtemps » (Zola), « Le sexe est une des neuf raisons qui plaident en faveur de la réincarnation. Les huit autres sont sans importance » (Henry Miller).

La mort joyeuse

Alex Vizorek l’annonce dès les premières minutes, le thème de ce spectacle est la mort. Mais si cette thématique peut apparaître funeste au premier abord, l’humoriste s’en défend car elle est abordée ici dans toutes ses nuances et propice of course, à rire de nos angoisses.

A l’instar d’une conférence, s’enchaînent sur le plateau différentes réflexions philosophiques souvent absurdes, parfois improbables, toujours drôles, sujettes à discussion avec le public, qui vont de nos comportements conformistes aux enterrements, de la mort en philosophie, de la petite mort, des différents systèmes de reproduction animaliers en passant par les fantasmes, de la mort dans l’art qui a inspiré énormément d’artistes ! Tout un programme…

Sans être jamais donneur de leçons, et sans aucune arrogance, Vizorek, classieux et brillant, convoque alors pêle-mêle sur le plateau Heidegger et son concept du Dasein, Epicure, Bruegel ou encore Baudelaire sans oublier Sophie Calle plasticienne devant l’éternel, tout en dissertant sur l’orgasme et la reproduction des animaux, le processus d’humusation, et nous régale de ses saillies désopilantes, entre candeur malicieuse et ironie bien sentie.

Sa propre oraison funèbre, minutieusement mise en scène (dos au public et face caméra), est un grand moment de théâtralité désopilante.

Entre envolées littéraires et petites piques mâtinées d’humour noir, jeux de mots et blagues potaches sans omettre quelques petites références à l’actualité, Vizorek orchestre à l’envi le show. Le tout est porté par une écriture ciselée et un style désinvolte qui n’appartient qu’à lui. Bravo l’artiste !

Dates : du 21 au 23 novembre 2024  – Lieu : Casino de Paris
Mise en scène : Stéphanie Bataille

Génération Lou, les 20 ans de Lou (Glénat Jeunesse)

Génération Lou, les 20 ans de Lou (Glénat Jeunesse)

Les éditions Glénat jeunesse nous propose un album jeunesse de plus de 300 pages avec Lou, notre héroïne qui a aujourd’hui 20 ans : Génération Lou.

Julien Neel est le papa de Lou. Il a créé ce personnage en 2004. Pour fêter cet anniversaire, les lecteurs vont avoir accès à tous les secrets de création de Lou et entrer dans le monde imaginaire de l’auteur. Des centaines de dessins jamais montrés, une interview avec l’auteur et une mine de secrets pour tous les fans !
N’oublions pas que la BD Lou a été vendue à plus de 3,4 millions d’exemplaires dans le monde. Elle a reçu deux prix au festival d’Angoulême, a été revisitée en série animée et même en film, avec des traductions dans le monde entier !

Ce nouvel album propose non seulement un historique sur la création du personnage, mais également 3 histoires inédites. Une très chouette façon de célébrer ses 20 ans !

Ce magnifique album, Génération Lou, va devenir le livre de chevet de tous les fans de Lou ! Petits comme grands !

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : Novembre 2024
Auteurs et illustrateurs : Julien Neel et Carole Neel
Editeur  : Glénat Jeunesse
Prix : 25€

Le batteur Jean-Baptiste Loutte dévoile son premier album Gemini le 22 novembre 2024

Le musicien multi instrumentiste mais surtout batteur, chanteur, guitariste, et auteur compositeur Jean-Baptise Loutte dévoile son album Gemini. Il joue de tout sur cet album excepté du vibraphone (Antoine Loutte, Pistes 2, 5, 6, 9, 10), du piano (Marc-Antoine Marchand, piste 8) et du violoncelle (Frédéric Loutte, piste 11). Derrière sa batterie, Jean-Baptiste Loutte chante ses compositions dans un quintet avec des belles sonorités de vibraphone, de piano, de guitare et de contrebasse.

Du jazz en liberté

Jean-Baptiste Loutte oriente résolument son album vers le jazz, jazz traditionnel, jazz new-yorkais d’aujourd’hui mais aussi vers la soul, le flamenco, la pop, et la musique classique. Ses compositions récentes se destinent à des formations instrumentales dans lesquelles il participe comme Crafting Quintet. Batteur au sein de nombreux projets variés, Jean-Baptiste Loutte réalise un vrai rêve avec ce projet avant tout très personnel. L’album Gemini lui permet de chanter ses compositions, d’abord accompagné d’une guitare et maintenant au sein du quintet qui évolue sur cet album. Gemini se veut un voyage intérieur et spirituel qui parcourt des chansons aux titres explicites. Energie, My New Life ou 3am décrivent des instants de vie, des sentiments ou des impressions. Quelques reprises sont également présentes, dans lesquelles il explore d’autres univers musicaux. Pour cela, le batteur chanteur est accompagné de musiciens talentueux: Julian Leprince Caetano au piano, Mathieu Scala à la Contrebasse, Romain Habert à la guitare et Louis Guignier au Vibraphone. L’album Gemini contient 12 morceaux originaux, souvent chantés en français et en anglais, parfois uniquement instrumentaux.

Ce premier album a été un peu enregistré à la manière d’un album fait maison, il sort chez le label Parallel Records le 22 novembre. Gemini est le signe astrologique de l’artiste à la personnalité forcément double, parfois joyeuse, parfois plus mélancolique, ce que révèle bien l’alternance de morceaux sombres et plus légers.

« Portrait de l’artiste après sa mort » : vertige de la mémoire sous la dictature argentine

"Portrait de l’artiste après sa mort" : vertige de la mémoire sous la dictature argentine
Photo ©Victor-Tonelli

« Portrait de l’artiste après sa mort » : vertige de la mémoire sous la dictature argentine

Sur scène un acteur (Marcial Di Fonzo Bo) qui, dans un précipité aussi sensible que subtil, évoque un épisode de sa vie, à propos d’un appartement situé à Buenos Aires dont il aurait hérité, mais faisant l’objet d’une procédure judiciaire à la suite d’une possible confiscation intervenue pendant la dictature militaire. Le comédien a lui-même connu et vécu la dictature argentine avant de s’installer en France.

Une lettre reçue à son adresse est le point de départ de cette histoire. Elle émane du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme de Buenos Aires. Une faute dans l’écriture du prénom du comédien sur l’enveloppe propage le doute. S’agit-il de lui ou d’un autre ? Marzial peut-il être Marcial ? Le ton est d’entrée de jeu donné !

Pour en savoir un peu plus sur cette affaire qui ravive un passé politique traumatisant, Marcial Di Fonzo Bo et l’auteur metteur en scène Davide Carnevali s’envolent pour l’Argentine, où ils découvrent que ce mystérieux appartement appartenait à un compositeur argentin d’origine italienne. Un certain Luca Misiti, présumé dissident politique, qui travaillait en 1978 – année de sa disparition – sur les partitions inachevées d’un compositeur juif, lui-même disparu quarante ans plus tôt.

Un vrai faux documentaire 

Dans une mise en abîme vertigineuse, l’appartement et ses pièces de vie qui sont reconstituées sur le plateau (dans une scénographe de Charlotte Pistorius), servent de point d’encrage et de fil rouge au récit, qui passe alors de l’investigation biographique à la recherche historique, de la réalité à la fiction, de la mémoire à des moments de dérision.

Où l’artifice théâtral ainsi créé et savamment entretenu, sème le trouble tout en permettant au public de s’ouvrir à son propre point de vue, en opposition à un système autoritaire qui impose quant à lui une idéologie et un discours martial.

Un procédé narratif de mise en scène et un effet miroir très astucieux qui fonctionnent à merveille, propices à un vertige quasi-borgésien, qui voit alors le narrateur naviguer habillement entre le vrai et le faux, mais toujours hanté par la figure du desaparecido, le disparu.

Lequel continue ainsi d’exister pour mieux nous entrainer sur les traces d’autres destins percutés par des totalitarismes des deux côtés de l’Atlantique et évocateurs par analogie de cette violence d’État qui, sous couvert de populisme, demeure toujours possible et d’actualité.

Un « portrait de l’artiste après la mort » porté magistralement et malicieusement par Marcial Di Fonzo Bo qui insuffle à la représentation une proximité et une intimité rares. A l’abri d’un geste scénique et d’une intelligence de jeu qui l’inscrivent dans un acte de résistance aussi classieux que percutant.

Dates : du 15 au 27 novembre 2024 – LieuThéâtre de la Bastille (Paris)
Auteur et mise en scène : Davide Carnevali

Mafalda, Intégrale, 60 ans (Glénat Jeunesse)

Mafalda, Intégrale, 60 ans (Glénat Jeunesse)

Les éditions Glénat jeunesse nous proposent dès aujourd’hui, une édition spéciale pour fêter les 60 ans de Mafalda ! Sublime !
Mafalda, l’Intégrale fête 60 ans de vie de Mafalda, avec toute l’œuvre de Quino, dans une intégrale revue et corrigée.

Joaquim Salvador Lavado Tejon, dit Quino, est né en Argentine, en 1932, mort en 2020. Il donne naissance à Mafalda en 1964 ! Et Grâce à ce personnage, Quino va connaître une renommée mondiale ! Mafalda est une petite fille que le monde entier connaît et qui porte un regard singulier sur le monde qui l’entoure, avec souvent beaucoup d’humour. Et le plus étonnant est que les questionnements de Mafalda sont toujours d’actualité aujourd’hui !

Elle révèle les injustices, les paradoxes de nos sociétés. Elle est contestataire, féministe et ne baisse jamais les bras. Une sacrée petite fille !
Pour fêter l’anniversaire de Mafalda, une intégralité des strips de la BD de Quino prend place dans une intégrale repensée et bénéficiant d’un nouvel, appareil critique de Claire Latxague, spécialiste de Mafalda.

Mafalda, Intégrale, 60 ans est un magnifique livre et une excellente idée à commander au Père Noël !

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : 20 novembre 2024
Auteur : Quino
Illustrateur : Quino
Editeur : Glénat Jeunesse 
Prix : 35€

[BD] Mémoires de gris : Chef d’oeuvre de Sylvain Ferret (Delcourt)

[BD] Mémoires de gris : Chef d’oeuvre de Sylvain Ferret (Delcourt)

Coup de coeur de cette fin d’année, Mémoires de Gris n’est pas seulement un très bel ouvrage (240 pages éditée avec reliure en tissu) signé Sylvain Ferret,  c’est aussi une belle histoire. Dans un Moyen Âge sombre et plutôt réaliste, la région de Gris est exsangue à cause des lourdes taxes imposées pour financer une guerre lointaine.

On suit le chevalier Pierre de Brume, un homme ressuscité par Marion, une guérisseuse (ou sorcière tout dépend du point de vue) qu’il avait abandonnée. Ensemble, ils affrontent les ombres de leur passé dans un contexte de révolte populaire et de magie mystérieuse. Misère, injustices sociales, luttes personnelles et querelles amoureuses ponctuent ce récit médiéval haletant et particulièrement captivant. La narration est rehaussée par un graphisme puissant, soulignant les tonalités grises de cet univers oppressant, avec un sens du détail et de la mise en scène d’une maîtrise parfaite.

Un album à lire ou à offrir pour Noël sans hésiter.

Extrait :

Résumé de l’éditeur :

Conte tragique d’âmes emprisonnées par la violence dans un inaccessible rêve de liberté et d’émancipation, Mémoires de Gris affirme Sylvain Ferret comme un auteur complet à suivre. Dans la région de Gris, saignée à blanc par les taxes qui financent une guerre lointaine, le chevalier Pierre de Brume est ramené à la vie par Marion, la guérisseuse qu’il a abandonnée il y a longtemps de ça. Tandis que la forêt s’agite et que le peuple gronde, les anciens amants sont rattrapés par le passé et la violence qu’ils ont fui toute leur vie.
Date de parution : le 23 octobre 2024
Auteurs
: Sylvain Ferret (Scénario, Dessin)
Genre : Fantasy
Editeur : Delcourt
Prix : 29,95 €
Acheter sur : BDFugue

Océans, superbe album jeunesse (Glénat Jeunesse)

Océans, superbe album jeunesse (Glénat Jeunesse)

Gail Armstrong est une illustratrice britannique. Depuis plus de 25 ans, elle coupe, plie, assemble et colle des feuilles de papier pour créer d’incroyables sculptures en 3D.

Après Planète Terre, Cosmos et le Corps Humain, voici le quatrième titre de la collection conçue par Gail Armstrong : Océans.

Océans n’est pas un simple album illustré ! C’est un album animé en 3 dimensions. Non seulement le lecteur va découvrir les océans mais il aura une vision en 3D et développera ses connaissances sur : notre planète, le littoral, la mangrove, la forêt de Kelp, les récifs coralliens, les zones océaniques, les abysses, les eaux polaires, les marées et les vagues, l’océan poubelle, et pour finir, un glossaire qui donnera les définitions des mots « compliqués ».

C’est un album très riche et amusant car le lecteur soulèvera de nombreux rabats et découvrira des merveilles cachées…

Océans est un superbe album jeunesse riche en couleurs, en illustrations, en surprises et en commentaires ! A offrir dès l’âge de 6 ans !

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : Octobre 2024
Auteur : Gail Armstrong
Illustrateur : Gail Armstrong
Editeur  : Glénat jeunesse
Prix : 19,90 €

Une belle dégustation de vins des coteaux du Vendômois

Une sélection de vignerons s’est rendue à Paris pour rencontrer des journalistes et faire déguster leurs vins. Vins rouges, rosés et blancs ainsi que vins pétillants se sont offerts aux testeurs dans une belle farandole de saveurs. Le Cloitre ouvert a réuni producteurs et testeurs dans des conditions optimales pour un évènement dégustation comme une confirmation de la grande qualité des vins des Coteaux du Vendômois.

Une dégustation pléthorique

Les Coteaux du Vendômois sont installés sur un territoire défini dès le 5ème siècle et devenu l’AOP Coteaux du Vendômois. La superficie de 125 hectares se répartit sur 28 communes dans le pays des boucles du Loir entre Vendôme et Montoire. Les vins blancs se font majoritairement à base de Chenin, les Gris sont issus uniquement du Pineau d’Aunis, cépage local star et à forte identité de la région. Les vins rouges sont également produits à base de Pineau d’Aunis, mais également en assemblage avec Cabernet Franc, Pinot noir et Gamay. 8 producteurs étaient présents pour de belles dégustations. Les Coteaux du Vendômois ont fait l’objet de nombreux articles sur Publik’Art, l’occasion de belles retrouvailles. D’abord avec la Cave Jumert, qui propose des vins blanc, rosé et rouge à la belle fraicheur et aux arômes marqués. Puis les Vins Creuzet ont attiré notre attention avec notamment le rouge rubis 2023 100% Pineau d’Aunis en lus des déclinaisons habituelles. Les vins du Domaine Brazilier proposent notamment un vin blanc L’Ocre Jeanne produit sur la base de vieilles vignes en plus des vins blancs, rosés et rouges typiques de la région La vraie bonne surprise réside dans le Pet Nat, vin pétillant naturel parfait pour les fêtes de fin d’année qui se profilent à l’horizon. Si l’année 2024 ne fut pas forcément très simples avec des épisodes de gel, une forte pluviométrie et un soleil discret, il est à espérer que l’année 2025 soit plus clémente pour des producteurs qui gardent le moral et croient dans un avenir serein. Les ventes en France et à l’étranger hors vendômois sont sur une pente ascendante, de quoi augurer du meilleur pour le futur.

Les prix sont tout doux pour des vins qui méritent la découverte souvent à moins de 10 euros la bouteille. Proposés dans quelques restaurants parisiens et chez quelques cavistes, les vins des Coteaux du Vendômois méritent toute votre attention pour des vraies belles surprises.

Publireportage:

Le vignoble des Coteaux du Vendômois est l’un des plus méconnus – et des moins étendus – des vignobles du Val de Loire. A moins de 200 km au sud-ouest de Paris (ce qui le met à 41 mn de la capitale par TGV !) et tout près de Vendôme, ville dont le patrimoine architectural et le passé historique méritent le détour, la vallée du Loir abrite des vignes permettant de produire des vins au goût unique qui doivent leur
particularité et leur typicité à un cépage purement local : le Pineau d’Aunis. La situation et les dimensions de l’AOP Coteaux du Vendômois lui permettent de rester à l’écart des phénomènes de mondialisation et de banalisation du vin que ses instances tiennent à considérer comme un produit culturel. L’histoire de la région ainsi que la proximité des châteaux de la Loire les confortent dans cette idée !

Black Legends, Le Musical possédé par le groove

Black Legends, Le Musical possédé par le groove
Photos ©Black Legends

Black Legends, Le Musical possédé par le groove

Black Legends qui fait son retour à Paris, est une fresque musicale, un manifeste, en hommage à l’histoire et à la musique afro-américaine. L’épopée du peuple noir américain servant de fil conducteur aux chansons interprétées (mais aussi chorégraphiées) par une troupe aussi endiablée qu’habitée (16 chanteurs/danseurs), accompagnée sur scène de 6 musiciens.

Depuis la période du Cotton Club vers 1930 jusqu’à la présidence de Barack Obama en 2009, les séquences s’enchaînent à un rythme effréné, dans un tourbillon de 200 costumes flashy et coupe afro.

Une énergie indomptable

Sur scène, les artistes, d’une maîtrise vocale sans faille, retracent un siècle de musique noire américaine à travers 36 tableaux qui résonnent avec la grande histoire, ses enjeux sociétaux et ses figures politiques.

De Cab Calloway à Beyoncé sans oublier le rap, en passant par Ray Charles, Marvin Gaye, Otis Redding, Tina Turner, Aretha Franklin, Ella Fitzgerald, The Supremes, James Brown, Michael Jackson ou Withney Houston, on se replonge dans des titres mythiques, qui s’inscrivent dans le combat pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis et la lutte contre la ségrégation, aux prises entre émancipation et quête de reconnaissance.

Le clou du spectacle est l’interprétation du classique de Sam Cooke, « A change is gonna come », chanté par le duo charismatique Barry Johnson et Anandha Seethanen, où la ferveur vocale est en osmose parfaite avec le thème de la chanson et son appel à un monde plus juste.

Le show est porté par une énergie indomptable, imprégné de l’efficacité, de la puissance et de la sensualité du groove des musiques afro-américaines, au croisement du jazz, de la funk, de la pop, de la soul et du blues, influences musicales au plus près d’une vérité humaine et de sa transcendance.

Dates : du 14 novembre 2024 au 2 mars 2025  – Lieu : Bobino (Paris)
 

Les Misérables, nouvelle production en français, sortie le 15 novembre 2024

Les Misérables, c’est avant tout un chef d’oeuvre littéraire de Victor Hugo. C’est ensuite une comédie musicale légendaire d’Alain Boublil et Claude-Michel Schönberg montée à Broadway et à Londres, alias les Mis’, créée à Paris en 1980. Cette nouvelle production en français et dans une nouvelle mise en scène de Ladislas Chollat au Théâtre du Châtelet aura lieu du 20 novembre 2024 au 2 janvier 2025. En attendant, cette nouvelle version des Misérables, enregistrée par le cast du Châtelet, sous la direction d’Alain Boublil et Claude- Michel Schönberg, sort en CD Digibook + Livret 48 pages (édition limitée), CD Digipack, et en vinyle

Une comédie musicale légendaire

Les Misérables est devenu le plus grand succès mondial de l’histoire de la comédie musicale avec 130 millions de spectateurs qui l’ont vu dans 53 pays et 27 langues, à l’affiche à Londres depuis 1985 de façon ininterrompue. Au côté de Cats, Le Roi Lion ou Chicago, Les Misérables ravit les spectateurs du monde entier. Le héros Jean Valjean, la belle et pauvre Fantine, la jeune et innocente Cosette, le couple infernal des Thenardier, l’inspecteur inflexible Javert, tout le monde connait ces personnages mythiques. Le film de 2012 avec Hugh Jackman a remis une couche, de quoi se rendre au Châtelet venir admirer cette nouvelle adaptation en français d’Alain Boublil et Claude-Michel Schönberg. Ils ont en revisité les textes et les orchestrations pour une version française ultime au public. L es principales chansons de cette nouvelle version des Misérables, enregistrées par le cast du Châtelet sous la direction d’Alain Boublil et Claude- Michel Schönberg est disponible en CD Digibook + Livret 48 pages (édition limitée), CD Digipack, et en vinyle. Comédie musicale de tous les records, Les Misérables reste incrusté dans l’esprit des spectateurs grâce à l’universalité de son histoire. Plus de 130 millions de spectateurs à travers le monde l’ont vu et fredonnent les airs les plus connus du spectacle, notamment J’avais rêvé d’une autre vie en français, i dreamed a dream en anglais. Cette nouvelle production, en langue française s’installe au Théâtre du Châtelet 45 ans après les débuts de l’aventure en 1978. Les chansons intemporelles s’offrent un beau relifting avec J’avais rêvé, À la volonté du peuple, Mon histoire, Le Grand jour. Le livret a été remanié par Alain Boublil. Au service du texte, la mise en scène souligne la dimension symbolique des personnages tout en conservant la fluidité de passage d’un décor à l’autre, caractéristique de l’œuvre. La fresque de Victor Hugo est transfigurée par la musique et le résultat est vraiment impressionnant.

Le spectacle va marquer la fin de l’année 2024 à Paris, se rendre au Théâtre du Châtelet pour admirer Les Misérables va être juste incontournable. La version écoutable à domicile est le moyen de s’immerger dans une histoire éternelle, en français.

Histoires du soir, magnifique album jeunesse (Père Castor)

Histoires du soir, magnifique album jeunesse (Père Castor)

Les éditions du Père Castor nous proposent un magnifique album dans la collection : Les recueils du Père Castor : Les histoires du soir.

Les histoires du soir compilent 24 histoires, toutes plus belles les unes que les autres. Des histoires qui vont permettre à votre enfant de s’endormir en rêvant !

On retrouvera des contes de la littérature enfantine, comme Matriochka, des contes d’après les Frères Grimm, Aladin ou la lampe merveilleuse, d’après les Mille et Une nuits, Le rat des villes et le Rat des champs. Et beaucoup d’autres contes, classiques ou contemporains, qui vont captiver vos petits.

L’album est très joliment illustré et présenté dans un magnifique coffret cartonné.

Histoires du soir est un très beau cadeau à commander au Père Noël, dès maintenant !

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : Novembre 2024
Auteur : collectif
Illustrateur : collectif
Editeur  : Père Castor
Prix : 29,90 €

Le trio Espace Impair dévoile leur nouvel album Valse en U (Booster Music)

Espace Impair est une formation en trio qui choisit de ne pas choisir. Avec une flûte, un violoncelle et un piano, ils interprètent une musique entre classique et jazz avec un art consommé de l’improvisation. Les sonorités sont novatrices et sortent des sentiers battus pour un résultat vivifiant.

Entre musique savante, pop et poésie

Le trio gagne à être connu. Son parcours a été marqué par des rencontres déterminantes avec Vincent Courtois, Jacques Vidal, Pascal Schumacher et Frédéric Chatoux et le résultats est une musique des plus originales qui s’élève dans une dimension assez particulières. Les compositions originales sont un mélange d’écriture et d’improvisation qui séduit et intrigue. La formation reçoit une braie reconnaissance comme l’indiquent les prix reçus, Espace Impair est lauréat du prix du jury au Tremplin Haut-de-France Rezzo Jazz à Vienne 2022, finaliste du tremplin Rezzo Jazz à Vienne 2022 et prix du jury du tremplin européen Avignon Jazz Festival 2022. La flûte de Gérald Lacharierre, le violoncelle de Matthieu Buchaniek et le piano de Frédéric Volanti ne se sont pas rencontrés par hasard en 1999 et cet album virtuose enregistré au Studio La Buissonne sous la houlette de Gérard de Haro en est la preuve. Les mélodies sont colorées et dansantes, la musique est iconoclaste et remplie d’une liberté étourdissante. Les 9 titres sont très variés et le parcours traverse des contrés inexplorées, entre Toundra et Mer morte, avec des sonorités tantôt hypnotiques et répétitives (Romanza), tantôt marquées par la musique du monde d’obédience tzigane (Uzivaj), tantôt dans une atmosphère très jazz (Toundra). Les normes sont abolies et les musiciens s’escriment dans une unité qui leur appartient. A noter que la pochette de l’album rappelle l’esthétique des pochettes des albums de Pink Floyd réalisées par le studio Hypgnosis, la référence n’est peut être pas un hasard.

L’album Valse en U du trio Espace Impair est une vraie découverte qui marquera la fin de l’année 2024. Les musiciens sont virtuoses et la musique produite ouvre de beaux horizons mélodiques dans un assemblage d’instruments qui ne s’entend pas tous les jours.

Combien de fois De Niro et Scorsese ont-ils travaillé ensemble ?

Quand on parle de duos mythiques du ciné, impossible de passer à côté de Martin Scorsese et Robert De Niro. Ces deux-là, c’est comme un vieux couple : ils se connaissent par cœur et, ensemble, ils ont donné vie à des personnages inoubliables et plongé le public dans des univers sombres et intenses. Depuis leur première collaboration avec Mean Streets en 1973 jusqu’à The Irishman en 2019, ils ont créé une filmographie qui a marqué des générations. Des films comme Casino, qui explore le monde des jeux d’argent avec une intensité folle, sont devenus des classiques. Mais alors, combien de fois ces deux géants se sont-ils retrouvés, et qu’est-ce qui rend leur duo si particulier ?

Un premier coup d’éclat avec Mean Streets

Tout commence en 1973 avec Mean Streets. Pour Scorsese, c’est le premier film marquant, et pour De Niro, c’est l’occasion de se faire un vrai nom. Dans ce film, De Niro campe Johnny Boy, un petit voyou imprévisible et nerveux, qui finit par attirer des ennuis à lui et ses proches. Le personnage est explosif, et De Niro montre déjà toute l’étendue de son talent. Quant à Scorsese, il prouve qu’il sait raconter des histoires puissantes, avec des personnages complexes et des situations tendues à souhait.

Ce film est un vrai tremplin pour eux. Leur complicité artistique saute aux yeux et ils comprennent vite qu’ils partagent une vision du monde et du cinéma. Ce n’est pas juste une collaboration pro : c’est un déclic artistique, un duo qui va changer leur carrière et propulser leurs films au sommet.

Taxi Driver : l’apogée de la folie

Trois ans plus tard, en 1976, le duo revient avec Taxi Driver. Cette fois, De Niro incarne Travis Bickle, un chauffeur de taxi perturbé, marqué par son expérience au Vietnam et par la déchéance qu’il observe chaque nuit dans les rues de New York. Avec son jeu habité, De Niro livre une performance devenue mythique, et sa réplique “You talkin’ to me?” reste aujourd’hui l’une des plus célèbres du cinéma.

Taxi Driver marque un tournant pour les deux hommes. Scorsese et De Niro s’attaquent ici à des thèmes plus sombres, plongeant dans la folie, la violence, et le sentiment d’isolement dans la grande ville. Le film devient un succès international et consacre définitivement le duo Scorsese-De Niro comme l’un des plus talentueux et audacieux du cinéma de l’époque.

Casino : quand le duo s’invite à Las Vegas

En 1995, Scorsese et De Niro se retrouvent à nouveau pour un projet très ambitieux : Casino. Dans ce film, De Niro incarne Sam « Ace » Rothstein, un homme de la mafia qui gère un casino à Las Vegas et se retrouve pris dans un tourbillon de trahisons, de rivalités et de corruption. Le film nous plonge dans le monde du jeu, avec une atmosphère chargée de tension et d’argent. Les scènes, autour des tables de jeu que l’on peut expérimenter sur luckynuggetcasino.com, se déroulent entre mensonges et règlements de comptes, offrant une proposition très intéressante et l’une des meilleures collaborations de ce duo réalisateur-acteur.

Casino n’est pas seulement un film sur le monde du jeu, c’est aussi une histoire de pouvoir et de destruction, où l’argent et l’orgueil finissent par tout broyer. Pour les fans de films de mafia, c’est un incontournable, et pour Scorsese et De Niro, c’est une réussite de plus dans leur collection.

Des retrouvailles marquantes avec The Irishman

Après quelques années sans collaborer, ils se retrouvent en 2019 pour The Irishman. Ce film, qui parle de la vie d’un tueur à gages, utilise des effets numériques pour rajeunir les acteurs, ce qui permet de raconter l’histoire sur plusieurs décennies. C’est une œuvre crépusculaire, où De Niro incarne un homme vieillissant qui repense à sa vie et à ses choix.

Les explorateurs de l’univers, de Christophe Galfard (Michel Lafon)

Les explorateurs de l’univers, de Christophe Galfard (Michel Lafon)

Christophe Galfard est astrophysicien. De très haut niveau. Il a travaillé des années avec son célèbre professeur : Stephen Hawking. Il a exploré les mystères de l’univers et des trous noirs. Et aujourd’hui à-travers son album magnifique, Les explorateurs de l’univers, il nous enseigne tout ce qu’il sait sur l’univers. C’est tout simplement hallucinant.

Son album, de très belle qualité, est illustré par Fanny Antigny, elle aussi, passionnée d’astronomie.

C’est l’histoire de Kookab. Il habite sur la planète Tahor. Sur cette planète, les gens ne pensent qu’à travailler. Mais ce n’est pas le cas de Kookab. Il est nul. Il va passer un examen que personne ne rate… A l’épreuve d’orientation, Kookab se trompe et emprunte un trou de ver… Il se retrouve sur Terre et va rencontrer deux terriens, Zoé et Aidan. Ils vont tout faire pour l’aider à retrouver sa planète. Va-t-il y arriver ?

Le lecteur va partir à la découverte de l’immensité de l’univers, de ses étoiles, du cosmos, de ses galaxies et de ses terribles trous noirs !

Les explorateurs de l’univers est un album superbement illustré qui donne envie d’en savoir encore davantage sur notre univers. Le lecteur admirera aussi des photographies incroyables, et profitera des jeux, pour apprendre en s’amusant.

Les explorateurs de l’univers est un album à mettre entre toutes les mains, pas uniquement celles des enfants ! Un très beau livre qui sort aujourd’hui !

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : 14 novembre 2024
Auteur : Christophe Galfard
Illustrateur : Fanny Antigny
Editeur  : Michel Lafon
Prix : 19,95 €

Stay Hungry avec Arnold Schwarzenegger, le 15 novembre en Mediabook Blu-Ray + DVD

Stay Hungry est une vraie curiosité à redécouvrir en 2024. Tourné à Birmingham en Alabama, le film révéla Arnold Schwarzenegger qui gagna le Golden Globe de la révélation masculine de l’année pour son interprétation de Joe Santo. Ce n’est pourtant pas son premier rôle, car il joua dans Hercule à New York en 1969 et Le Privé, film de Robert Altman sorti en 1973. C’est ici la première fois qu’on entend sa voix dans un film, car il est doublé dans Hercule et il joue un homme de main sourd, muet et moustachu dans Le Privé. Réalisée par Bob Rafelson, cette comédie romantique est surtout sans prétention et à l’image de son triangle principal, sympathique en diable. Jeff Bridges, Sally Field et Arnold Schwarzenegger sont des personnages sympathiques et loin d’être parfaits se débattant dans leur quête d’eux-mêmes. Jeff Bridges interprète un homme d’affaires qui doit acheter un bâtiment se trouvant être une salle de sport. Il sympathise avec un habitué de la salle de musculation concourant pour Mr. Univers (Schwarzy évidemment). Bridges en fait des caisses, il cabotine beaucoup et il est encore tout jeune. Arnold Schwarzenegger fait ce qu’il saura faire dans toute sa carrière, il exhibe sa musculature et il gagnera le Golden Globe du Meilleur Espoir Masculin pour sa prestation.

Stay Hungry est un film un peu daté mais plein d’allant découvrir en Médiabook le 15 novembre.

Synopsis: Craig Blake est un jeune homme du Sud, né dans une famille aisée, mais laissé seul et oisif après la mort de ses parents dans un accident d’avion. Il passe son temps à pêcher, chasser et bricoler dans sa grande maison familiale à Birmingham, en Alabama, habitée uniquement par lui-même et un majordome. Blake est employé dans une entreprise d’investissement douteuse dirigée par un escroc rusé nommé Jabo. On lui demande de s’occuper de l’achat d’une petite salle de sport que la société achète pour faire place à un immeuble de bureaux. Il rencontre Joe Santo qui prépare son entraînement pour le titre de Mister Univers…

Le Film publicitaire, chef d’oeuvre aux éditions Playlist Society le 14 novembre

Les éditions Playlist Society proposent une réflexion fouillée et passionnante sur l’impact des spots de pub sur notre culture. Ces mini-films peuvent durer 8 secondes ou plusieurs minutes, apparaissant sur internet sans l’avoir demandé avant la diffusion de votre programme, ou à la télé pendant de longues plages de publicité. Si leur objectif est de promouvoir un produit pour le faire vendre, leur contenu peut s’assimiler à une oeuvre cinématographique, avec un scénario, des acteurs, une intrigue, de l’humour ou même du drame. Il n’y a qu’à voir les noms des réalisateurs ou des acteurs/actrices qui y sont liés pour finir de se convaincre qu’une pub peut être bien plus qu’une pub. Certaines restent gravées dans l’esprit du spectateur bien après leur diffusion et certaines sont même inscrites dans la mémoire collective. Chacun a un souvenir particulier d’une pub qui l’a marqué (personnellement, les pubs pour le papier toilette Le Trèfle ou les bonbons La pie qui chante…). Les années 80 ont été un âge d’or pour la publicité télévisuelle et les pubs mythiques parleront à tout le monde, prenant une part non négligeable dans la pop culture. Luc Chomarat ne ménage ni les détails ni les anecdotes pour étayer sa thèse en 144 pages avalées avec plaisir par le lecteur.

Synopsis: Nike, Levi’s, Carglass, Mikado, Evian, autant de marques dont les films publicitaires constituent des très courts-métrages de fiction, que l’on peut analyser comme tels, à travers leurs choix de mise en scène, la grammaire particulière qu’ils déploient, et leur inscription dans les genres cinématographiques, du thriller à la comédie musicale. Réalisés par des spécialistes de la pub ou par de grands cinéastes – de Etienne Chatiliez à Quentin Dupieux, de Tony Scott à John Woo –, les films publicitaires nourrissent l’œuvre et la filmographie de leurs auteurs.

Bien que soumis aux contraintes de leurs commanditaires, ces objets audiovisuels font preuve d’une liberté hors norme, au niveau de leur ton, de leur esthétique et de leurs expérimentations. Le Film publicitaire, chef-d’œuvre est une plongée dans ce monde foisonnant, où les images, qu’il s’agisse d’une pub télé, d’une bande-annonce pour un long métrage, d’un clip vidéo, ou d’un générique de série, sont destinées à faire la promotion d’autre chose qu’elles-mêmes, pour finalement s’émanciper et se révéler comme de véritables chefs-d’œuvre, dissociés de leur sujet originel.

Luc Chomarat est écrivain. Il a reçu en 2016, le Grand prix de littérature policière pour Un trou dans la toile (Rivages/Noir) et le Prix Transfuge du meilleur livre de cinéma en 2022 pour L’Invention du cinéma (Marest). Il a travaillé comme concepteur-rédacteur en agence de publicité, notamment pour les groupes DDB, Euro RSCG et Ogilvy. Son dernier roman, Le Livre de la rentrée, est sorti à la Manufacture de livres en 2023.

Naomi et le gnome des forêts (Glénat Jeunesse)

Naomi et le gnome des forêts (Glénat Jeunesse)

Les éditions Glénat jeunesse nous propose un album, très joliment illustré : Naomi et le gnome des forêts.

C’est l’histoire d’une petite fille, Naomi qui vit dans une toute petite maison, au cœur de la forêt. Et puis, un beau jour, elle rencontra un gnome qui avait la barbe coincée. Pour lui venir en aide, Naomi coupa sa barbe et ainsi le gnome retrouva sa liberté.

Mais au lieu de la remercier, le gnome ne cessait de la rabrouer et de lui en vouloir de lui avoir coupé la barbe. C’est ainsi que Naomi se sentit chaque jour de plus en plus coupable. Elle fit tout pour le rendre heureux… Jusqu’au jour, où elle réussit à lui dire non !

Naomi et le gnome des forêts est un conte moderne avec un très beau message sur la quête de soi, la confiance en soi et les limites à ne pas dépasser.

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : Octobre 2024
Auteur : Myriam Dahman
Illustrateur : Amélie Videlo
Editeur : Glénat Jeunesse
Prix : 14,90 €

Smartville, nouveau conte musical (Glénat Jeunesse)

Smartville, nouveau conte musical (Glénat Jeunesse)

Les éditions Glénat Jeunesse nous proposent un très joli album : Smartville. Ce n’est pas un simple album puisqu’il est accompagné d’un CD et d’un flash code.
C’est à la fois un conte à lire et à écouter avec de très jolies chansons interprétées par des vraies stars de la chanson française : Aldebert, Bénabar, Léopoldine HH, Alexis HK, Maya Kamaty, Leeroy, Mathias Malzieu, François Morel, Helena Noguerra, Dorothée Pousseo…
Et de très belles illustrations, riches en détails !

C’est l’histoire d’une petite fille, Rose, 10 ans, qui vit à Smartville. Smartville a été élue la ville la plus propre du monde ! Pas de jardin à Smartville. Tout le monde est connecté tout le temps, avec leurs « globphones ». Autrement dit, ils sont tous plongés dans une réalité virtuelle.
Les parents de Rose lui interdisent de s’approcher de la maison de Bagagaïa. C’est sûrement une sorcière qui y habite. Et un beau jour, Rose suit un chat qui y entre… Elle découvre alors un tout autre univers. Absolument magnifique, le jardin de Bagagaïa et incroyables les animaux qui y ont trouvé refuge…
Rose imagine un plan pour sauver le jardin de la destruction, avec l’aide de tous les habitants de Smartville. Va-t-elle y arriver ?

Les chansons qui accompagnent la lecture sont super ! On a envie de les écouter encore et encore !

   est un très beau conte qui véhicule un message important : défendons et protégeons notre nature et arrêtons d’être hyper connectés à nos téléphones. A mettre entre toutes les mains !

Smartville c’est aussi du théâtre, un concert, des musiciens qui sera en représentation au Café de la Danse, le 26 janvier 2025, puis en tournée dans toute la France !

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : octobre 2024
Auteurs : Vincent Blaviel et Antoine Bartone
Illustrateur : Ronan Badel
Editeur : Glénat Jeunesse
Prix : 21,90 €

Le mystère Henry Pick adapté en BD aux éditions La Boite à Bulles, en librairie depuis le 6 novembre

Le livre de David Foenikos avait déjà été adapté au cinéma en 2019 par Rémi Bezançon avec Fabrice Luchini et Camille Cottin. Voilà désormais le livre adapté en BD aux éditions La Boite à Bulles. Ce fameux mystère sur l’identité d’un auteur apparemment décédé tient en haleine avec les bulles très réalistes de Ilaria Tebaldini. Pour ceux qui ont vu le film, la BD est toute aussi fidèle à l’ouvrage à succès de David Foenikos, l’esprit de thriller littéraire est bel et bien présent pour un moment de lecture prenant grâce au scénario bien ficelé de Pascal Bresson.

Synopsis: Quand elle publie le roman de Henri Pick, un mystérieux pizzaiolo décédé, Delphine Despero est loin d’imaginer la frénésie générale que le livre s’apprête à déclencher.

Delphine Despero est une jeune éditrice prometteuse. En visite à Crozon, elle découvre une bibliothèque pour le moins insolite puisqu’elle possède un rayon unique en son genre où les auteurs peuvent déposer leurs manuscrits de romans refusés…

C’est en fouillant ses étagères que Delphine met la main sur un chef d’oeuvre d’une rare virtuosité. Son titre : Les Dernières heures d’une histoire d’amour. Son auteur : un certain Henri Pick, pizzaiolo de son état.

Sitôt publié, le roman rencontre un vif succès. Mais son auteur étant décédé depuis quelques années déjà, de nombreuses zones d’ombre demeurent : qui était ce mystérieux Henri Pick ? Quelles étaient ses motivations ? Cet ouvrage est-il la révélation d’un génie inconnu ou une supercherie absolue ?

Très vite, le livre devient un véritable phénomène littéraire. Les théories les plus fantasques vont bon train et journalistes, éditeurs et badauds se ruent dans le restaurant du plus célèbre des écrivains-pizzaiolos.

Editeur: La Boite à Bulles

Auteur: Pascal Bresson / laria Tebaldini

Prix / Nombre de pages: 28 euros / 176 pages

[BD] La Horde du Contrevent, tome 4 : une adaptation toujours aussi brillante (Delcourt)

[BD] La Horde du Contrevent, tome 4 : une adaptation toujours aussi brillante (Delcourt)

Adaptation du chef d’oeuvre S.-F. d’Alain Damasio, La Horde du Contrevent est devenue une véritable saga version BD sous l’impulsion du très grand travail d’Eric Henninot. Ce quatrième volet, récemment paru, en est une nouvelle démonstration.

Notre 34e Horde arrive à Alticcio où elle va être stoppée nette, enlisée dans des querelles politiciennes qui la dépasse. D’autant plus lorsque Caracole disparaît alors que la Horde a besoin de lui pour débloquer la situation. Forcément, certains membres de la Horde le soupçonnent plus que jamais de traitrise.

Bref, la tempête souffle toujours avec autant d’ardeur dans ce quatrième volet toujours aussi captivant. La Horde du Contrevent offre une narration très riche mais n’en oublie pas l’efficacité. Le récit est haletant et son univers ultra-immersif. Cela sûrement grâce à un dessin époustouflant. On prend une claque à chaque album. Donner vie à une telle atmosphère où le vent est omniprésent devait être un défi de chaque instant.

Bref, La Horde du Contrevent ne manque pas de souffle et l’on se régale depuis le premier tome avec cette série devenue incontournable.

Extrait :

Résumé de l’éditeur :

À peine arrivé à Alticcio, Golgoth provoque un incident diplomatique dont les conséquences compromettent gravement les chances de la Horde d’atteindre l’Extrême-Amont. Confronté aux intrigues de cours et à la disparition d’un Caracole soupçonné de traîtrise, Sov affronte pour la première fois de son existence les véritables enjeux politiques de la mission qui leur a été confiée.
Date de parution : le 16 octobre 2024
Auteurs
: Éric Henninot (Scénario, Dessin)
Genre : S.-F., adaptation
Editeur : Delcourt
Prix : 18,50 €
Acheter sur : BDFugue

[BD] La Couronne de France, tome 1 : de Philippe Auguste à Philippe le Bel (Delcourt)

[BD] La Couronne de France, tome 1 : de Philippe Auguste à Philippe le Bel (Delcourt)

Edité dans un très bel écrin à la reliure en tissu, La Couronne de France est un condensé de l’Histoire de France. Ce premier tome qui nous fait voyager de 1165 à 1314 ans, de Philippe Auguste à Philippe le Bel. Une véritable saga historique qui nous plonge au coeur du Moyen Âge où le Royaume de France est né.

Si le sujet et son substrat ne manquent pas d’être passionnants, force est de constater que le récit s’en trouver forcément morcelé, fragilisé par un fractionnement narratif qui nuit au rythme du scénario. L’ensemble demeure néanmoins agréable et rend compte des grands enjeux qui ont ponctué les différents règnes et successions. Les dessins demeurent quant à eux assez sobres et naturels, bien que le trait manque un peu de précision.

En tant qu’amateur de récit d’Histoire, on s’imprègne volontiers de ce voyage temporel et l’on attend évidemment la suite. A suivre.

 

Extrait :

Résumé de l’éditeur :

Cette vaste série relate pour la première fois plus 500 ans d’histoire de la royauté en France, de 1165 à 1774, de Philippe II Auguste à Louis XV ! Ce premier volume couvre la période 1165 à 1314 et débute à la naissance de Philippe II Auguste qui fut le premier à se doter du titre de « Roi de France ». Nous vivons la lutte contre l’empire germanique et l’Angleterre, sur fond de croisades et de bataille de Bouvines. Le royaume de France existe pour la première fois. Le récit se poursuit avec le règne de Philippe IV le Bel…
Date de parution : le 25 septembre 2024
Auteurs
: Jean-Pierre Pécau (Scénario), Marco Pizi, Fabrizio Faina,
Milan Jovanovic (Dessin) et Diego Lopez Parada (couleurs)
Genre : Histoire
Editeur : Delcourt
Prix : 29,95 €
Acheter sur : BDFugue

« Pessoa», le reflet plastique de Bob Wilson

« Pessoa», le reflet plastique de Bob Wilson
Photo Lucie Jansch

« Pessoa», le reflet plastique de Bob Wilson

De « Peter Pan » à « Hamlet-machine », de « Jungle Book » à « Pessoa », le metteur en scène Bob Wilson n’a de cesse, depuis un demi-siècle, de confronter son univers onirique à des oeuvres mythiques, des plus légères aux plus graves. Son nouveau spectacle, sous-titré « Since I’ve been me », se confronte à la langue conceptuelle du Portugais Fernando Pessoa (1888-1935), l’homme aux 70 hétéronymes.

Sur la scène, sept comédiennes et comédiens grimés en avatars du poète interprètent un patchwork de textes choisis par l’écrivain-dramaturge Darryl Pinckney. De la naissance à la mort précoce du poète, des rivages d’Afrique du Sud aux cafés lisboètes, ces drôles de fantômes en costumes de ville forment un chœur hypnotique, psalmodiant des extraits du « Livre de l’intranquillité », du « Gardeur de troupeaux » ou de « Faust ».

Passionné par les questions sur l’existence et la civilisation, Fernando Pessoa a voulu construire une œuvre qui changerait le cours de celle-ci. Une œuvre messianique qui embrasserait ainsi toutes les pensées, toutes les identités et toutes les sensations. L’accomplissement de cette œuvre – écrite en portugais, anglais et français – constitue l’histoire de sa vie. C’est cette démarche qui explique le processus créatif de l’auteur, cela qui l’amène, comme par nécessité, à produire des autres-lui, les hétéronymes, à travers lesquels il a construit des œuvres littéraires distinctes, tantôt classiques et en vers, tantôt avant-gardistes et en prose.

Son inventivité s’est ainsi exprimée en cultivant et en libérant les multiples moi présents dans sa tête. Il ne s’agissait pas de pseudonymes. Ils étaient tout à la fois lui et ne l’étaient pas. Pessoa les appelait des hétéronymes. Des alliés pour une grande aventure à la recherche de la voix libérée de la poésie.

Une traversée sureéelle 

De cette identité aux multiples facettes cinq figures en plus de celle du poète sont représentées sur le plateau : Alexander Search, le précurseur ; Alberto Caeiro, le maître païen ; Álvaro de Campos, le sensationniste ; Ricardo Reis, l’épicurien ; Bernardo Soares, l’intranquille. Autant de masques différents qui constituent ou pas Fernando Pessoa, dont le nom en portugais désigne à la fois « une personne » dans le sens de quelqu’un et « masque » qu’il faudrait ici conjugués au pluriel pour en retenir la signification foisonnante.

Une variation démultipliée donc qui est très proche également de l’univers de Bob Wilson. Où son esthétique minimaliste et troublante (abstraction du plateau décomposant des espaces géométriques délimités par une scénographie de lumières, des dégradés ou purs aplats, le tout encadré de panneaux noirs et de droits néons) fait naître un mystère, un nouveau rapport à la scène, déstructurant le temps et l’espace jusqu’à tendre à l’intemporalité.

Un jeu de miroirs aussi et sa distorsion abyssale ouverte à toutes les interprétations, qui comme le poète, sème malicieusement le trouble entre la réalité et la fiction.

Dans cette proposition, inutile de chercher à lire les sous-titres qui perdent le spectateur, et encore moins à chercher à comprendre les paroles des comédiens qui s’expriment en français, en italien, en anglais ou en portugais, car la porte d’entrée à la langue vertigineuse du poète, est ici avant tout sensorielle et non textuelle. Ce qui peut se révéler frustrant en dépit des images magnétiques, narratives, suréelles et parfaites qui défilent sous nos yeux.

A l’abri de ces masques où le poète multipliait ses identités d’écrivain, Bob Wilson compose un univers mental et plastique à partir de son inspiration formaliste toujours aussi fascinante : éclairages monochromes, attitudes hiératiques, plans découpés façon cinéma muet, images immobiles, visage grimé en blanc, aux yeux et à la bouche marqués, gestuelle oscillant entre chorégraphie dadaïste et burlesque.

Les tableaux ultraplastiques à la perfection hypnotique – entre théâtre d’ombre, music hall et poésie pure, en passant par le nô et le cartoon – s’enchaînent et nous plonge dans une traversée aussi imprévisible que loufoque, malicieuse que surréaliste.

Dates : du 5 au 16 novembre 2024 – Lieu : Théâtre de la Ville (Paris)
Mise en scène : Bob Wilson

« La Mouette », un astre noir à l’Odéon

Arkadina (Chloé Réjon), Dom (Sharif Andoura) et Chamraïev (Thierry Paret) assistant à la pièce apocalyptique de Konstantin. (© Simon Gosselin)
Arkadina (Chloé Réjon), Dom (Sharif Andoura) et Chamraïev (Thierry Paret) assistant à la pièce de Konstantin. (© Simon Gosselin)

« La Mouette », un astre noir à l’Odéon

Dans « La Mouette », Anton Tchekhov (1860-1904) fait de l’art et de l’amour le terrain de prédilection des passions inaccomplies et des désillusions.

Celles notamment de Nina, une jeune fille qui rêve d’être actrice mais dont la vocation sera détruite par une trahison amoureuse, ou celles de Konstantin Treplev, épris de Nina qui en regarde un autre. Treplev est un jeune auteur épris d’absolu en quête de reconnaissance et de l’amour d’Irina, sa mère, comédienne célèbre, qui le méprise ouvertement et n’a d’yeux que pour l’écrivain en vogue, Trigorine, son amant.

Dans cette société en sursis, celle de propriétaires terriens plus ou moins désargentés au milieu d’une Russie misérable, certains se jettent à corps perdu dans l’amour ou dans l’art, d’autres se retranchent dans le cynisme ou l’amertume, d’autres encore choisissent l’indifférence. Ils partagent néanmoins la même réalité : celle où les chasseurs tuent les mouettes par désœuvrement ; celle où une actrice, Nina, survit à grand-peine après son aventure catastrophique avec un écrivain célèbre ; celle où Treplev renonce à sa révolte. Tchekhov semble renvoyer les spectateurs à cette question fondamentale : que faire de notre désir de bonheur dans un environnement devenu hostile et peut-être promis à l’écroulement ?

Comment vivre quand on a 20 ans ?

En revenant à « La Mouette », Stéphane Braunschweig interroge donc ce qu’est d’avoir vingt ans dans un monde où l’avenir apparaît si noir et si clivant entre générations.

Celle des artistes établis, prônant un art conventionnel, souvent auto-satisfait : un art reconnu comme par exemple la littérature de Trigorine mais qui manque de radicalité, de liberté et sans doute de passion ; et celle des plus jeunes, qui débutent et qui ne connaissent pas les lois, les règles de la scène, du théâtre, de la narration, mais qui veulent révolutionner le théâtre et l’art, témoigner d’un engagement, au risque d’être ridicules, superficiels et dérisoires dans leur révolte.

Une rivalité qui embrasse alors une expérience humaine avec ses non-dits et ses conflits intérieurs, où le spectacle donné par Treplev devant ses proches qui se transforme en un manifeste pour un théâtre engagé, est fustigé par sa mère. Et si les liens intimes et la condition d’artiste sont mis à mal, l’amour y est aussi compliqué : l’instituteur aime Macha qui aime Constantin qui aime Nina qui aime Trigorine, lequel fait semblant d’aimer Arkadina.

Entre frustrations et acte manqués, chacun des personnages est suspendu à un flot continu d’espoirs et de renoncements. Une quête existentielle qui s’inscrit dans le destin d’un monde perturbé et incertain, où Stéphane Braunschweig ausculte avec finesse les abîmes indicibles et les fuites avortées des protagonistes.

Sur le plateau, un décor de fin du monde, imaginé par Treplev qui porte sa vision funeste, restera en permanence sur la scène dont les éléments et cette idée d’une génération sacrifiée accompagnent le déroulement de toute la pièce. Une scénographie à la résonance parfaite qui télescope le dedans et le dehors, l’ici et l’ailleurs, propice à une temporalité aux prises avec des désirs passionnés, des aspirations enivrantes qui se cognent à une réalité étriquée et sa pesanteur mortifère.

Portée par la traduction enlevée d’André Markowicz et de Françoise Morvan, « La Mouette » résonne pleinement dans le présent où les protagonistes se confrontent au réel. Des extraits de chansons traversent la pièce, cristallisant le spleen des personnages et leur empêchement à être, alors que gronde au plus profond d’eux-mêmes un désir de fuir et de vivre enfin.

Ardent, sensible, désespéré, Jules Sagot est magnifique dans le rôle de Treplev dont il porte de tout son être, la fureur et la blessure de vivre. Chloé Réjon dans le rôle de la mère (Arkadina) est bouleversante d’intensité et de passion contrariée. Quant au reste de la distribution, elle n’est pas en reste où chacun dessine sa partition dans un mouvement à l’unisson qui donne à cette « Mouette » sa dimension générationnelle et sacrificielle.

Dates : du 7 novembre au 22 décembre 2024 – Lieu : Odéon – Théâtre de l’Europe (Paris)
Mise en scène : Stéphane Braunschweig

Secrets de nos ancêtres, un album documentaire des éditions Milan

Secrets de nos ancêtres, un album documentaire des éditions Milan

L’autrice, Dave Raksha est diplômée d’archéologie en Grande-Bretagne. Elle a travaillé à Londres et sur des chantiers de fouilles en Turquie, aux États-Unis et à Puerto-Rico. Elle nous livre toutes ses connaissances à travers son très bel album : Secrets de nos ancêtres. Il est superbement illustré par Kimberlie Clinthorne-Wong.

C’est un album, d’excellente qualité, avec une très belle couverture cartonnée, et grand format. Il peut être lu aussi bien par les enfants que par les adultes. Si on pense que le respect de l’autre, le développement durable ou l’égalité hommes-femmes sont des préoccupations récentes, on a tort ! L’autrice remonte au fil du temps pour le prouver ! Avec elle, non seulement on va voyager, mais on va également découvrir comment chaque civilisation vivait grâce aux découvertes d’objets archéologiques.

Secrets de nos ancêtres est riche de découvertes et d’informations qui vont nous permettre de mieux comprendre le passé, donc le présent. Une vraie pépite !

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : octobre 2024
Auteur : Dave Raksha
Illustrateur : Kimberlie Clinthorne-Wong
Editeur : Milan
Prix : 17,90 €

Matmatah dévoile son album live Brest (La Ouach Production / Margipop Music)

L’album Live Brest du groupe brestois Matmatah a été enregistré dans la salle Brest Arena en novembre 2023, il y a déjà un an. Le CD est disponible depuis le 8 novembre dans les bacs pour revivre la performance vivifiante du groupe face à un public acquis à sa cause. Devant plus de 5 000 spectateurs, au milieu d’une tournée de Zéniths, le groupe a mené son Miscellanées Bissextiles à bon port pour une halte brestoise haute en couleurs.

Un concert comme à la maison

Le 24 novembre 2023, les cinq musiciens de Matmatah mettaient le feu à l’Arena de Brest pour un retour à la maison qui fera date. 16 morceaux ont été joués, avec la dose habituelle de classiques pour faire chanter le public en harmonie et à gorges déployées. Les derniers titres ont été quelque peu remaniés dans ce 5e album live. Le chanteur Tristan Nihouarn tient le micro depuis près de 3 décennies et l’énergie est toujours aussi débordante et communicative pour apporter une bonne dose de magie au public brestois. Les tubes n’ont évidemment pas été oubliés, EmmaLambé an dro et Les Moutons satisfont toutes les générations, des plus anciens aux plus jeunes. Le plus récent morceau Brest-même était un passage obligatoire. Le double album Miscellanées bissextiles avait été chroniqué sur Publik’Art en février 2023 pour rappeler que le groupe officiait toujours, bien loin de l’année 1997 quand le groupe de folk, rock, reggae français, originaire de Brest avait cartonné avec son tube Lambé An Dro. L’album live Brest prouve que la ouach est toujours présente!

Le groupe a fêté récemment ses 30 ans de bons et loyaux services avec un concert le 11 octobre 2025 à l’Accor Arena de Paris. Plus loind e la Bretagne, mais encore un beau moment de communion avec les fans, le CD permet de revivre ça à la maison et de s’immerger dans une ambiance live toujours très revigorante!

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