Le troisième volet du cycle New Delhi est enfin paru après ceux de New Beijing et New Moscow. Un album qui vient parfaire l’édifice de Corbeyran (Metronom’, Les Thanatonautes, Shadow Banking, Le Chant des Stryges, Back World, La Conjuration d’Opale…), scénariste aux mille expériences narratives qui travaille une nouvelle fois avec le dessinateur Djillali Defali (Garous, Asphodèle, Uchronie[s]- New York).
Date de parution : 26 novembre 2014
Auteurs : Corbeyran (scénario), Djillali Defali (dessin)
Prix : 13,90 € (48 pages)
Résumé de l’éditeur :
Suite aux manipulations de Kundan, les yogis Dhaval et Abha se retrouvent enfermés et drogués régulièrement pour empêcher toute possibilité d’évasion « dimensionnelle ». De son côté, Lakshmi, alors qu’elle était dans le coma, est partie rejoindre Ludmilla, la femme rencontrée dans ses rêves, prisonnière des geôles de… New Beijing. Mais en quittant définitivement son enveloppe corporelle, la jeune Indienne s’est affranchie des contraintes du monde physique. Elle est devenue capable de passer à travers les murs de la prison…
Le point sur l’album :
L’imbrication des différents cycles New Delhi, New Beijing et New Moscow apparaît de plus en plus solide dans ce dernier album où la jeune indienne Lakshmi vient en aide à Ludmilla, enfermée à New Beijing. La narration fleuve et rythmée de Corbeyran est toujours au rendez-vous. Le scénariste fait preuve d’une belle régularité dans la qualité de son récit à travers des cycles explorés avec ingéniosité. Le suspense est également de la partie, ponctuant chaque planche à sa façon. Une aventure SF comme on les aime.
Le dessin de Djillali Defali est également à la hauteur. Son trait fin est précis. Ses personnages aux expressions soignées ont du caractère. On remarque des influences comics à peine dissimulées derrière une coloration vive aux contrastes forts. Un dessin qui a du punch.
Ne reste plus qu’à patienter encore un peu avant l’épilogue unique qui viendra mettre fin à ces trois cycles. A suivre avec attention…