Dr Watson, tome 1 : une BD de Stéphane Betbeder et Darko Perović (Soleil)

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Dr Watson est une autre série de l’univers de Sherlock Holmes (comme Les chroniques de Moriarty) dont le premier épisode,  Le Grand Hiatus, s’ouvre juste après la mort du célèbre détective. Une mort qui laisse seul son fidèle compagnon, le Dr Watson. Ce dernier va alors tout faire pour essayer de retrouver le corps de son ami disparu, à condition de se relever de sa perte. Un récit écrit par Stéphane Betbeder (InlandsisDogma, Deep, Bunker, Les Montefiore) et dessiné par Darko Perović (Alamo) pour la collection 1800 des éditions Soleil.

Date de sortie : 22 octobre 2014
Auteurs : Stéphane Betbeder (Scénario), Darko Perović (Dessin) et Véra Diavet (Couleurs) avec une couverture du Ronan Toulhoat
Prix : 13,95 € (48 pages) 

Résumé de l’éditeur :

En 1891, Sherlock Holmes disparaît dans les chutes de Reichenbach, poussé dans le vide par son ennemi juré, le professeur Moriarty. Son corps ne sera jamais retrouvé. Fidèle collaborateur du détective, le docteur Watson est persuadé que son ami est encore vivant, retenu prisonnier par Moriarty quelque part dans Londres. Il n’a aucune piste, aucune preuve, mais il s’accroche à ce fol espoir, au grand dam de ses proches qui le voient sombrer peu à peu dans un délire paranoïaque. Pourtant, la machination autour de la disparition de Holmes n’est pas le fruit de son esprit dérangé, elle est bien réelle. Là où Watson fait fausse route, c’est qu’il en est lui-même la cible.

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Le point sur l’album :

Cette première partie du scénario de Dr Watson mêle immersion introspective et enquête policière. Le célèbre docteur est perdu, rongé par le désespoir d’avoir perdu son ami. Si bien qu’il s’accroche à l’espoir qu’il soit encore en vie quelque part. Il se lance alors dans une investigation étrange, comme un délire schizophrène où il ne veut pas voir qu’il est lui-même en danger, pris au piège. Un récit qui cultive un côté étrange tout en jouant du pragmatisme de l’enquêteur. Un jeu d’équilibriste plutôt réussi.

Le dessin de Darko Perović est un point fort incontestable dans ce premier tome. Avec beaucoup de subtilité et de finesse, il dessine des personnages aux traits creusés (surtout le Dr Watson) et au visage assombri. Du bel ouvrage.

En résumé, si Dr Watson a mauvaise mine, ce n’est que pour mieux nous divertir. Et l’exercice est plutôt convaincant.

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