L’Aérosol : Quand la street culture rassemble

L’Aérosol ©célia Houdremont

L’Aérosol : Quand la street culture rassemble

 

C’est dans un hangar du 18e arrondissement, situé 54 rue de l’Evangile, que se dévoile le nouveau temple de l’Art urbain. Une fois passé les portes de cet ancien entrepôt SNCF, on y découvre un espace de création libre, rempli de sublimes graffitis. Petits et grands se mélangent dans ce cocon industriel, où seul compte l’instant présent.

Un lieu de vie en avant tout

Si le street art ne fait pas l’unanimité, l’Aérosol a pourtant mis tout le monde d’accord ! Depuis son ouverture le 2 août, l’endroit est quasiment toujours plein. Sur une longue allée parsemée de foodtrucks et de tables peintes, on peut observer les graffeurs en plein travail sur les murs de l’ancienne friche. Familles et groupes d’amis peuplent l’espace, que ce soit pour y faire du patin à roulettes, du skate, boire un verre ou pour s’initier au graffiti le temps d’un après-midi. Un magasin de bombe de peinture est d’ailleurs à disposition ! À l’intérieur de l’entrepôt, place aux 80’s version underground ! Dans une semi-obscurité, on sirote un coca, sur les mix hip-hop du DJ surplombant la piste. En fait, quand on vient à l’Aérosol, on y fait ce que l’on souhaite sans se poser de question. Le mot d’ordre : passer un bon moment !

L'Aérosol ©célia Houdremont
L’Aérosol ©célia Houdremont

La création, vecteur de partage

Dans ce grand terrain de jeu, chaque visiteur est amené à laisser son empreinte. On s’y sent un peu comme chez soi, sauf qu’ici on peut écrire sur les murs ! Une fois la bombe à la main, on fait parler sa créativité où on le souhaite. Que ce soit au sol, sur les tables ou sur les chaises, tout est permis ! Le décor est en perpétuelle évolution, les couleurs fusent et les façades s’étoffent chaque jour d’avantage. Le street art accessible à tous apparaît alors comme une jolie façon de donner la parole aux habitants. Ceux-ci sont amenés à se réapproprier l’espace dans une démarche collective… et toujours avec le sourire !

Alors que l’art de rue ne fait pas forcément consensus, il est ici un vrai facteur de lien social. L’Aérosol parvient à réunir toutes les générations et tous les milieux entre ses murs : en résulte un esprit de convivialité à grande échelle, comme on en voit rarement. On a encore le temps d’en profiter jusqu’à la fermeture, le 3 janvier prochain ! Autant ne pas s’en priver !

L’Aérosol ©célia Houdremont

Dates : Jusqu’au 31 janvier 2018
Lieu : L’Aerosol
54 Rue de l’Evangile
75018 Paris 18
Métro Porte de la Chapelle (ligne 12), Marx Dormoy (ligne 12), Crimée (ligne 7)

Entrée : gratuit

NOS NOTES ...
Originalité
Richesse des activités
Plaisir de la visite
Célia Houdremont
Rédactrice freelance, je m’abandonne régulièrement à la pénombre des salles de cinéma, de théâtre, ou au charme des galeries secrètes. Une fois de retour à la réalité, j’aime garder une trace de ce que j’ai vu en rédigeant quelques lignes sur mon carnet, un air de Yasiin Bey dans les oreilles.
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2 Commentaires

  1. Passer un bon moment! Ce n’est certainement pas le cas des riverains qui doivent subir la musique à fond -à l’intérieur ou à l’extérieur-, les gens qui hurlent et qui sifflent, et ne peuvent pas profiter tranquillement de leurs soirées, parfois même de la journée le week-end. Parfois aussi ne peuvent pas dormir tranquillement à cause de la musique jusqu’à 4h du matin.
    Non, on ne passe pas un bon moment quand on est riverain. C’est un lieu de nuisance sonore. Mais les visiteurs s’en moquent puisqu’ils viennent s’y amuser et par conséquent ne subissent pas ces désagréments.

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