Le Spirou de…, Tome 7 – La femme léopard : une BD de Yann et Olivier Schwartz (Dupuis)

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Date de sortie : le 2 mai 2014

Auteurs :  Yann (scénario) et Olivier Schwartz (dessin)

Prix : 14,50 € (64 pages)

 

Le Spirou de… poursuit ses aventures avec un septième album intitulé La femme léopard qui nous emmène à l’après-guerre avec un Spirou du groom vert-de-gris alcoolique et à la rue qui s’en remet cette fois (plus ou moins malgré lui) à son compère de toujours Fantasio. Un aventure « brusselo-africano-parisenne » imaginée par Yann (Les Innommables, Bob Marone, Les Trois cheveux blancs, Chasseurs d’étoiles) et illustrée par Olivier Schwartz (Spirou et Fantasio).

Résumé de l’éditeur :

Bruxelles, 1946. Une implacable canicule s’abat sur la capitale belge, encore très marquée par la Seconde Guerre mondiale. Sur les toits, une femme-léopard fuit, poursuivie par deux robots inquiétants au look de pygmées géants, et trouve refuge au Moustic Hôtel, dans la chambre mansardée du colonel Van Praag, un vieux colon irascible. Découverte par ce dernier, la sculpturale jeune femme est blessée à l’épaule par le vieillard à la gâchette sensible. C’est à ce moment qu’intervient Spirou.
Un Spirou méconnaissable… qui s’est mis à picoler ! Car, incapable d’oublier la jeune Audrey, l’héroïque groom a pris la mauvaise habitude de noyer régulièrement son spleen dans l’alcool. L’irruption d’Aniota, la femme-léopard, va agir comme un électrochoc sur Spirou, car l’étrange créature va l’entraîner dans une grande aventure africaine à la recherche d’un fétiche volé à sa tribu ! Et après un petit détour par Saint-Germain-des-Prés, Spirou et Fantasio se retrouveront sur la piste de nazis (eh non, ils n’étaient pas tous morts) chercheurs d’uranium qui poursuivent, à coup sûr, de sombres desseins…

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Le scénario de Yann est agréable à lire avec une histoire qui suscite la curiosité. Son récit regorge de bonnes idées, habilement exploitées même si les dialogues sont parfois un peu longs et ralentissent quelque peu le rythme de lecture. La femme Léopard reste une aventure entrainante où la mise en scène des personnages hauts en couleurs est extrêmement soignée (notamment La femme Léopard qui surgit dans la nuit à la façon de catwoman, mais également Fantasio qui part au volant de sa voiture à l’huile avec son plus beau pyjama). On se gardera de porter un jugement sur l’histoire globale puisque l’épisode se terminera lors d’un prochain album, mais cette première partie plaît.

Le point fort de La femme léopard réside sans conteste dans ses illustrations d’Olivier Schwartz. Son trait fin et précis, parfaitement adapté à l’univers Spirou abouti à de très belles planches (avec parfois de grandes vignettes) mises en valeur par une coloration d’exception. On se régale avec les yeux.

Une histoire à suivre dans le prochain album, cette  femme Léopard n’ayant certainement pas dévoilé tous ses atouts.

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