Bran, une BD de Grimaldi et Maike Plenzke (Glénat)

Capture-d’écran-2014-12-05-à-07.55.50501 BRAN T01[BD].indd

Bran, une histoire de l’île d’Errance

Bran est un album écrit par la scénariste jeunesse Grimaldi (Tib & Tatoum, Big Bang Cats) et illustré par Maike Plenzke. Une histoire fantastique à mi-chemin entre Merlin l’enchanteur et Harry Potter. Un album one shot (semble-t-il) qui met en scène un jeune prince arrogant, voire détestable. Ce dernier chasse avec cruauté une créature magique de la forêt interdite quand tout à coup, il se retrouve changé en corbeau…

Date de sortie : 14 janvier 2015
Auteurs : Grimaldi (scénario) et Maike Plenzke (dessin)
Editions : Glénat
Prix : 14,95 € (64 pages) 

Résumé de l’éditeur :

Quoi de mieux qu’une sorcière-renard pour sauver un prince changé en corbeau ? Sur l’île d’Errance, les Humains se méfient comme de la peste des Créatures, des êtres magiques aux pouvoirs redoutables. Lors d’une partie de chasse dans la Forêt Interdite, le jeune et arrogant Bran blesse mortellement une biche aux cornes d’or qui s’avère être l’une de ces Créatures. Elle lui jette alors un terrible sort : le jour, Bran se changera en corbeau pour ne redevenir humain qu’une fois la nuit tombée. Rejeté par les siens, Bran trouve alors refuge auprès de Macha, une belle Créature-sorcière capable de se transformer en renard. Perdu dans un monde auquel il ne connaît rien, il se résout à la suivre dans son voyage à la recherche d’un remède pour une jeune Créature sur le point de mourir. Remède qui pourrait bien être en mesure de guérir aussi le mal de Bran…
Avec Bran, Grimaldi nous plonge dans un merveilleux univers de fantasy inspiré des contes et légendes celtiques. Un nouveau très bel album de la collection Tchô! L’aventure… en grand format, empreint de chaleur humaine et d’empathie, relayé par le dessin élégant et sensible de Maike Plenzke.

Bran

Le point sur l’album :

Avec son allure de fable racontée par Grimaldi, Bran jouit d’un monde que la fantasy immerge de créatures magiques. Assez sombre, le scénario expose le jeune prince à une malédiction : ce dernier se transforme en corbeau le jour et reprend sa forme originelle la nuit mais il perd alors l’usage de la parole… Une jeune femme qui a notamment le pouvoir de se transformer en renard (elle fait partie des Créatures de la forêt interdite), va alors accepter de l’aider. A moins que ce ne soit là encore qu’un jeu d’apparence ? L’album apportera sa conclusion, à la façon d’un one shot (rien n’indique si une suite est envisagée). Bien construit, Bran profite d’un découpage calibré. Le style narratif choisi, plutôt familier, peut décevoir un peu néanmoins. Les grossièretés (rares dans l’ouvrage mais gratuites) semblent être préférées lorsque l’on s’adresse aux jeunes. Pourquoi ?

Le dessin de Maike Plenzke est pour sa par original. Son trait est fortement imprégné du dessin d’animation. La coloration vive et contrastée est plutôt réussie, malgré quelques planches nocturnes trop sombres pour être appréciées à leur juste valeur.

Reste que Bran est un bon récit d’aventure et de fantasy pour les jeunes ados. Il ne pourra que plaire.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici