Alexandre, L’épopée, tome 1 : une BD de David Chauvel, Michael Le Galli et Gildas Java (Glénat)

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Date de sortie : le 21 mai 2014

Auteurs:  David Chauvel, Michael Le Galli(scénario) et  Gildas Java (dessin)

Prix : 14,95 € (64 pages)

Alexandre, L’épopée est un péplum co-écrit par David Chauvel (Black Mary, Le Poisson-clown, Soul Man, WW2.2) et Michael Le Galli (Operation OverlordLes Damnés de Paris) dont le dessin a été confié au jeune et talentueux Gildas Java (La IIe rédemption). Un récit qui s’intéresse de façon très documentée aux premiers jours du règne d’Alexandre.

Résumé de l’éditeur :

Alors que le roi Philippe II de Macédoine vient de mourir, le jeune prince Alexandre s’apprête à lui succéder. Les vétérans Karanos et Méléagre, deux amis de longue date, assistent de loin au couronnement. Méléagre a pour charge de veiller sur Pyrrhus et Eurydice, les héritiers d’un héros de la bataille de Chéronée qui, bien qu’ils aient perdu leurs titres de noblesse, semblent avoir les faveurs d’Alexandre. Sans compter que de nombreux autres individus gravitent dans l’entourage du nouveau souverain : sa mère Olympias, son précepteur Aristote et son médecin Philippe… Entre assassinats, complots, jeux d’alliance divers, manipulations et stratégies guerrières, chacun va tenter de tirer son épingle du jeu en accompagnant celui qui fera de son petit royaume de Macédoine l’un des plus vastes empires que le monde ait connus.

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Le scénario de Chauvel et Le Galli est dense. Et pour cause, il y a beaucoup à dire d’Alexandre. Mais les auteurs ont fait le choix ambitieux de raconter leur histoire à travers son entourage proche : un frère et une soeur de sang noble mais déshérités de leur fortune comme de leur titre sous le règne de Philippe, le père d’Alexandre. Pour reconquérir ce qui leur revient, ils seront prêts à tout, y compris à comploter et espionner leur roi bien aimé… L’écriture d’Alexandre, L’épopée fait penser à celle de l’excellente série télé Rome, avec une multitude de personnages secondaires profonds, qui seront appelés à jouer un rôle d’importance, on le devine. Le récit fait d’ailleurs appel à des figures de l’époque, ayant réellement existé, ainsi qu’en témoigne le lexique de fin, très utile pour une meilleure compréhension. Un travail de documentation que l’on imagine important.

De son côté, le dessin de Gildas Java force le respect. Avec des lignes extrêmement claires et détaillées, particulièrement pour les visages dont il parvient à saisir les moindres plis expressifs.

Alexandre, L’épopée commence son aventure sur les chapeaux de roues. Voilà qui promet un bel avenir.

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