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Amaury Jacquet

Si le droit mène à tout à condition d'en sortir, la quête du graal pour ce juriste de formation - membre de l'association professionnelle de la critique de théâtre de musique et de danse - passe naturellement par le théâtre mais pas que où d'un regard éclectique, le rédac chef rend compte de l'actualité culturelle.

« Chers Parents » ou la vraie fausse harmonie familiale !

Emmanuel et Armelle Patron (frère et sœur dans la vie ça ne s’invente pas) signent une comédie enlevée au ton vif et drôle ayant pour cadre la cellule familiale et sa vraie fausse harmonie. Réjouissant !

Le vertige du Net selon Marion Siéfert

Avec "Daddy" sa nouvelle création, Marion Siéfert nous plonge dans l’univers pervers des jeux vidéos et cette dualité entre le virtuel et la vie réelle où si les frontières s’annihilent jusqu’à s’y perdre, le pire reste quant à lui bien réel. Un coup de maître.

« Last Work » d’Ohad Naharin : la danse intranquille et impétueuse en étendard

Dès la première seconde, "Last Work" d’Ohad Naharin nous immerge dans un espace où la danse devient urgence, où chaque geste semble être le dernier, comme si la scène était le seul endroit où l’on pouvait encore respirer. 18 autres danseurs du Ballet de l’Opéra de Lyon investissent l’espace et donnent corps au langage gestuel si caractéristique au chorégraphe qui dirige depuis 1990 la Batsheva Dance Company, basée à Tel Aviv.

Le Malade Imaginaire plus actuel que jamais sous le regard affûté de Tigran Mekhitarian 

Comme pour son adaptation des Fourberies de Scapin, Tigran Mekhitarian a choisi de transposer son Malade Imaginaire, à notre époque. Dans cette appropriation singulière de la langue moliéresque, Tigran Mekhitarian conserve le texte original, mais l’enrichi de séquences personnelles toujours justes (chant, danse, rap) et d’un phrasé nerveux, qui l’ancre pleinement dans l’aujourd’hui et au plus près de son humanité : une réussite.

« Les Fausses Confidences » sous la magie d’Alain Françon

Georgia Scalliet (Araminte) et Pierre-François Garel (Dorante) magnétisent ce Marivaux, où se révèlent entre esquive et intrigues les vertiges de l’amour, dans une mise en scène aussi subtile que fascinante d’Alain Françon. Le théâtre de Marivaux est tout un art, l’art même du théâtre, où il est d’usage d’orchestrer des stratégies amoureuses avec sa part d’imprévu. Si le cœur est une forteresse, alors il faut déployer des trésors d’ingéniosité pour s’en emparer. Il y a dans ce goût du calcul et de l’improvisation, une certaine dose de mystification. Mais ce n’est qu’une étape nécessaire pour obtenir, à la fin, le cœur de celui (ou celle) qu’on convoite ardemment.

Notre Sélection

Laurent Lafitte dans « La Cage aux folles » : la consécration d’un artiste total

l fallait que La Cage aux folles retrouve un jour le Théâtre du Châtelet. La salle aime les éclats, et Olivier Py les défis. Cette nouvelle production, portée par un Laurent Lafitte en état de grâce, assume parfaitement ce double héritage : celui d’un spectacle festif, et celui d’une œuvre dont la légèreté n’a jamais masqué l’aspiration à la liberté.

Une « Mouche » impayable aux Bouffes du Nord

Dans son garage, Robert met au point une machine à téléporter… Il suffira d’une petite mouche aventureuse pour déclencher la "métamorphose"  de l’apprenti sorcier Christian Hecq tout droit sorti de l’univers des Deschiens...Tout un programme !