Belle-île en père : une BD de Patrick Weber et Nicoby (Vents d’Ouest)

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Belle-île en père

Amoureux de Bretagne et d’air marin, Belle-île en père pourrait vous plaire ! Une BD imaginée par le scènariste Patrick Weber (également chroniqueur belge spécialisé sur les familles royales) et illustrée par Nicoby (Vacances, La Voix, 20 ans ferme), duo qui a déjà collaboré sur l’album Ouessantines. Des amoureux de la côte bretonne qui livrent deux récits croisés d’actrices venues passer des vacances sur Belle-île-en-Mer.

Date de parution : le 25 mars 2015
Auteur : Patrick Weber (scénario) et Nicoby (dessin)
Editeur : Vents d’Ouest
Prix : 18,50 € (144 pages) 

Résumé de l’éditeur:

« Qui voit Belle-Île cingle sans péril ». Vanessa Blue est la vedette principale de Au premier regard, un feuilleton télévisé à succès. Mais, alors que la série pulvérise les records d’audience et que sa cote de popularité est au plus haut, la jeune femme décide de partir faire un point sur sa carrière à Belle-Île, en Bretagne. Un lieu sauvage et isolé apparemment propice aux remises en question puisque c’est ici que, plus d’un siècle auparavant, la grande Sarah Bernhardt était venue s’installer afin de se « confronter aux éléments. » Après Ouessantines, le duo Patrick Weber et Nicoby nous emmène sur les terres d’une nouvelle île bretonne au parfum de bout du monde. En nous décrivant le destin parallèle de deux femmes icônes de leur temps, ils livrent une touchante chronique sociale sur la quête d’identité, l’accomplissement de soi et le rapport à la célébrité.

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Le point sur l’album :

Belle-île en père met en scène les vacances de deux actrices à deux époques différentes. A travers ces récits entrecoupés, on découvre deux personnalités fortes, venues chercher le calme et l’anonymat (et ce sera un échec). Si le personnage de Sarah Bernhardt, actrice exubérante de la fin du XIXème siècle n’apporte pas grand chose au scénario, ce dernier repose essentiellement sur Vanessa Blue. Jeune retraitée d’une série télé à succès, l’actrice vient se recueillir sur les terres de son père. Mais à Belle-île, tout le monde semble mieux connaître son histoire qu’elle même. Pire encore, les habitants veulent qu’elle quitte l’île au plus vite…

Une intrigue bien mystérieuse qui apporte de l’eau au moulin. On reste toutefois sur la réserve quant à l’épilogue aux allures anodines qui lui est donné. Un potentiel qui n’est pas exploité jusqu’au bout, c’est dommage. Mais la lecture de Belle-île en père n’en demeure pas moins légère et divertissante.

Le trait brut et dynamique de Nicoby n’est pas pour déplaire, bien que l’on aimerait plus de précision, plus de détails sur cette Belle-île en père qui aurait tellement à offrir. Son dessin sommaire va à l’essentiel, sans faire de chichi. Pourquoi pas.

Avec ses chroniques sociales légères et sans prétention, Belle-île en père amuse et intrigue sans aller plus loin. L’horizon offrait des possibilités tellement étendues que c’en est presque décevant.

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