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Je découvre avec les autocollants : Vive Pâques ! (Père Castor)

Je découvre avec les autocollants : Vive Pâques ! (Père Castor)

Publik’Art est fan de cette collection : « Je découvre avec … ». Les jeunes lecteurs se sont régalés avec Les animaux !

Et aujourd’hui, les éditions du Père Castor nous proposent un cahier d’activités centré sur Pâques : Vive Pâques !
Plus de 150 autocollants pour découvrir la magie de Pâques ! Les illustrations sont très colorées, très volontairement naïves avec de multiples détails.
Le jeune lecteur va aborder des notions de dénombrement, compléter des petites histoires, jouer au « cherche et trouve »… Et ainsi bien préparer Pâques !
Je découvre avec les autocollants : Vive Pâques est un cahier d’activités, qui sort aujourd’hui, et qui va plaire à nos petits bouts, assurément !

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : 12 mars 2025
Auteur : Emma Munro Smith
Illustrateur : Jayne Scholfield
Editeur : Père Castor
Prix : 5,95 €

So Floyd, le meilleur groupe de reprise de Pink Floyd de retour pour une tournée 2025 éblouissante à travers toute la France

Déjà admiré à de nombreuses reprises, le groupe So Floyd est de retour pour une tournée 2025 à la hauteur des tournées triomphales 2024 et 2023. Les fans ne peuvent que se pâmer au milieu d’une salle archi comble, tous les classiques sont de sortie. Le concert débute sur un Sorrow tellurique puis un Learning to fly aérien et majestueux. Puis vient l’heure du premier classique, High Hopes, seul extrait de The Division Bell, acclamé comme il se doit. Quand le tic tac d’une horloge retentit, l’audience est en délire, c’est le moment de Time en particulier et The Dark Side of the Moon en général. Le solo de guitare est une splendeur avant que ne se fassent entendre The Great Gig in the Sky, Money, Us and Them, Brain Damage et Eclipse. Les puristes remarqueront que l’ordre des chansons de l’album n’est pas respecté mais personne ne s’en plaint, le saxophone, le piano, les choristes, tout le monde livre une prestation au diapason. Enfin vient l’heure de l’album Whish you were here avec le classique Shine on you crazy diamond et Have a cigar tandis que le morceau titre est gardé pour plus tard. Le chanteur se change pour chaque morceau emblématique, camisole de force pour Brain Damage, chapeau melon et valise sur Us en them, costume à ampoule comme un clin d’œil A Momentary lapse of reason sur Shine on, et surtout manteau de cuir fasciste et lunettes noires quand The Wall retentit avec l’intro mythique et rythmique de In the flesh? Les choristes sont en tenue paramilitaire, les drapeaux ciglés des célèbres marteaux défilent sur l’écran circulaire, l’imagerie dictatoriale fait toujours son petit effet. Le héros Pink a beau hurler que le mur est trop haut, il sombre dans un délire hyper graphique et abyssal. Hey you, Young Lust, Another Brick in the Wall part 2 et Part 3, Run like hell, c’est du délire. Le groupe connait ses partitions sur le bout des ongles et tous les interprètes donnent du cœur à l’ouvrage, basse, 2 batteries, 2 guitares, le public n’en perd pas une miette et s’abreuve à la source du Floyd. D’abord sagement assis, les spectateurs se lèvent à la moitié du concert pour participer activement aux hourras et aux ovations. Puis vient le moment des éternels rappels, l’émouvant Wish you were here à la guitare sèche devant un mur de portables allumés et la folie Comfortably Numb avec sa mise en scène flamboyante. So Floyd a fait plus que remplir le contrat, c’est un triomphe. Les dates de concert sont disponibles sur le site pour d’autres grands moments floydiens en perspective à travers toute la France.

Synopsis:

Deux heures de spectacle pour un hommage troublant qui promet un bond dans le temps et une approche originale de l’œuvre du plus grand groupe des années 70 !

La tendresse des autres, de Sophie Tal Men (Albin Michel)

La tendresse des autres, de Sophie Tal Men (Albin Michel)

Publik’Art a toujours apprécié les romans de Sophie Tal Men :
Entre les doigts coule le sable, De battre la chamade et, Les cœurs silencieux.

Et aujourd’hui, La tendresse des autres. Ce livre parle encore d’humanité, de courage, d’amour et de tendresse.

C’est l’histoire d’une famille où un jour tout a basculé. D’une seconde à l’autre, leur vie a basculé dans l’enfer. Mais c’est surtout l’histoire d’une maman. Une maman qui ne cesse de culpabiliser car elle n’a pas accompagné son fils, ce jour-là, et l’a laissé partir seul en trottinette à son entrainement. Et justement, Thibault, dix ans, a eu un accident…
Mickaël, le papa, Lucie, la maman, et Camille, la petite sœur. Tous ont été aussi des victimes de l’accident de Thibault. Tous ont réagi différemment à cette terrible épreuve.
La plume de Sophie Tal Men est toujours si juste. Elle arrive à nous faire partager toute la charge mentale de Lucie, la maman de Thibault, qui le porte sans cesse à bout de bras. Elle va arrêter de travailler pour pouvoir s’occuper uniquement de son fils et faire face à toutes ces difficultés, devenir son coach, son psy, son instit, et sa maman ! Un parcours semé d’embûches, de douleurs, de pleurs et d’incompréhension.
L’auteure fait parler Thibault, le premier concerné, d’une façon si humaine et touchante. Pas de mélo, juste du vrai ! Elle étudie aussi très bien la différence de réaction entre le père, qui ne dit rien, et la mère qui a besoin de mettre des mots sur des maux. Ce n’est pas parce que le père ne dit rien qu’il ne souffre pas… Le couple semble ne plus se comprendre… Tout est tellement dur à vivre ! Tout seul, on n’y arrive pas, mais à plusieurs, tout est possible !
La tendresse des autres de Sophie Tal Men est réellement un livre plein de tendresse, plein de vie. Un livre qui donne de la force pour aller de l’avant !

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : 5 Mars 2025
Auteur : Sophie Tal Men
Editeur : Albin Michel
Prix : 20,90 €

Formidable spectacle pour tout la famille avec Le pirate Augustin au Lucernaire et son périple fabuleux dans les Indes

Le Lucernaire gâte les enfants avec le spectacle Augustin Pirate des Indes. Beaucoup se souviendront du précédent spectacle Augustin Pirate du nouveau monde déjà au Lucernaire en 2024 et à l’immense succès public. Le comédien Tullio Cipriano donne de sa personne une heure durant pour raconter un voyage tout en aventures avec au programme pirates, baleines, Ourang Outans et découvertes de senteurs exotiques comme la muscade, le clou de girofle et la cannelle. Le public tape dans les mains, les enfants rient, les parents applaudissent, aucune baisse de rythme dans ce spectacle total. Le comédien virevolte, chante, raconte des histoires et multiplie les personnages surprenants pour le plus grand plaisir de l’audience. Impossible de s’ennuyer devant une narration pleine de surprises et de péripéties, l’auteur Marc Wolters a ravi tout le monde avec cette histoire d’explorateurs aventuriers et de Maharadjas pleine d’inventivité et d’enseignements qu’aucun enfant n’est prêt d’oublier avec sa bonne dose d’humour et d’autodérision. L’auteur signe à la fin la BD du même nom pour un beau souvenir de ce moment tout simplement magique, enfants et parents en redemandaient! Avec ce comédien super investi, athlétique et charmeur, impossible de passer à côté!

Synopsis:

UNE AVENTURE OLFACTIVE DE SAINT-MALO À PONDICHÉRY

À partir de 3 ans 

Après Augustin Pirate du nouveau monde, découvrez le nouvel épisode des aventures du facétieux pirate chasseur d’épices.

Comme plus de 100 000 moussaillons avant vous, débusquez en famille, le trésor d’épices du Maharadja de Pondichéry !
Augustin et son équipage (les enfants du public) vont traverser l’océan Indien à dos de baleine à bosse, parcourir la jungle javanaise en compagnie d’orangs outans affectueux, et entrer par effraction dans un palais de bonbons…
Évitant les tigres féroces et les perroquets bavards, notre fier équipage retrouvera-t-il les épices de la Princesse Daria ? Le public pourra les sentir en direct grâce à d’ingénieux drapeaux parfumés !

Un voyage instructif, tonitruant, festif, interactif, plein d’invention et de bonne humeur. 

Détails:

Mercredis et samedis 15h | Dimanche 11h

Du 5 mars au 27 juillet 2025 au Théâtre Noir

Les petits mots du cœur, un livre animé à partager (Glénat Jeunesse)

Les petits mots du cœur, un livre animé à partager (Glénat Jeunesse)

Samantha Sweeney nous offre un magnifique album jeunesse : Les petits mots du cœur. Pour une fois, le lecteur va devenir acteur à part entière de son livre.
Il va pouvoir remplir son livre, lui confier ses secrets, et ses dessins… A chaque page, des surprises seront à découvrir !

Le jeune lecteur va d’abord choisir à qui il va écrire des petits mots doux. Sans doute à une personne qu’il aime le plus au monde ! Et au fil des pages, au fil des jours, il va réaliser des chefs-d ’œuvres qu’il pourra garder toute sa vie dans son beau livre !

Les petits mots du cœur est un très chouette album à offrir à vos charmantes petites têtes blondes, brunes ou rousses… Notre coup de coeur !

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : Février 2025
Auteur : Samantha Sweeney
Illustrateur : Samantha Sweeney
Editeur : Glénat Jeunesse
Prix : 14,90 €

« Pelléas et Mélisande » : le clair-obscur puissant de Wajdi Mouawad à l’opéra Bastille

« Pelléas et Mélisande » : le clair-obscur puissant de Wajdi Mouawad à l’opéra Bastille
Huw Montague Rendall & Sabine Devieilhe – Pelléas et Mélisande par Wajdi Mouawad (© Benoîte Fanton / Opéra national de Paris)

« Pelléas et Mélisande » : le clair-obscur puissant de Wajdi Mouawad à l’opéra Bastille

Wajdi Mouawad, l’homme des grandes épopées théâtrales, le tisserand des silences et des fracas, s’attaque à l’opéra « Pelléas et Mélisande » de Maurice Maeterlinck, porté par la musique sensorielle de Claude Debussy. Un choix audacieux, presque une évidence pour celui qui a fait des non-dits et des blessures invisibles la matière première de son art.

Mais ici, dans ce chef-d’œuvre symboliste où les mots sont des ombres et les sentiments des abîmes, Mouawad se confronte à une partition scénique aussi exigeante que la partition musicale. Et le résultat est un spectacle fascinant au plus près de la dimension allégorique, onirique et ténébreuse de l’œuvre.

L’intrigue est celle d’un amour impossible qui s’inspire de la légende médiévale de Tristan et Iseult. Lors d’une partie de chasse, Golaud, prince au royaume imaginaire d’Allemonde, se perd dans la forêt et rencontre Mélisande en pleurs au bord d’une fontaine. Il décide de la prendre pour femme et rentre dans son domaine sans ne rien connaitre de son passé.

Mélisande y rencontre Pelléas, le demi-frère de Golaud et très vite ils tombent amoureux, alors que le pays s’enlise dans les conflits et s’obscurcit à mesure que la vie du père de Pelléas s’amenuise dans une chambre du château. Geneviève, mère des deux princes, et Arkel, souverain d’Allemonde, pressentent le malheur qui plane, impuissants.

Golaud, s’apercevant du lien qui réunit les deux jeunes amants, se consume peu à peu dans la jalousie tandis que son fils, Yniold, né d’un premier lit, devient le témoin et le complice de sa souffrance. Rongé par le désespoir et la rage, il tue son frère Pelléas et blesse grièvement Mélisande qui s’éteindra, emportant avec elle ses lourds secrets, sans que Golaud ne parvienne à établir la vérité des sentiments qui l’unissaient à Pelléas.

Une inquiétante et vertigineuse étrangeté 

Dès les premières notes, l’univers de Mouawad s’impose : un espace épuré, presque minéral, où la lumière joue un rôle central. Les décors sobres mais puissants à partir d’un plateau ingénieux, séquencé sur plusieurs niveaux, offrent d’entrée des jeux de miroir entre l’intérieur et l’extérieur, et dessinent – entre le visible et l’invisible – un château, une nature qui n’en finissent pas de se décomposer, reflet des âmes des protagonistes et de leurs tréfonds.

Les jeux d’ombre et de clair-obscur créent une atmosphère de rêve éveillé, où chaque détail semble chargé de sens. Mouawad utilise l’espace comme un langage qui ouvre ou délimite la perspective et embrasse à merveille le conte métaphysique.

À l’abri de personnages qui sont aux prises avec les éléments naturels, opaques du Royaume d’Allemonde, où leur inconscient en est le miroir trouble et réfléchissant. Et là, où le rapport amoureux se joue dans le silence et l’interdit, Mouawad installe une captivante étrangeté, aussi poétique que troublante, qui voit les personnages aux prises entre un appel intérieur plus fort qu’eux et une réalité contrariée de leur destin qui les habite.

D’une sophistication extrême en osmose parfaite avec l’essence du conte, il orchestre une scénographie toute en fluidité où la vidéo et le théâtre se confondent, au service d’un imaginaire foisonnant de l’œuvre et de ses échos vertigineux, rappelant que le symboliste belge a toujours cherché à voir le monde par-delà les apparences.

Sur le plateau se cristallise un climat crépusculaire et envoûtant dans un environnement et un monde intérieur au bord du gouffre. De ces paysages naturels et immersifs, entre l’ici et l’ailleurs, en passant par le personnage de Mélisande dont on ne sait rien, si ce n’est qu’elle a connu des souffrances insondables, la mise en scène se charge du drame énigmatique empreint de mystères, de secrètes motivations et de passion inaccomplie.

La distribution n’est pas en reste avec des performances qui restent gravées dans la mémoire. Sabine Devieilhe, la soprano, dans le rôle de Mélisande, incarne avec une grâce éthérée cette femme-enfant à la fragilité de porcelaine. Sa voix claire et ses aigus frémissants, associés à une présence scénique lumineuse, font d’elle une apparition presque surnaturelle.

Le baryton Huw Montague Rendall, en Pelléas, incarne un amoureux candide tandis que Gordon Bintner, en Golaud, impressionne par sa puissance dramatique et sa capacité à habiter cet homme à la mélancolie fiévreuse et brisé par la jalousie.

Quant à l’orchestre, emmené par Antonello Manacorda, il sacralise avec force et subtilité la polyphonie si propre au livret tout comme l’emprise hypnotique du drame intemporel.

 Dates : du 28 février au 27 mars 2025 – Lieu : Opéra Bastille (Paris)
Mise en scène : Wajdi Mouawad

Un livre d’entretiens éclairant avec Un genre à soi aux éditions Playlist Society

Les éditions Playlist Society donnent la parole avec certains des représentants les plus éclairés de l’ascension récente du cinéma de genre dans le paysage cinématographique hexagonal. Longtemps relégué dans la catégorie navets/sérié B, le cinéma horrifiant vit une période assez unique avec une Palme d’Or pour Titane en 2021 et le prix du scénario en 2024 pour The Substance. La reconnaissance critique ouvre les vannes du financement et les projets de qualité se multiplient pour une vraie exposition médiatique et des résultats impressionnants au Box Office. L’ouvrage permet de voir des acteurs clés de ce mouvement revigorant avec des interviews de producteurs, réalisateurs et artisans de films qui ont attié la lumière à eux. Les 7 lectures sont passionnantes, avec des focus sur les obsessions de chacun ou chacune, les anecdotes mal connues et surtout la passion qui les anime, dans 123 pages rondement menées!

Synopsis: Entretiens avec celles et ceux qui font le cinéma de genre français

Ils sont cinéastes, producteurs, scénaristes, chefs opérateurs ou maquilleurs. Tous ont participé au renouveau du cinéma de genre en France depuis une dizaine d’années, au travers de films tels que GraveTeddyLe Règne animalVerminesVincent doit mourir ou The Substance.

Dans Un genre à soi, ils racontent, tour à tour, leur rapport au métier, au cinéma et à l’industrie. Les clés de fabrication confiées ici permettent de comprendre le genre, son élaboration et ses spécificités. Avec, en point d’orgue, une question : et si le nouveau cinéma de genre français était parti pour durer ?

Avec
Cassandre Warnauts (productrice)
Ludovic et Zoran Boukherma (réalisateurs)
Olivier Afonso et Frédéric Lainé (maquillage et effets spéciaux)
Manuel Dacosse (directeur de la photographie)
Sébastien Vaniček (réalisateur)
Marc Missonnier (producteur)
Coralie Fargeat (réalisatrice)

Editeur: Playlist Society

Auteurs: Judith Beauvallet, Axel Cadieux, Quentin Mével

Nombre de pages / Prix: 128 pages / 12 euros

Parution de la BD poétique La Montagne aux éditions FRMK le 5 février

Les éditions FRMK aiment à laisser les auteurs raconter des histoires pleines de couleurs et de sentiments. Les pages se tournent pour découvrir d’autres pensées et d’autres couleurs dans un déroule doux amer qui fait découvrir la quête de sens d’un adolescent à la croisée des chemins. Au cœur de la campagne et de la nature, le narrateur remet en question les repères de ses ainés sans vraiment savoir par quoi les remplacer. L’auteur dessine les paysages, les bâtiments, sans rien masquer, tout est là, comme la BD qui donne à méditer sur la vanité des choses. Tout passe mais en attendant, chacun cherche sa voie (voix?). La BD se lit comme un traité de philosophie naturaliste, pleine de sincérité et de fractures, un vrai beau moment de lecture.

Synopsis:

« Dans le patelin et dans le pays, il passait bientôt plus de combis de flics que d’oiseaux sauvages. »

Après Un et demi, revoilà Valfret avec un grand livre orageux et tellurique, un livre qui crie et qui respire.

Les révoltes qui grondent dans le pays se font loin, en ville. Le narrateur oublie tout dans un mélange à base de vodka, dans un fantasme de faire brûler la Porsche du maire et le souvenir du cul de l’être aimé. La vie est dans les arbres, dans les collines, dans le soleil qui fait vibrer les champs et dans la tempête qui menace…

La Montagne raconte la quête de sens d’un adolescent dans un monde et une famille rurale qui meurent à petit feu, son manque de perspectives dans une société écocidaire et autoritaire… 

Les variations de Valfret sur les champs, les vallées, les façades décrépies racontent en évitant les longs discours l’histoire intime, sociale et politique d’un personnage et des lieux qu’il voit quotidiennement. Ses pensées rentrent dans de vieux bâtiments, se posent sur les paysages silencieux d’un bled anonyme, ou semblent sourdre de l’orage, se disperser dans le vent comme la fumée d’un pétard.

Les gens s’en vont, disparaissent. La représentation des choses, des évènements, se brouille, devient un magma d’émotions et d’informations lointaines. Comme chez Alex Barbier, la voix d’un narrateur et ce qu’il a vu nous hantent, et comme chez Barbier cette voix solitaire est cernée par le vide. Une poésie épicurienne et enragée est jetée dans les paysages, qu’elle habite et met en tension.

Son récit brumeux est fait de souvenirs, de fantasmes et de rumeurs, délibérément perturbant, passant d’un sujet à l’autre et nous privant de figure humaine. De l’obscurité peuvent surgir poésie, grotesque, désir, violence, et de sombres évidences venir se télescoper dans la tête d’un adolescent.

Chaque paysage est ici une tension, un combat entre plusieurs inspirations, plusieurs techniques. Brouillés ou éclatants de couleur, les décors sont habités par une énergie grandissante, un trouble, une rage tapie prête à se déchaîner, jusqu’à la disparition du narrateur qui semble se dissoudre dans la campagne.

Editeur: FRMK

Auteur: Valfret

Nombre de pages / Prix: 128 pages / 29 euros

Une belle dégustation de vins et de bulles rosées

2025 commence sur les chapeaux de roue avec de premières dégustations (toujours avec modération) et de belles confirmations. La maison Chassenay d’Arce propose sa Cuvée Expression rosé brut et la Maison Pichon Père et Fils 2 cuvées rouge et blanc, de quoi faire frissonner les papilles.


Le vin rouge Saint Joseph Palisse 2022_ 34 euros HT 

Ce vin rouge 100% cépage Syrah est très emblématique du domaine. A l’oeil, sa robe est couleur rubis, soutenue. Son nez est floral violette, fruits rouges mûrs, mûre, myrtille, avec une note minérale et poivrée, avec enfin une touche de chocolat noir. La bouche est un beau mélange de puissance et souplesse, avec des saveurs de raisin très mûr et de cerise avec pour résultat une cuvée élégante et une très belle complexité jusque dans la longueur. Le vin se déguste particulièrement bien avec un tajine de poulet aux aubergines, un magret de canard ou une Côte de bœuf.



Le beau vin blanc Crozes hermitage blanc 2023 – 27 euros

Ce vin blanc 100% cépage Marsanne est emblématique de l’appellation Crozes Hermitage. Le nez est un véritable bouquet floral pour un voyage olfactif où les fleurs blanches se mêlent aux fruits à chair blanche, évoquant poires et pêches, avec un côté minéral, discret mais affirmé qui ajoute de la profondeur. La bouche est marquée par une belle fraicheur avec une belle acidité et des notes fruitées qui se prolongent en finale, avec une légère touche de minéralité. Le vin se déguste idéalement pour un apéritif raffiné ou avec des poissons cuisinés et un plateau de fruits de mer.

En bref : Maison Pichon Père et Fils : 

Pour la Maison Pichon Père et Fils, tout commence par une histoire de famille qui partage la passion de la Syrah et du Viognier pour produire des vins haut de gamme. La production de 180 000 bouteilles est vendue au domaine et présente chez des cavistes et dans des restaurants dont de nombreux restaurants étoilés français. Les vins sont également distribués dans plus de 20 pays dans le monde. A l’image de l’esprit de perfection de la famille Pichon et celle de leurs vins toujours plus fins et élégants, la cave dernier cri est inaugurée en janvier 2023 dans le hameau du domaine familial, moderne, grande, fonctionnelle, des équipements premiums pour des terroirs prestigieux. Corentin et Christophe Pichon élargissent encore la gamme, proposant régulièrement de nouvelles cuvées.

Champagne Chassenay d’Arce rosé Cuvée Expression (prix caveau 28.60 euros et en vente chez des cavistes renommés en France comme Le Printemps du Goût et Le Repaire de Bacchus)

Cette Cuvée Rosé a été rebaptisée par la Maison qui a choisi lors des derniers embouteillages de conserver les bouteilles vertes. Le verre vert, fabriqué à partir de verre recyclé, offre une meilleure protection contre les rayons UV, ce qui préserve les arômes délicats de la Cuvée Expression. Cette cuvée est surtout marquée par une nouvelle présentation, en accord avec les engagements de la Maison pour l’environnement et la qualité. A l’oeil, la bulle semble légère, aérienne. La robe saumonée apparait brillante et très engageante. Le nez est complexe, mûr et intense, floral violette, fruité fraise des bois et framboise, pomme et pamplemousse. La bouche est souple, gourmande fraîche, minérale et longue sur les fruits rouges. Le champagne accompagne idéalement un saumon grillé, du canard aux cerises, de la viande en sauce, une charlotte aux fruits rouges, un sorbet fraise, une tarte à pâte sablée et aux fruits rouges. Un champagne parfait pour les grandes occasions.

En bref : 

La Maison de Vignerons, Champagne Chassenay d’Arce, créée en 1956, rassemble 130 familles de vignerons exploitant 315 hectares de vignoble étendus sur 14 villages. Les cuvées sont présentes dans le circuit traditionnel en France et dans une trentaine de pays à l’export.
Aujourd’hui 7,7 hectares de vignes sont certifiés en agriculture biologique, 71 % des exploitations sont certifiées Vignerons Engagés et 37 % HVE – Haute Valeur Environnementale – et VDC – Viticulture Durable en Champagne, les deux référentiels de certification environnementale.
Chassenay d’Arce agit, de nouvelles initiatives environnementales sont appliquées depuis fin 2023 :
– des coiffes plus courtes au profit d’un affinement visuel de la bouteille.
– Toutes les bouteilles sont distribuées dans des cartons en kraft 100 % recyclé, marqués d’une couleur utilisant de l’encre à l’eau et constitués d’un seul intercalaire pour diminuer le volume de déchets.
– La Maison annonce son choix de ne plus commercialiser ses bouteilles de champagne en étuis, à l’exception des cuvées Confidentielles qui gardent des coffrets, fabriquées en mono-matériau 100% recyclable et réutilisables pour marquer l’excellence de ces cuvées.

JB Dunckel et Jonathan Fitoussi dévoilent Mirages II (sortie chez Prototyp Recording / Transversales Disques)

Tout le monde connait JB Dunckel, cofondateur du groupe AIR et personne clé du projet musical mené avec Jonathan Fitoussi. 5 ans après la sortie du premier album Mirages en 2019 suit Mirages II annoncé pour le 07 mars 2025 en vinyle et en digital. Les sessions de Mirages avaient eu lieu au Studio Venezia de Xavier Veilhan lors de la 57e Biennale de Venise et avaient été complétée dans l’atelier de JB Dunckel à Paris. La pochette est une nouvelle fois signée Xavier Veilhan et l’album reflète avec brio la complémentarité musicale des 2 musiciens. La musique de Mirages II est très aérienne, voire évanescente, avec des influences krautrock assez évidentes, voire planantes. Les 8 titres de l’album ont été enregistrés au Studio Atlas à Paris avec la participation du batteur Louis Delorme. Les morceaux de l’album semblent former une épaisse nappe de brouillard dans une ambiance quasi cinématographique et surtout minimaliste. L’atmosphère est ambiente, surannée, analogique. Les morceaux sont apaisants et apaisés, ralentis et pulsatiles, parfaits pour méditer en silence. Les couches se superposent pour former un univers sonore onirique qui transporte dans de nouvelles dimensions. L’espace temps est recréé, passe, présent et futurs sont mélangés pour une intense mélancolie rassénérante. Si la musique rappelle forcément beaucoup Air période 10 000 Hz Legend avec ses tonalités électronique et cette batterie très seventies, l’album réussit à créer sa propre galaxie, invitant au voyage dans des contrées sans oxygène mais pas sans surprises. L’écoute refait plonger dans un temps pas si lointain où les artistes français créaient des ambiances sonores qui ont conquis la planète. Ps certain que cet album réussisse à s’écouler à millions, mais l’écoute est des plus obligatoires en 2025 pour se poser et profiter d’un bon moment de musique.

Le teaser permet à JB Dunckel et Jonathan Fitoussi d’expliquer les motivations de cet album, alors qu’ils sont en studio en train d’enregistrer Iris, titre qui ouvre l’album Mirages II.

Nicole Johänntgen dévoile son nouvel album Labyrinth 2 (Baco Music)

Nicole Johänntgen est une musicienne de jazz allemande, interprète de saxophone alto et soprano, elle propose un album de jazz à écoute absolument. La musicienne est au saxophone et à la voix, Jon Hansen joue du tuba et David Stauffacher s’exerce à la batterie et aux percussions. Le résultat est rythmé et dynamique.

Du jazz en majesté

La complémentarité entre les 3 musiciens est parfaite pour une balle alliance des instruments et un résultat particulièrement entêtant. La thématique principale de ce nouvel album est l’amour, avec une belle dose de liberté, les sentiments ne sont pas contraignants mais partagés en toute acceptation du don de soi. Les musiciens partagent une belle unité malgré leurs origines différentes, ils se rejoignent sur la musique et s’encouragent mutuellement. Les compositions du premier album avaient été créées dans l’urgence, le deuxième album est plus apaisé, plusieurs mois ont été disponibles pour affiner les compositions avant d’entrer en studio. Le tuba est régulier et participe au rythme, la rythmique est plus délicate et participe à l’atmosphère ambiante. Certains morceaux sont empreints d’un vrai groove et la maxime du groupe pourrait être faire beaucoup avec peu. Originaires d’Allemagne, des États-Unis et de Suisse, les 3 musiciens vivent tous près de Zurich avec leurs familles. Nicole Johänntgen a déjà enregistré près de 32 albums et 28 ont été publiés. Récipiendaire de plusieurs prix, elle est également influenceuse sur les médias sociaux et a reçu le prix Lichtenburg en mai 2023. Issue d’une famille de musiciens, elle a fréquenté dès l’âge de 5ans l’école de musique Sulzbach-Fischbachtal avant de commencer à l’âge de 6 ans à jouer du piano classique. Elle a débuté le saxophone alto à 12 ans pour une passion immédiate. Elle a depuis joué dans plusieurs combos de jazz et dans l’orchestre de jazz pour jeunes de la Sarre. Son CV est long comme le bras et démontre tout le talent de l’artiste et son implication dans son art.

Ce nouvel album est une vraie pépite jazz à découvrir, vous ne le regretterez pas!

Nina et l’adorable petit chien (Glénat jeunesse)

Nina et l’adorable petit chien (Glénat jeunesse)

Les éditions Glénat jeunesse nous proposent une nouvelle aventure de Nina avec le très bel album : Nina et l’adorable petit chien .

Cet album nous raconte la rencontre incroyable de Nina avec le chiot de sa grand-mère. Elle va avoir la chance de le garder durant une journée ! Une journée pas du tout comme les autres. Elle s’imagine pouvoir tout faire avec le chiot mais très vite, elle prend conscience que ce n’est qu’un chiot. Pas un jouet !
Les illustrations sont ravissantes, féériques, avec quelques découpes qui enchantent le livre, et de la dorure à chaud : on aime les coeurs de chaque page, avec l’envie de les caresser !
Nina et l’adorable petit chien est un très bel album à découvrir et à offrir !

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : Février 2025
Auteur : Nicola Killend
Illustrateur : Lucile Galliot
Editeur : Glénat Jeunesse
Prix : 12,90 €

Une fascinante exposition Boléro Ravel à la Philharmonie de Paris jusqu’au 15 juin 2025

L’exposition Ravel Boléro à la Philharmonie de Paris permet de replonger dans l’univers de Maurice Ravel, compositeur du fameux Boléro rentré dans l’histoire de la musique. Ce morceau de 15 minutes monte en intensité avec des instruments qui se superposent petit à petit dans une lente progression hypnotique. L’exposition permet de célébrer le 150e anniversaire de la naissance du compositeur avec un parcours en forme de kaléidoscope. Photos, vidéos, objets, tout permet de toucher du doigt la personnalité complexe d’un Ravel omniprésent et fuyant en même temps. L’expérience est fascinante avec cette réunion d’objets patrimoniaux issus de colletions françaises prestigieuses, notamment de la maison musée Ravel à Montfort-l’Amaury, où fut composé le Boléro. « Mon chef-d’œuvre ? Le Boléro, bien sûr ! Malheureusement, il est vide de musique », écrivait Ravel en 1928. Connu avant tout pour ses compositions de piano impressionnistes avant que n’émerge le Boléro, Ravel est rentré dans l’histoire pour son Boléro aux influences espagnoles et ce motif inlassablement répété. Le morceau est un sommet d’économie de moyens comparé à d’autres compositions, c’est son imprévisibilité qui surprend et qui fascine. Le morceau fut une commande de la danseuse et chorégraphe Ida Rubinstein, longtemps médité et difficilement accouché. Ravel semble l’avoir pensé pour la danse, ce que les chorégraphes ont bien compris, notamment Béjart. L’exposition évoque également d’autres morceaux avec notamment un enregistrement immémorial de la Pavane pour une infante défunte joué par Ravel lui-même. Dès le départ de l’exposition, le public peut contempler une interprétation très visuelle du Boléro, avec couleurs et mise en scène au diapason, par l’Orchestre de Paris et son directeur musical Klaus Mäkelä. De quoi mettre les pieds dans le plat dès le départ et se laisser emporter à l’orée d’un beau moment de visite à la Philharmonie de Paris.

Sortie du film tragicomique Miséricorde en DVD le 4 Mars (Blaq Out)

Sorti en 2024, le film Miséricorde a marqué la critique et le public pour son originalité et son intrigue sans queue ni tête. Le jeune héros Jérémie revient dans son village natal entouré de bois en plein cœur de l’Aveyron. Les rapports humains sont terriens, donc âpres mais aussi sensuels. Le réalisateur surprend avec son intrigue rocambolesque, entre amis, familles, curés et gendarmes. Et le résultat semble des plus naturels malgré l’évolution inattendue de l’intrigue. Alain Guiraudie sait brouiller les cartes. Un films devrait être obéissant, le curé dans la retenue, les amis fidèles, les gendarmes des fins limiers, mais rien de tout cela ne se produit. Le décalage est permanent, les comportements traditionnels sont battus en brèche et le résultat est assez irrésistible. Les personnages évoluent dans les bois, naviguent entre la chambre et la cuisine, l’ambiance est pesante, un ami en visite se voit offrir un verre de pastis, la convivialité est omniprésente et le spectateur se demande si le respect des convenances et plus le fuit des traditions qu’une véritable volonté de s’y conformer. Le film revêt une dimension quasi naturaliste, loin des bruits de la ville et d’éventuelles poursuites à voiture rocambolesques. Tout ici est ancré dans la terre alors que les têtes semblent plongées dans le brouillard. Il y a du Pialat dans cette volonté de multiplier les niveaux de lecture derrière des apparences tout à fait replètes, avec tout de même un soupçon de surréalisme pour corser le tableau. Acteurs et actrices sont au diapason d’un film qui ne vous laissera pas indifférent et à découvrir en DVD.

Synopsis: Jérémie revient à Saint-Martial pour l’enterrement de son ancien patron boulanger. Il s’installe quelques jours chez Martine, sa veuve. Mais entre une disparition mystérieuse, un voisin menaçant et un abbé aux intentions étranges, son court séjour au village prend une tournure inattendue…

Je découvre avec les gommettes : Vive les animaux (Flammarion Jeunesse)

Je découvre avec les gommettes : Vive les animaux (Flammarion Jeunesse)

Les éditions Flammarion jeunesse nous proposent un cahier d’activités, avec des gommettes (250 !), centré sur les animaux : Vive les animaux.
Le jeune lecteur va non seulement découvrir différents animaux, mais également va pouvoir apprendre les couleurs, les différentes tailles, les différents thèmes, comme :
Sous la mer, Le monde des dinosaures, A la plage, Dans la jungle, A la campagne, C’est l’hiver…
Je découvre avec les gommettes : Vive les animaux est un très chouette cahier d’activités qui va développer les capacités de votre petit et développer sa motricité fine.

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : Février 2025
Auteur : Elizabeth Golding
Illustrateur : Alena Razumova
Editeur : Flammarion Jeunesse
Prix : 5,95 €

Sortie de l’adaptation BD de la pièce Oncle Vania d’Anton Tchekhov aux éditions La Boite à Bulles

Rédigée en 1897, la pièce de théâtre Oncle Vania d’Anton Tchekhov est un classique du théâtre. Elle mélange drame et comédie et raconte la fin du séjour d’été mouvementé du vieux professeur Sérébriakov (père de Sonia) et sa jeune épouse Eléna, au domaine familial tenu par Ivan Voïnitskin le fameux oncle Vania qui donne son nom à la pièce. La BD fait plonger dans une époque lointaine avec la Russie des tsars et pas encore l’avènement du communisme. L’auteur bat en brèche l’illusion que l’amour et l’argent sont les vraies causes de bonheur. Dans des dessins classiques et oniriques, les auteurs livrent une très belle adaptation qui donnera envie de voir la pièce au théâtre pour un vrai moment d’émotion théâtral.

Synopsis: Dans une propriété isolée de la Russie, la vie morne et paisible des habitants est bouleversée par le retour au pays du professeur Sérébriakov et de sa trop belle épouse…

Dans le domaine qu’elle possède et qu’elle gère – avec l’aide de son oncle Vania – Sonia mène une existence  morne  et tranquille. Mais celle-ci se trouve soudain perturbée par la présence du père de Sonia, le professeur Sérébriakov, venu passer de longues vacances, accompagné de sa nouvelle épouse, la jeune et belle Eléna.
La jeune femme attise les convoitises de l’Oncle Vania ainsi que d’un ami de la famille, le médecin Astrov – homme misanthrope, amoureux de la nature et inquiet pour son devenir – dont est secrètement amoureuse Sonia… Quand le professeur, monstre d’égoïsme, annonce son intention de vendre le domaine, la tension entre les différents protagonistes atteint son paroxysme et des coups de feu sont échangés.
La pièce – et sa brillante adaptation – propose une galerie de personnages tout à la fois ridicules dans leur incapacité à prendre en main leur destin, à ne pas gâcher leur unique vie, et touchants par leur sincérité, leur humanité. Et aborde des thèmes aussi contemporains que le mal de vivre ou l’écologie…
Phrases clés de l’œuvre :
« Que faire ? Il faut vivre ! Nous vivrons une longue série de jours, de soirées interminables. Mon pauvre oncle Vania, tu pleures. Tu n’as pas connu de joie dans ta vis mais patience, oncle Vania, patience… Nous nous reposerons ! »
« Ceux qui vivront après nous, dans cent ou deux cents ans, auront-ils une bonne parole pour nous ? »

Editeur: La Boite à Bulles

Auteurs: Rémy Benjamin, Anton Tchekhov, André Markowicz & Françoise Morvan

Nombre de pages / Prix: 144 pages / 24 euros

Sortie de la très originale BD Catmask Boy aux éditions La Boite à Bulles

L’histoire de Catmask boy n’est pas banale. Un jeune garçon se déguise avec un masque de chat et se fait dérober son diplôme avant de devoir fureter dans un quartier mal famé de Hong Kong pour le retrouver. L’auteur Linus Liu offre une plongée dans les années 70. Le jeune garçon fait fi de ses peurs pour mener sa quête à bien. La BD est pleine de surprises dans un style proche du manga, avec plein de couleurs et une ambiance furieusement pop. La BD fait penser au film récent City of Darkness qui se passait dans la redoutable Citadelle de Kowloon à Hong Kong pendant les années 80, avec moins d’action mais pas moins de péripéties. Le jeune garçon doit faire preuve de jugeotte et de persévérance et le lecteur est embarqué dans sa quête, tête baissée et avec plaisir.

Synopsis: Une plongée pop dans les bas-fonds de Hong Kong, à la croisée de Amer Béton et du cinéma hongkongais.

Dans le Hong Kong des années 1970, le jeune Tao Tigrou passe plus de temps à s’amuser qu’à réviser ses leçons. Sa seule ambition : devenir super-héros ! Pour cela, il s’est fabriqué un masque de chat. Le jour de la remise des bulletins, alors que Tao Tigrou s’est enfin hissé à la prestigieuse place d’avant-dernier, son précieux sésame est emporté par mégarde par un homme se rendant dans le sulfureux quartier de Kowloon.

Dans cet empilement de bâtiments gargantuesque, bidonville où ne s’applique aucune règle si ce n’est celle des mafias, fleurissent tous types de business illicites  : salle de jeux, fumeries d’opium et commerce sous le manteau. S’il veut éviter une sévère correction de sa mère, Tao Tigou n’a pas le choix  : il doit se rendre dans l’antre du vice et confronter ses peurs.

Editeur: La Boite à Bulles

Auteur: Linus Liu

Nombre de pages / Prix: 192 pages / 17 euros

Le BrumisaPeur, album jeunesse (Editions Marmottons)

Le BrumisaPeur, album jeunesse (Editions Marmottons)

Publik’Art est très heureux de vous faire découvrir un magnifique album jeunesse, Le BrumisaPeur, des Editions Marmottons.

Les Editions Marmottons nous proposent toujours des histoires « pour que le Monde tourne plus rond « ! Une édition pas comme les autres… Un édition à découvrir absolument !

Le BrumisaPeur raconte l’histoire de Noah. Noah est un petit garçon qui a peur. Un peu peur de tout… Et ce, déjà dans le ventre de sa maman ! Alors, ses parents décident de l’aider et l’emmène voir un docteur. Un docteur bizarre avec de grandes lunettes !

Ce docteur lui donne un BrumisaPeur et lui dit de s’en servir dès qu’il a peur ! Bizarre…

Noah s’en sert très souvent : la nuit quand il a peur, dans son bain quand il voit une araignée, et même à l’école quand il a peur… Sauf qu’un jour, le BrumisaPeur ne fonctionne plus. Alors sa maîtresse le rassure et lui dit qu’il doit avoir confiance en lui…

Au fil des jours, Noah se sent beaucoup mieux… Il a vaincu tout seul ses peurs… Enfin, grâce au BrumisaPeur !

Le BrumisaPeur est un album, écrit par Auriane de Pierpont, qui va aider autant les enfants que les parents. Car qui n’a jamais eu peur ? Cet album est notre coup de cœur ! Avec de superbes illustrations d’Annick Masson. Vous pourrez même découvrir l’histoire audio et la chanson avec le flash code !

Découvrez les merveilleuses histoires des Editions Marmottons en cliquant sur ce lien !

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : Décembre 2024
Auteur : Auriane de Pierpont
Illustrateur : Annick Masson
Editeur  : Editions Marmottons
Prix : 17 €

Le miracle du réconfort, de Marie Robert (Flammarion/Versilio)

Le miracle du réconfort, de Marie Robert (Flammarion/Versilio)

Marie Robert est professeur de lettres et de philosophie. Elle est également fondatrice de quatre écoles Montessori et depuis 2020, elle a créé un podcast, Philosophy is sexy, qui connaît un immense succès. Elle a également publié de nombreux livres, tous centré sur la philo.

Avec son dernier livre, Le miracle du réconfort, Marie Robert nous épate encore une fois ! Même les personnes qui ne sont pas philosophes vont découvrir des vérités qui vont embellir leur vie ! Ou en tout cas, donner sens à leur vie !
Et dans le fond, n’est-ce pas cela le plus important ?

Les neuf chapitres, centré sur le thème du réconfort, abordent des thèmes différents, comme :
– Rédécouvrir la beauté de la nature qui nous entoure
– Ne jamais baisser les yeux
– S’émerveiller sans cesse
– Avoir conscience de l’importance de l’amitié
– Rire, encore et encore
– S’engager, prendre soin des autres et de soi-même
– Se régaler de chaque instant
– Et surtout aimer !

Le miracle du réconfort est truffé de belles références autant psychologiques que littéraires. Ce livre a pour seul but d’apporter du réconfort à soi-même et à ceux que l’on aime. Et en réalité, c’est très facile à mettre en place… Un livre, accessible à tous, et qui rend heureux !

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : Octobre 2024
Auteur : Marie Robert
Editeur : Flammarion
Prix : 20€

Soeurs de choeur, Tome 1, Antara (Casterman)

Soeurs de choeur

Les éditions Casterman nous proposent une nouvelle série qui va enchanter nos lecteurs pré-ados : Soeurs de choeur.
Le premier tome vient de sortir, Antara. Il raconte l’histoire de deux soeurs, 10 ans et 13 ans, qui apprennent d’une seconde à l’autre que leurs parents vont se séparer. Tout leur monde s’écroule… Evidemment elles adorent leur mère, mais aussi leur père, chef d’orchestre, même s’il est très souvent absent !
Mais les mauvaises nouvelles continuent à pleuvoir : leur mère a un nouvel amoureux… Et elles vont déménager toutes les trois… Pour aller vivre avec le nouvel amoureux de leur mère… et elles vont faire connaissance avec leurs deux nouvelles soeurs… et …
Bref, Publik’Art ne va pas tout révéler !
Une chose est sûre : quand on commence à lire Soeurs de choeur on ne s’arrête plus !
Soeurs de choeur, Antara, nous tient en haleine ! On attend déjà avec impatience le tome 2 pour connaître la suite de cette histoire captivante !

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : Février 2025
Auteur : Anne Loyer
Illustrateur : Camille Benyamina
Editeur : Casterman 
Prix : 9,90 €

« Trahisons » ou le triangle de la menace selon Pinter

"Trahisons" ou le triangle de la menace selon Pinter
Photo Caroline Bottaro

« Trahisons » ou le triangle de la menace selon Pinter

Harold Pinter (1930 – 2008), prix Nobel de littérature en 2005, participe au renouveau théâtral britannique dans les années 1950. Le malaise et la cruauté qui se dégagent de ses premières œuvres, qualifiées de « théâtre de la menace », évoluent vers l’exploration de l’intimité puis, à partir des années 1980, vers le politique.

Outre les relations de couple qui sont au cœur de ses pièces écrites pendant sa période intermédiaire – La Collection (1961), L’Amant (1962), C’était hier (1970) et Trahisons (créé en 1978 et adapté au cinéma en 1982) –, la mémoire est un de ses thèmes récurrents.

« Trahisons » reprend l’équation du théâtre bourgeois – le mari, la femme, l’amant –, mais la déconstruit grâce à son artifice narratif pour révéler l’essence, la profondeur et les méandres de ce lien. L’intrigue fait intervenir Emma (Marie Kauffmann), et Jerry (Swann Arlaud), amants pendant sept ans, qui se retrouvent deux ans après leur séparation. Puis Robert (Marc Arnaud), mari de l’une et meilleur ami de l’autre.

La pièce commence par la fin et remonte sept ans en arrière, par le biais de 7 scènes qui sont autant d’instantanés reconsidérés à l’aune de leurs trahisons, plus complexes que prévu. On apprend que ce qui torture Jerry, l’ancien amant, ce n’est pas tant la nostalgie d’un amour perdu, mais d’apprendre que Robert, avait connaissance de sa liaison qu’il s’était pourtant employé à lui cacher.

Un trio infernal

L’inversion de la narration dévoile à dessein la fin, la faiblesse, la fragilité originelle de l’alliance amoureuse ou amicale. Harold Pinter tissant à l’envi les énigmatiques liens amoureux et amicaux du trio où chacun a construit sa propre vérité et donc son mensonge vis à vis de lui-même et de l’autre. Car ce sont les faux-semblants d’un milieu bourgeois, les secrets de l’âme humaine, les enjeux et les contradictions des sentiments, les passions et les désirs contrariés qui sont tour à tour convoqués par le dramaturge anglais.

Où la figure du traître et du trompé ne cessent de circuler dans ce trio, comme ils circulent aussi dans toute relation. Il n’y a pas de coupable identifié, mais trois victimes qui font chacune à leur manière perdurer et se régénérer la trahison. Dans cette fuite en avant, il n’y a ni manœuvre ni manigance, uniquement des envies avortées, des craintes, de fugaces lâchetés pour s’épargner soi-même, ou ne pas faire souffrir l’autre, le tout aboutissant sournoisement au désastre.

Pinter développe une sorte de géométrie variable appliquée aux relations humaines et amoureuses. Cette vision ambivalente de l’intime et de l’amour, ni proprement optimiste ni pessimiste, montre ce qui lie et délie les êtres. Tout l’art de Pinter est de capter la dimension troublante, le tremblé qui est au cœur de la relation amoureuse ou amicale.

Tatiana Vialle s’empare avec subtilité et exigence de ce théâtre de la menace à l’écriture précise et fragmentaire, empreinte de dérision, où la comédie sociale et son leurre sont à l’œuvre.

Dans un décor énigmatique et feutré à souhait d’Alain Lagarde, tout en clair-obscur, qui colle parfaitement à l’ambiguïté des personnages, chacun mâtiné d’ombre et de lumière, la mise en scène explore brillamment l’intranquillité qui rode et la confusion des sentiments, portée à son paroxysme, entre mensonge et vérité inextricablement liés.

Swann Arlaud, Marc Arnaud et Marie Kauffmann constituent les pièces maîtresse de ce puzzle émotionnel. D’une efficacité redoutable, ils naviguent sur la corde raide des non-dits et des silences éloquents. Leur jeu tout en retenue britannique et bouillonnement intérieur laisse transparaître en filigrane des passions inaccomplies et toujours prêtes à jaillir.

Marc Arnaud excelle en mari désabusé et ambigu tandis que Marie Kauffmann se montre rayonnante en femme et amante à l’assurance séduisante et imperturbable. Quant à Swann Arlaud, il incarne avec une vérité aussi impériale que sournoise, cet homme prisonnier de ses certitudes et égoïstement désireux de sauver les apparences.

 Dates : du 29 janvier au 30 mars 2025 – Lieu : Théâtre de l’Oeuvre (Paris)
Mise en scène : Tatiana Vialle

Le Bourgeois Gentilhomme au Lucernaire, Molière toujours autant d’actualité dans une version furieusement kitch

Le Lucernaire a lâché la bride aux 3 comédiens et 3 comédiennes sur la scène de son Théâtre Rouge. Le texte a beau être scrupuleusement respecté dans toute sa duplicité et sa finesse, des ajouts modernes augmentent encore sa portée. L’intrigue est connue, Monsieur Jourdain est un bourgeois qui aimerait bien avoir l’air (mais qui n’a pas l’air du tout comme le disait si bien Jacques Brel). Il s’entoure de professeurs pour lui apprendre les bonnes manières, et si lui croit bien faire, tout le monde se gausse de sa candide bonhommie. Pour appuyer le trait, la troupe arbore de rutilants maquillages et des costumes des plus extravagants, sans parler des perruques qui font penser à celles des chanteuses du groupe américain B’52s. Le public se rit de ces stratagèmes scéniques des plus disproportionnés et de ce personnage objet de moqueries généralisées sans que jamais personne n’ait le bon gout de lui indiquer qu’il fait fausse route. Le spectacle est génialement décalé, avec une belle économie de décors pour laisser toute la place à la troupe qui prend un plaisir visible à détourner le cadre corseté de la pièce d’origine. Ici, tout est permis, tout est déjanté, le public rit à gorges déployées des trouvailles astucieuses et audacieuses. Molière lui même doit bien rire de cette revisite très actuelle, surtout qu’un judicieux aparté évoque le danger de vouloir trop privilégier le paraitre à l’être, une réflexion qui devrait plaire à tous ceux qui s’affichent sans vergogne sur les réseaux sociaux sans n’avoir rien à dire, dans le seul but de se faire mousser. Molière est toujours aussi actuel, la preuve en est une fois de plus grâce à cette pièce jouée à guichets fermés et au succès total.

Synopsis: RÉVEILLEZ MOLIÈRE ET LULLY, ILS VONT ADORER 

Version décalée d’un Bourgeois Gentilhomme repensé comme un théâtre total, tel qu’il fût créé, où se mêlent chants, danses et jeu d’acteurs.
Des costumes plus colorés les uns que les autres, des maquillages chamarrés, un ensemble mixant le monde circassien, la comédie musicale et le théâtre baroque. Conçu comme une partition musicale, le spectacle ne nous laisse pas une seconde de répit ! Attention, spectacle réservé aux amateurs d’audace ! Si vous êtes allergique aux idées déjantées, restez à la maison. Les esprits trop carrés risquent de se perdre dans nos virages. Mais si vous aimez l’humour qui sort des clous, foncez : on n’a pas de freins.

Coloré, décalé, ce spectacle est aussi fou que Jourdain.

Détails:

Du mardi au samedi 21h | Dimanche 18h

Du 12 février au 18 mai 2025, Théâtre Rouge

Doux comme un agneau, un livre Doudou (Glénat Jeunesse)

Doux comme un agneau, un livre Doudou (Glénat Jeunesse)

Les éditions Glénat jeunesse nous proposent un livre Doudou fabriqué en tissu lange, tissu adoré des bébés : Doux comme un agneau. Petit livre avec un format adapté aux mains de bébé (14×14 cm)
Le bébé va aimer tripoter chaque page, aux couleurs gaies, avec du papier crissant qui va éveiller son ouïe et surtout le toucher si doux, comme ses langes !
Doux comme un agneau, Mignon comme un caneton, Copain comme un cochon, Généreux comme une poule… Il va également découvrir les animaux…
Doux comme un agneau est le premier livre-tissu à offrir au bébé, dès sa naissance !

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Infos de l’éditeur :

Date de parution : Février 2025
Auteur : Shannon Hays
Illustrateur : Shannon Hays
Editeur : Glénat Jeunesse
Prix : 11,90 €

Une adaptation haute en couleur du Barbier de Séville au Lucernaire

Le Lucernaire adore les crossovers avec l’adaptation de pièces classiques adaptées à la sauce moderne. Le Barbier de Séville ou La Précaution inutile est une pièce de théâtre française en 4 actes de Beaumarchais jouée pour la première fois en 1775, donc pas hier. Mais grâce à l’énergie de la troupe Les Modits et à la mise en scène ultra dynamique de Justine Vultaggio, aucun ennui possible et le texte truculent de Beaumarchais revêt une surprenante actualité. La langue française est ravivée et le texte est respecté à la cédille près. Il est toujours revigorant de voir de jeunes comédiens et comédiennes s’escrimer avec talent sur un texte classique, les 5 compères relèvent le challenge avec brio. L’intrigue est connue, une jeune orpheline doit se dépêtrer d’un mariage forcé avec son tuteur pour convoler avec l’élu de son coeur. Pour parvenir à ses fins, elle s’appuie sur un stratagème astucieux échafaudé par le roublard Figaro. L’humour est omniprésent dans cette pièce qui ne baisse jamais de rythme. Les applaudissement finaux très nourris ont validé cette proposition d’adaptation très moderne et rythmée, un très bon moment de comédie sur la scène du Lucernaire!

Synopsis: TU M’ENFERMES, JE M’ENFUIS 

À Séville, au début du XIXe siècle, Rosine, une jeune fille orpheline, est retenue captive par son tuteur, le docteur Bartholo, épaulé par son cupide bras droit Basile. Promise à un mariage forcé à ses 18 ans, elle tombe amoureuse d’un mystérieux amant qui la courtise en secret. Ce n’est autre que le comte Almaviva qui, aidé de son ancien valet, le malicieux Barbier Figaro, va tenter de la délivrer…
Après L’Affaire de la rue de Lourcine de Labiche, la compagnie des Modits revient avec une version virevoltante du barbier de Séville dans laquelle les personnages sont tour à tour passionnés, amoureux, fous, névrosés, apeurés et aveuglés. En hommage à Rossini, le jeu laisse place à des passages musicaux qui viennent ponctuer l’œuvre.

Tous les stratagèmes sont bons pour libérer une captive de son tyran.

Détails:

Mardi > samedi 20h | Dimanche 17h

Du 15 janvier au 30 mars 2025 au Théâtre Noir

Un beau récit autobiographique avec la pièce Tant pis c’est moi de Sam Karmann au Lucernaire

Le Lucernaire aime à laisser les comédiens s’épancher sur leur histoire et leurs sentiments, comme Patrick Chesnais récemment dans la pièce Lettres d’excuses. Sam Karmann raconte l’histoire complexe de sa famille et de sa vie, avec humour mais aussi avec émotion et sincérité. Il évoque surtout sa mère avec son parcours et son implication sans faille pour sa famille, jusqu’aux sacrifices et aux choix difficiles. Le premier tiers du récit se concentre sur elle, la pièce est en partie un bel hommage à sa génitrice, Sam Karmann raconte tous les détails. Puis la pièce se concentre sur lui, et il raconte qui il est et d’où il vient. Né en Egypte, il a bourlingué longtemps, fait ses expériences, positives ou négatives, hésité entre médecine et comédie, et finalement trouvé sa voie. La pièce est un beau retour sur soi et avec une belle maxime, tout est possible. Le comédien tient en haleine avec des étapes de vie égrenées avec un art consommé de la narration de l’emphase et des procédés oratoires. Seul en scène, le comédien attire toute l’attention, très facilement, avec une vraie évidence dans la connivence, surtout que Sam dévoile des détails très intimes, généralement difficiles à révéler pour n’importe qui, prouvant ainsi qu’il est sincère jusqu’au bout. Belle performance!

Synopsis:

UNE VIE DESSINÉE PAR UN SECRET DE FAMILLE 

Alors que j’étais parti pour raconter l’histoire romanesque de ma mère, nos conversations nous ont conduits vers des couches plus profondes, plus intimes. Jusqu’à lever le voile d’un secret de famille qui aura déterminé ma vie entière.
Et moi qui croyais que j’étais devenu comédien par hasard.
Sam Karmann

Sam Karmann se raconte, jusqu’à lever le voile sur un secret qui aura déterminé sa vie entière.

Détails:

Mardi > samedi 19H | Dimanche 15H30

Du 15 janvier au 16 mars 2025 au Paradis

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