Be My Wife est le pseudonyme de l’artiste argentin Federico Nessi, pseudonyme clairement inspiré du célèbre titre de David Bowie sur son album Low de 1977. Le double EP The Restless Pursuit/ To Deliver a feeling donne un très bon aperçu de ses intentions dans des titres entre ambient, rock et électro dans un fourre-tout très attirant.
Des titres fascinants
Be my Wife / Federico Nessi se définit comme un artiste avant-gardiste. Installé à Paris, il s’abreuve aux sources post punk, rock et électro. Sa musique ne se fige pas dans un seul style, les facettes sont multiples et le résultat est ensorcelant. Le titre Me Cuesta annonçait la sortie de l’EP décortiqué ici, et il était clairement rythmé, addictif et hypnotique. Federico Nessi vient d’Argentine et plus précisément de Buenos Aires, il a vécu aux États-Unis à Miami et il vit maintenant en France à Paris, preuve que le bonhomme ne tient décidemment pas en place. L’inspiration Bowie tient surtout à sa période Brian Eno, ce dernier ayant beaucoup participé et inspiré la fameuse trilogie berlinoise de Bowie. Les chansons de Be my Wife sentent le bidouillage électronique, les rythmiques sont saccadées, les sonorités sentent le synthétique, tout semble avoir été savamment travaillé avec une bonne dose de nuits blanches. Les chansons ne semblent pas être complètement ce qu’elle semblent être au premier abord, comme si elles renfermaient des tiroirs secrets qui ne demandent qu’à être découverts. Les titres Another light, Melodramatic, Radically Sealed et Who you are mettent la puce à l’oreille, le loustic semble vraiment passionnant. Le premier EP 4 titres The Restless Pursuit est sorti en février 2025 et le second avec 4 nouveaux titres dont Me Cuesta est une belle confirmation. Beaucoup verront une influence Kraftwerk, voire Krautrock, voire également Devo, sans oublier Nine Inch Nails ou pourquoi pas Beck. La liberté est la seule loi, les barrières sont interdites. Ca pourrait être le début d’une nouvelle révolution, passionnante et revigorante. La voix du chanteur dispense des sonorités presque synthétiques, pour tout dire c’est une vraie révélation, voire un vrai choc. Il sonne parfois comme Dave Gahan, le frontman de Depeche Mode quand il se laisse aller dans les graves, et puis il rappelle Moby quand il est plus aigu. Ca fonctionne, c’est certain.
Be my wife sort des entiers battus et ça fait du bien de sortir du cadre. Il attrape l’auditeur par le col et le propulse dans un univers sonore dont il est difficile de sortir. Après plus de 30 écoutes, je suis piégé, Be my wife est bien l’artiste de cette fin d’année 2025.

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